Sur la peine de mort
Je suis indécis sur le sujet. Un jour, abolitionniste ; un jour, anti-abolitionniste.
Nourri de valeurs humanistes, d'Hugo et de Camus, j'ai longtemps été abolitionniste.
Puis, d'une part, j'ai fini par comprendre les limites de l'humanisme (et d'Hugo, par la même occasion). D'autre part, j'ai rencontré un article de Romain Gary expliquant qu'une société qui n'ose plus condamner à mort est une société qui ne croit plus en elle-même et va à sa perte. Or, je constate qu'effectivement, la plupart des abolitionnistes sont par ailleurs défenseurs de valeurs et de comportements qui sapent notre société.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire