A propos des dettes étatiques, la classe jacassante nous balance à la figure un brouillard de mots, pour masquer une réalité triviale.
Revenons à des choses simples :
> quand on dépense plus que l'on gagne, on a besoin de trouver des créanciers pour prêter de l'argent.
> pour les Etats, ces créanciers sont les fameux marchés.
> l'emprunteur est dépendant de ses créanciers. Ce sont donc les politiciens, par leur comportement irresponsable, qui ont mis les Etats dans la dépendance des marchés.
> quand la dette enfle démesurément, les créanciers finissent par prendre peur et refusent de prêter, ou alors à des taux prohibitifs. C'est la crise de dette.
> pour conjurer ce danger, il y a un moyen simple : ne pas dépenser plus que l'on gagne.
> pour arriver à cet équilibre budgétaire, deux voies : dépenser moins, gagner plus.
> pour gagner plus, on peut essayer d'augmenter les taux d'imposition, solution préférée des socialistes. Mais l'expérience (pas seulement la théorie) prouve qu'à partir d'un certain niveau de rançonnage fiscal, l'augmentation des taux d'imposition n'augmente pas les recettes : le parasite étatique tue l'économie libre dont il vit.
> pour gagner plus, on peut aussi essayer de favoriser la prospérité. Mais pour générer de la croissance, le moyen sûr est de libéraliser l'économie et de diminuer les dépenses publiques et les impôts.
> on en vient donc à la seule vraie solution pour éviter la crise de dette : dépenser moins.
> Seulement voilà : l'essentiel des dépenses publiques sert à acheter des électeurs pour le socialisme (avoué ou honteux) en créant des dépendances (600 Mds €/ an en France).
> Or, si il est facile de créer des dépendances, il est très douloureux de les supprimer. C'est pourquoi la crise de dette ne sera pas évitée.
> Une fois qu'on ne trouve plus de créanciers ou qu'on ne peut pas payer les taux demandés, que se passe-t-il ? C'est la banqueroute. L'Etat ne peut plus payer ses factures ni rembourser ses dettes.
> Ensuite, soit la banqueroute balaye ceux qui ont créé les problèmes et les réformes salvatrices deviennent possibles (cf Canada) ou alors ils s'accrochent et la pays décline (cf Argentine).
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