Il ne faut pas tout mélanger : dette étatique et Euro sont bien liés, mais la relation est temporellement lâche. Une évolution d'un coté ne résulte pas une évolution immédiate de l'autre.
Le défaut souverain grec n'entraine pas automatiquement une sortie de l'Euro ; même si, à terme, la Grèce devra quitter l'Euro et mieux vaut tard que jamais.
En revanche, les banques françaises sont pourries de CDS grecs (que personne ne les a forcées à vendre) détenus par on ne sait qui en quantité inconnue (ce brouillard complet est une partie du problème).
Les CDS sont des pseudo-assurances qui échappent à la réglementation des assurances. C'est pourquoi les banques, contrairement aux assureurs, n'ont rien provisionné sur un appel des CDS.
Il est donc légitime que, victimes de leur cupidité et leur imprévoyance, les banques encaissent leur perte, jusqu'à la faillite si nécessaire, sans aucun secours des moutontribuables qui ne sont pour rien dans cette affaire (contrairement à d'autres affaires).
Rappelons que, à l'inverse de ce que nous racontent les ventriloques du lobby bancaire que sont devenus Merkosy et Sarkel, il y a moyen de mettre les banques en faillite sans provoquer un cataclysme. Mais cela demande de la compétence et une main qui ne tremble pas.
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