L'honnêteté scrupuleuse personnelle de Charles De Gaulle dans ses fonctions publiques est légendaire. Le parallèle avec la «moralisation» de François Hollande est éclairant.
Cette honnêteté gaullienne avait deux sources :
> le dédain de l'argent. On ne trouve nulle trace chez lui de cette fascination pour l'argent, pour les hommes d'argent, pour le monde de la fortune, qui est une constante de nos socialistes, de Mitterrand à Hollande.
François Hollande dit qu'il n'aime pas les riches, mais l'argent des autres l'attire, l'hypnotise, l'obsède. C'est un jaloux, un envieux, un aigri.
Evidemment, De Gaulle se sentait au-dessus de ces mesquineries.
> une ambition politique immense. Quand on a l'ambition d'un De Gaulle, on ne prend pas le moindre risque pour une vulgaire histoire d'argent.
La marchande de champagne de Colombey lui demande pourquoi il ne se fournit plus chez elle : «Parce que vous fournissez aussi l'Elysée. Je ne veux pas être soupçonné de boire chez moi le champagne de la République».
A l'inverse, François Hollande n'a qu'une ambition politique minable : c'est une ambition réduite à sa personne, qui voit la présidence de la république comme un conseil général de Corrèze amélioré.
Puisqu'il n'arrivera jamais à rien de grand, il lui restera au moins l'argent, ses indemnités, ses retraites, ses minables tricheries sur son patrimoine.
Vous avez compris toute la différence entre honnêteté et «moralisation».
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