«Tu m'abandonnes. Tu es vraiment un salaud». C'est avec ces mots qu'Aquilino Morelle auraient quitté François Hollande, d'après le Canard Enchainé (on n'insistera pas sur le «vraiment», très éclairant).
Si ces mots sont authentiques, ils sont révélateurs :
• du peu de respect que la personne de François Hollande inspire à Aquilino Morelle.
• du peu de respect qu'inspire la fonction présidentielle à Aquilino Morelle. Chez les militaires, on apprend qu'on salue la fonction et non la personne. Indépendamment de ce que qu'on pense de la personne, tout président de la république mérite le vouvoiement. Visiblement, Aquilino Morelle n'a pas ce minimum d'éducation.
• de la haute estime qu'Aquilino Morelle a de lui-même. Un homme ayant une vague notion d'humilité ne s'adresserait pas ainsi à celui qui, malgré tout, est président de la république. Ce sale type est vraiment un gougnafier.
On ne connait pas la réponse de François Hollande. Mais on sait qu'il n'est pas à la hauteur de la fonction, même sur le simple plan du comportement (le scooter, les SMS aux journalistes, etc.).
En d'autres temps, cette insulte aurait valu à Morelle un exil bien mérité au fin fond du trou du cul de la France. Monsieur de Montespan avait le courage de traiter en face Louis XIV de canaille en sachant ce qu'il risquait. Aquilino Morelle insulte François Hollande en sachant qu'il ne risque rien, même pas une repartie cinglante.
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