Dans la continuité du billet précédent :
Attentat «de nature terroriste» : l'étrange périphrase de François Hollande
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«L'attaque est de nature terroriste», déclare François Hollande au sujet de
l'attentat en Isère. Pourquoi cette périphrase pédante ? Pour rappeler que la liberté
de parole est surveillée. N'appelez pas un chat un chat. Attention au simplisme !
Halte aux amalgames ! Seuls des esprits mesquins parleraient d'attentat(s) islamiste(s). Déjà, on entend dire que les terroristes sont de mauvais musulmans,
vu qu'on est en période de ramadan [toujours les même conneries sur le supposé «vrai islam» par les super-islamologues de comptoir et de palais de la république]. Ce discours précautionneux s'inscrit dans un
contexte obnubilé par l'impératif de ménager la susceptibilité de l'islam. [C'est une soumission à la terreur : j'ai peur que les muzes pètent les plombs, ce qu'ils font facilement puisqu'ils sont très susceptibles et ont une sensibilité de rosière, donc je m'écrase.]
Tandis qu'Edwy Plenel réclame l'ouverture des vannes de l'immigration à
Lampédusa, Jean-Pierre Raffarin préconise d'utiliser les flux migratoires pour
repeupler les zones rurales désertifiées : «L'étranger, au lieu de venir déranger,
vient sauver un territoire et participe à une dynamique». Le polémiste Aldo
Sterone a-t-il tort de dénoncer une tentative d'accélération des flux migratoires,
destiné à mettre les européens devant le fait accompli ?
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«L'islam radical a déclaré la guerre à l'Europe»
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Jean-Christophe Cambadélis nous a mis en garde contre les amalgames…
Cette formule, prononcée comme une ritournelle, est insupportable. Car personne,
hormis les excités et les boutefeux, ne confond les auteurs de l'attentat avec les
musulmans ordinaires qui font leur ramadan. Les Français jusqu'à maintenant et
dans leur ensemble se sont conduits de façon extraordinairement civilisée,
et la population est restée exemplaire dans son discernement.
Mais ce mantra, presque liturgique, est devenu exaspérant parce qu'il renverse
l'ordre des priorités. La première priorité, c'est d'assurer la sécurité des personnes
et des sites, de bloquer les tueurs, pas de lutter contre les «amalgames». Voilà le
terrorisme étrangement déconnecté de la religion dont les terroristes eux-mêmes
se réclament. On peut les dissocier dans les discours, mais il me semble que c'est
plus compliqué dans les faits. Nous ne voulons pas voir aussi la radicalisation
d'une fraction des musulmans de France depuis quelques années.
Un fait récent en témoigne. Quand Dalil Boubakeur, qui est indiscutablement un
modéré, propose qu'on remplace des églises vides par des mosquées, il sait que
cette proposition n'a aucune chance d'aboutir. Pourquoi le fait-il? Pour satisfaire la
frange la plus extrémiste de ses fidèles. Car sur le plan du symbole, l'église qui
devient mosquée signifie que le christianisme n'est qu'une étape sur le chemin de
la religion révélée: l'islam. Le mot «terrorisme» lui-même est devenu trompeur. Ne
faudrait-il pas parler plutôt d'islamo-fascisme, comme l'avait fait le premier
ministre en janvier ?
Cet attentat est-il un acte de guerre ?
C'est un acte de guerre, oui, de basse intensité pour le moment. On ne veut
pourtant toujours pas le voir. Mais la vérité est que l'islam radical a déclaré la
guerre à l'Europe. Il n'y a pas que l'État islamique, al-Qaida mais aussi le
wahhabisme, les Frères musulmans et le salafisme qui souhaitent nous convertir
et nous asservir. On compte aujourd'hui près de 90 mosquées salafistes en France :
qu'attend-on pour les fermer ? Enfin, nous sommes liés politiquement et
commercialement avec la Turquie et les pétromonarchies, ce qui nous entraîne à
faire le grand écart entre les agissements d'individus que nous combattons et nos
choix géopolitiques.
Les Français sont calmes…
Il y a une inclination naturelle des peuples à oublier, et la France oppose (et elle a
raison de la faire) l'insouciance à la folie des criminels. D'autant que nous entrons
dans une ère de torpeur estivale. Nous aimons la vie, ils chérissent la mort. Reste
que cet attentat est une piqûre de rappel. Pourquoi, depuis le 7 janvier, n'y a-t-il
pas eu de descente massive dans certaines banlieues pour tarir le trafic d'armes ?
Pourquoi n'a-t-on pas dissous un certain nombre de groupuscules, notamment des
organisations «anti-racistes» comme le Comité français contre l'islamophobie qui
est une pure officine salafiste ? Pourquoi tolère-t-on encore l'ambiguïté des
prêches ? Pourquoi ne demande-t-on pas aux imams de faire allégeance aux
principes de la République, comme c'est le cas pour les rabbins, et de dire haut et
fort que la loi républicaine est supérieure, dans l'espace public, à la loi divine ?
Pourquoi ne refuse-t-on pas ceux qui ne prêchent pas dans notre langue ?
Fallait-il décréter l'état d'urgence ?
On aurait pu le décréter en janvier, mais les démocraties, par nature, sont très
sensibles à ce genre de mesure politique et à la suspension, même provisoire, des
libertés. Mais on ne peut plus se contenter de demi-mesures. On est dans une
phase de violence ascensionnelle à laquelle il faut répondre par une sévérité
accrue. La France est en danger : on ne peut plus tolérer aucun discours religieux
ambivalent, ni dissocier le fondamentalisme du terrorisme, l'un se cachant
derrière l'autre pour avancer ses pions.
On doit se méfier de la culture de l'excuse ou de l'invocation permanente de
«l'islamophobie» alors qu'en France on a le droit de se moquer du christianisme,
du judaïsme, du bouddhisme mais jamais de l'islam sous peine d'être qualifié de
raciste. Ce type de chantage est lui aussi odieux. L'antiracisme est devenu trop
souvent le cheval de Troie des fanatiques qui se victimisent pour nous culpabiliser.
Ils ont parfaitement intégré les codes occidentaux et veulent profiter de
l'indulgence qui nous caractérise pour imposer leur credo.
L'alternative est simple: où l'islam devient européen, c'est-à-dire tolérant, modéré,
pluriel ou l'Europe s'islamise et devient un nouveau califat, l'Européistan. Il faut
donc se montrer intraitable et en finir avec les concessions, les «accommodements
raisonnables» et autres balivernes électorales. Le rôle du gouvernement est
d'éviter à tout prix une guerre civile, des expéditions punitives menées par des
«identitaires» contre les mosquées, à quoi répondraient d'autres raids punitifs.
Nous ne pouvons pas entrer dans un cycle de vengeances, contre vengeances et de
milices privées. Le djihadisme, c'est sa perversité, veut nous dresser dans une
guerre totale, communauté contre communauté, musulmans contre «sionistes,
croisés et mécréants». Si nous voulons éviter l'affrontement guerrier, nos
responsables doivent envisager une riposte d'envergure nationale. Neutraliser par
tous les moyens ceux qui projettent de mettre la France à feu et à sang. Abattre
l'hydre fanatique, ses complices et tous les collabos de l'islamo-fascisme.
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