Voitures et poubelles brûlent, les journalistes regardent ailleurs
Ce qui m'intéresse dans cette histoire, ce n'est pas le fait que des voitures mais que les journalistes regardent ailleurs.
C'est une prédiction de Houellebecq réalisée : pour que l'immigration, l'islam et le terrorisme ne posent aucun problème politique, il suffit que les journalistes n'en parlent pas. Tout ce que les journalistes taisent disparaît de l'espace public et ne peut donc être l'objet de débats politiques. Simple comme bonjour.
Certes, les problèmes passés sous silence continuent à pourrir la vie des gens, cela accroît le malaise et génère de la défiance vis-à-vis de la caste. Mais c'est tout et, finalement, c'est peu.
Les impôts rentrent ? Les journalistes sont plus subventionnés que jamais ? Leurs amis de gauche et de droite avec lesquels ils sont copains-coquins ne sont pas menacés dans leur pouvoir ? Alors, ouère iz ze problème ?
Et puis, un jour, de silences complices en pudeurs consentantes, nous nous réveillerons dans un pays islamisé. Elle est pas belle, la vie ?
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