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Qui, dans notre société de consommation, est prêt à choisir une vie donnée ? Qui, aujourd’hui, est prêt à donner, gratuitement, ses meilleures années, ses années de jeunesse ? Antithèse d’une norme sociale productiviste, la mère au foyer, que ce soit pour quelques semaines, quelques mois ou quelques années, est ce poil à gratter de notre société de consommation. Inactive selon les canons de Pôle emploi, inutile voire paresseuse pour le sens commun, en « vacances » pour l’employeur, cible idéale de l’univers publicitaire, pied de nez au monde enchanteur où tout se vend, et tout se négocie. On tolère que les femmes aient des enfants, mais pas avant 35 ans, jamais à temps plein, tout en espérant secrètement que l’arrivée de l’utérus artificiel règle définitivement cette épineuse question. Que voulez vous, ma bonne dame, les 9 mois de grossesse sont contraignants pour la vie de l’entreprise et ne rapporte guère d’argent. En tout état de cause, il faut d’abord « vivre », vous assène-t-on ! Carrière, voyages, fêtes, une maison, deux CDI, deux voitures et un chien, ne pas se fixer trop vite, ne pas s’embêter trop tôt. Une petite vie remplie agréablement de biens périssables. Consommer, en un mot. La domination patriarcale fantasmée se mue en une bien plus subtile domination par le marché, réelle car pleinement intégrée par les individus dans les grands choix de leur existence. Produire pour consommer ou consommer pour produire, là semble résider la nouvelle question existentielle que notre temps ait adoptée.
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Parité : les hommes sont désormais discriminés
Notre société est conditionnée par le féminisme militant au point de ne plus s'en rendre compte. A quelqu'un qui me louait les bienfaits de la parité, je demandai si, à son avis, une équipe de football paritaire avait plus de chances de remporter le championnat de France. Il me regarda comme si j'étais, le diable incarné.
La parité n'est ni bonne ni mauvaise, cela dépend des circonstances. En revanche, la parité imposée est forcément mauvaise. Que n'avais-ja pas dit là !
Le féminisme contemporain est une belle saloperie car il veut, suivant ses degrés, effacer la différences entre hommes et femmes ou faire disparaître les hommes. Pauvres de nous ç! Pauvres hommes ! Pauvres femmes !
A une jeune femme qui se plaignait de la disparition des hommes, je demandai si elle ne se sentait pas un peu responsable. Silence gêné.
Mais je suis assez d'accord avec Zemmour et d'autres : les femmes sont dindes de la farce du féminisme. Le résultat du féminisme, c'est d'abord l'autorisation donnée aux hommes de ne plus assumer leurs responsabilités ancestrales.
On peut leur faire tous les procès du monde et exiger toutes les pensions alimentaires du monde, quand on a coupé la racine anthropologique de leur responsabilité, on les a libérés de leurs devoirs.
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