La campagne présidentielle revient et, avec elle, aussi sûrement que les roses au printemps, les grosses blagues et les jeux de rôle habituels.
La gauche va nous la jouer "Au secours ! La droite (fasciste, forcément fasciste) revient !" et la droite va nous faire son numéro de fier-à-bras "décomplexée", "assumée", "qui ne s'en laisse compter par la gauche" et les promesses à faire passer Thatcher et Reagan pour des timorés vont s'empiler.
Et comment cela va-t-il finir ? Nous le savons tous : quand il s'agira de sortir de la CEDH, d'instaurer des quotas d'immigrés, de faire l'impôt à taux unique, ou, plus facile, d'abroger la loi Taubira et l'ISF, il n'y aura plus personne, ils auront tellement les choquottes du qu'en-dira-t-on gauchiste que ces sujets ne seront même pas abordés, oubliés, perdus, comme s'ils n'avaient jamais existé.
Alors pourquoi se déplacer pour voter pour ces guignols ?
Il y a bien le vote Le Pen, s'il y avait l'espoir que ça foute la merde dans le Système. Mais j'ai de plus en plus l'impression qu'il joue le rôle de la fausse opposition, stérile, pas crédible, qui empêche les alternatives vraiment dangereuses pour le Système d'émerger. Autrement dit, un leurre.
Vous me direz, ce n'est pas bien grave. La France n'étant plus souveraine, elle a perdu la maîtrise de son destin. Les événements politiques qui décident de l'avenir de la France ne se passent plus à Paris mais à Washinton et à Berlin.
Bref, mes dimanches de mai 2017 ne devraient pas être politiques.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire