Ayant lu un livre d’Anne Wiazemsky par le plus grand des hasards, j’étais intéressé par ce film où elle tient la vedette.
Il y a une certaine esthétique, mais c’est à se pisser dessus de rire. Entendre tous ces bourgeois au chaud disserter sur la révolution (une révolution dont il faut rappeler qu'elle pataugeait dans le sang de millions de Chinois), c’est d’un grotesque. En même temps, c’est désespérant parce que, cinquante ans après, nous savons que ce sont eux qui ont pris le pouvoir et ont mis notre monde dans le sale état où il est. Comment a-ton pu laisser le manche à des abrutis pareils ?
Anne Wiazemsky, qui ne paraît pas la plus débile de la bande, qui semble garder du recul, de la réserve, a l’honnêteté d’écrire que la seule personne vraiment intéressante (je me demande si elle n'écrit pas « intelligente ») de sa famille est son grand-père, François Mauriac. On peut le lui accorder.
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