Je n'arrive pas à me faire une opinion sur la présidence Trump.
Je ne reprends pas la plupart des reproches de la presse conformiste. Si Trump était un homme politique ordinaire, propre sur lui, technocrate, il ferait la même politique que les autres. Or, il est clairement un opposant au Système et identifié par celui-ci comme un ennemi à abattre.
Son coté grande gueule, brouillon, impoli, « too much », est une obligation s'il ne veut pas se faire bouffer (1). Avant de critiquer Trump sur son style, posez vous la question. Comment vous comporteriez vous pour ne pas vous faire bouffer par des médias mondiaux qui vous sont hystériquement hostiles (2) ? Il y a bien des chances qu'après mûres réflexions, votre réponse soit « comme Trump ».
On en est quand même au stade où l'ancien président, brisant honteusement avec la tradition américaine, mène l'opposition, sous les hosannas d'une presse folle de rage anti-Trump. Ce scandale passe comme une lettre à la poste parce que c'est le camp du Bien.
Shadow President ? Barack Obama’s permanent residency in Washington breaks precedent and makes him the effective head of the anti-Trump opposition.
N'empêche que je me pose des questions sur Trump. Je ne sais pas où il veut en venir et comment.
Between Chaos and Competence
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(1) : un petit bourgeois coincé comme Finkielkraut ne le comprend pas -je sais que cela dérange du monde, mais je trouve Finkielkraut très surestimé. C'est un intellectuel estimable, pas un intelligent (seule qualité indéniable de Finkielkraut, le sens de la formule). J'en ai un peu marre des fausses valeurs anti-conformistes. Déjà que les anti-conformistes ne sont pas nombreux, alors perdre son temps avec des leurres ...
(2) : vous lirez cet article sur les événements de Charlottesville et vous le comparerez aux compte-rendus des médias.
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