Le titre de ce billet m'est inspiré par le récit d'un collègue.
Son épouse prend un rendez-vous chez le médecin et, ô surprise, le délai habituel de trois semaines passe à deux mois. Explication, son vieux médecin, homme, est parti à la retraite et a été remplacé par une femme, qui, visiblement, n'a pas que ça à faire.
Je connais moi aussi un vieux médecin. Il ne faut pas trop insister pour qu'il dise tout le mal qu'il pense de la féminisation de la profession.
Je connais également une directrice d'école primaire qui trouve que ses institutrices se comportent comme des « mamans » et que c'est mauvais pour le murissement de ses élèves.
Quant à la justice et à la politique, n'en parlons pas. Il y a corrélation (et causalité ? C'est toute la question) entre l'effondrement et la féminisation.
Alors, à la question qui fait le titre de ce billet, je réponds positivement pour beaucoup de professions, les professions d'hommes, non seulement par la force physique, qui compte de moins en moins, mais surtout, désormais, par la psychologie.
On peut retourner la boutade d'Eric Zemmour à propos d'éducation : « On demande aux hommes de se comporter comme des mères-bis et, bien sûr, ils le font moins bien que les femmes ».
On peut dire : « Les femmes veulent faire les professions des hommes et, bien sûr, elles le font moins bien que les hommes ».
Seule lueur d'espoir : dans les pays « avancés », comme la Norvège, les femmes n'ont plus le sentiment d'avoir des conquêtes à faire et retournent naturellement aux infâmes « stéréotypes de genre ». Les infirmiers norvégiens sont très majoritairement des femmes et les camionneurs des hommes.
Au fait, n'est-ce pas la récente panthéonisée Simone Veil qui a inventé le numerus clausus des études médicales ?
Marcel Gauchet : « À l'heure de la révolution du féminin, que devient la spécificité masculine ? »
C'était mieux avant. Pour les hommes. Et pour les femmes.
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