Cette affaire des Gilets jaunes a au moins une utilité pratique.
Comme je l'ai déjà dit, je juge que c'est au fond une question d'empathie. Considère-t-on les Gilets jaunes comme des ennemis de classe (cas des 3/4 des gens sur ce blog) ou comme des compatriotes (dont on peut par ailleurs penser qu'ils ont tort, l'analyse peut diverger de l'attitude) ?
Comme l'a écrit Chantal Delsol :
"Les clivages idéologiques périmés ont été remplacés par des antagonismes de classe. Le malheur est que si les premiers portent au moins des convictions, les seconds sont carrément répugnants."
Jeanne d'Arc arguait de la "grande pitié qui est au royaume de France". Le moins que je puisse dire, c'est que bien peu de ceux que je rencontre ont pitié des Gilets jaunes.
Nous sommes plutôt du coté des répugnants.
Et c'est là que pointe l'utilité de ce mouvement des Gilets jaunes : c'est une formidable pierre de touche. il permet de faire le tri du bon grain et de l'ivraie.
J'ai eu quelques mauvaises surprises "Si quelqu’un a plié qu’on aurait cru plus ferme / Et si plusieurs s’en vont qui devraient demeurer", mais aussi quelques bonnes. Et d'autres aussi sans aucune surprise, dans la bassesse ou dans la bonté.
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