La nation, réponse existentielle à la crise occidentale ? Pour la revue américaine de référence en matière de relation internationales, la réponse est oui.
Ce texte d’Edouard Husson ne surprendra pas mes fidèles lecteurs.
Je soutiens (sans aucune originalité, tant j’ai été précédé) depuis des années que forment un carré politique indépassable les réalités suivants : nation, peuple, souveraineté, démocratie ; qu’attaquer l’un affaiblit nécessairement les trois autres (1) . C’est ce qu’a fait la gauche depuis cinquante ans, attaquer tour à tour chacun des quatre piliers. Hors de la nation, il n’y a que l’empire ou la tribu, qui ne me plaisent pas plus l’un que l’autre.
Je comprends bien que ma préférence pour la nation dérange ceux qui s’imaginent couverts de droits et dépourvu de devoirs, des adolescents éternels (ce n’est pas une espèce abstraite : j’en connais quelques uns, je mets des noms et des visages sur cette notion, certains ont dépassé la soixantaine).
Mais l’avenir du monde est là : paix entre les nations ou guerre entre les empires, guerre entre les tribus.
La question se pose à chacun de nous de manière très concrète (et diffcile) : que suis-je prêt à sacrifier pour la France ? (Et ne répondez pas : « Je paye des impôts, c’est suffisant »).
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(1) : les 4 attaques gauchistes :
la nation => le mondialisme.
le peuple => le grand remplacement.
la souveraineté => l'UE.
la démocratie => la dénaturation de la constitution.
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