Nous vivons dans une société à proprement parler satanique, où Dieu est méprisé et l'homme broyé.
Le cas de Vincent Lambert n'en est qu'une illustration : dans une société humaine, il suffirait qu'un seul membre de la famille soit opposé à la mise à mort pour qu'elle n'ait pas lieu.
Il y a encore mille autres exemples (on peut citer le compost humain : même à l'âge des cavernes, on respectait les morts. Vous rendez vous compte à quel point nous sommes tombés ?).
C'est maintenant entré dans les esprits et moeurs, dans la culture commune, qu'il y a des vies qui sont utiles et des vies qui sont inutiles, que l'utilité est un critère pertinent pour juger une vie et une mise à mort (dans certains pays dégénérés, Pays-Bas ou Belgique, c'est encore pire qu'en France).
Un jeune m'a dit que la poésie ne sert à rien. Je lui ai répondu que la poésie, l'esprit, distingue l'homme du poulet élevé en batterie. Il n'a pas compris. Effrayant.
Nous ne sommes pas différents des nazis. Nous avons même nos sous-hommes, les hommes blancs catholiques de plus de 50 ans.
La différence n'est pas de fond, mais de méthode et d'habillage : désormais, on tue, on massacre et on avilit, avec compassion (fausse), avec douceur, au nom des droits de l'homme. Mais le fond est le même : certains êtres humains sont des proies, des cibles, à cause de ce qu'ils sont. Les hommes n'ont plus de dignité intrinsèque. Au lieu de protéger le faible, on le met à mort parce qu'il est inutile.
Adolf Hitler prétendait avoir gagné la guerre, non militairement mais politiquement. Il devient de plus en plus difficile de lui donner tort.
Notre nazisme deuxième époque finira comme le premier : après énormément de souffrances, de morts et de sang, grâce à un noyau de Résistants.
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