mardi, septembre 11, 2007

Alain Soral

Je viens de découvrir Alain Soral, frère de l'actrice Agnès. Quel dommage qu'il vote FN (ce qui, à mes yeux, prouve une majeure faute dans la réflexion politique et dans les valeurs), car certains de ses propos ne sont pas idiots (il est d'ailleurs heureux qu'une position politique ne disqualifie pas la totalité des propos, n'est-ce pas messieurs les communistes ?).

Il est vrai que je suis enclin à l'indulgence car le politiquement correct et les tabous de la pensée restreinte me pèsent. Je vois donc d'un oeil pas trop regardant qui en défonce les prétendues barrières avec allégresse.

Autant je désapprouve fermement les idées d'Alain Soral, dont certaines comme l'antisémitisme puent carrément, autant je trouve que sa manière de mettre les pieds dans le plat fait du bien.

Il est dommage qu'en France le débat soit si verrouillé qu'il faille être une grande gueule extrêmiste pour pouvoir dire des choses aussi évidentes que les ravages du gauchisme dans l'EN ou les effets pervers de l'assistanat.

Les femmes SDF :



La culture gauchiste :




Les jeunes cons :

2 commentaires:

  1. J'avais déjà vu Soral, et ces videos confirment mon opinion : C'est un violent et arogant personnage. Il se trouve qu'une partie de ses réflexions tombe juste, mais c'est largement gâché, je trouve, par le ton qu'il emploie.
    Très désagréable.
    Soral, ou quand la forme efface le fond

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  2. Nous en sommes là en France: l'expression et, par la même occasion, la réflexion sont à ce point affaiblies par les tabous qu'il faut être une grande gueule pour oser sortir du politiquement correct. Et, évidemment, le débat avec des grandes gueules ne va pas très loin, d'où notre croissante pauvreté intellectuelle.

    Un exemple : Soral parle de la mixité à l'école, explique que c'est récent, principalement du aux contraintes budgétaires de la "massification" de l'enseignement, et peut-être pas indispensable.

    Aussitôt, nos thuriféraires du progrès qui fait rage lui clouent le bac en le traitant de réactionnaire, la puissance des hurlements étant inversement proportionnelle à la qualité des arguments.

    Chez les Américains, des cons ignares, c'est bien connu, ce débat a lieu suivant diverses considérations :

    > les garçons étant moins matures que les filles à âge égal, la mixité pourrait bien les défavoriser

    > la pédagogie est sexuée : il y a souvent besoin d'être plus autoritaire et plus explicatif avec un garçon. La pédagogie "molle" actuelle favoriserait aussi les filles.


    Il me semble que ce débat n'est pas idiot : où a-t-il lieu en France ?

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