samedi, décembre 20, 2008

Education : nostalgie

En notre époque de parents fous à lier, qui vivent dans la peur de traumatiser leurs enfants, qui perdent le sommeil à l'idée qu'ils puissent courir le moindre danger, qui les habillent comme des footballeurs américains pour aller au coin de la rue en vélo et qui leur obéissent au doigt et à l'oeil (je caricature à peine, certains parents me semblent bons pour l'asile), rappelons le bon temps pas si vieux :

Nostalgie

C'est mignon.

16 commentaires:

  1. Incités par l’administration et formatés par les IUFM, les profs ont fait à l’école le pendant sociologique de l’enfant roi : l’élève roi, où il s’agit de valoriser et de ne jamais sanctionner (notes correctes, examens réussis). Car le niveau baisse mais les résultats eux ne changent pas. C’est donc que les exigences baissent. Et les élèves qui ne travaillent plus, mais pourquoi travailleraient-ils puisqu’ils ont des notes correctes ?
    Belle responsabilité des profs qui cautionnent et favorisent par là-même cette baisse du niveau des élèves.

    RépondreSupprimer
  2. Quand j'entends que la plus grande crainte des parents des «traumatiser» leurs enfants et des profs de «mettre les élèves en situation d'échec», je ne vois qu'une solution : parents, n'ayez pas d'enfants ; profs, n'enseignez pas.

    La vie est traumatisante, elle se termine par un échec : la mort.

    A partir de cette vérité fondamentale, les parents ont deux missions : protéger, certes, mais aussi élever. Et les profs ont la mission d'instruire.

    Et dans ces deux dernières missions, élever et instruire, il faut toujours demander aux enfants un petit peu plus que ce qu'ils savent faire. Donc c'est «traumatisant». La vie est ainsi.

    L'autre solution est de rester enfant toute sa vie, mais c'est traumatisant aussi.

    RépondreSupprimer
  3. "Rester enfant toute sa vie, c'est traumatisant aussi."

    Toujours ce "vrai" libéral qui "ressent et conclu à la place des autres individus" ! Et si certains avaient fait cette expérience et affirmaient que "pour eux" ça n'a pas été traumatisant ? Et si parmi ceux qui ont été traumatisés dans leur enfance par les méthodes éducatives que vous préconisez vous affirmaient que c'est justement ce traumatisme-là qui les a empêché de mener une vie d'adulte équilibrée ?

    Je ne sais pas si certains méritent l'asile mais en ce qui vous concerne vous semblez tout de même assez "obsédé" par cette question éducative (si au lieu d'écrire tous ces articles sur un simple "blog" vous écriviez un livre vous seriez beaucoup plus lu, dommage de ne pas mettre à profit ce talent !). Et des oeillères indécrochables dans cet "entêtement" à mettre l'humanité entière sur le même moule, refusant d'admettre l'existence de nombreuses "exceptions", de laisser dans l'espace de votre raisonnement une "toute petite place" à l'exception (faire ça, ça n'est pas "fonder son raisonnement sur" l'expérience).

    Autrement dit, vous êtes champion pour remettre en question les autres, mais la remise en question de vous-même....pas très visible ! Alors une fois de plus, ça ne serait pas "un tantinet pathologique" aussi, cette attitude ?

    RépondreSupprimer
  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  5. "Autrement dit, vous êtes champion pour remettre en question les autres, mais la remise en question de vous-même....pas très visible !"

    Je crois que vous n'avez pas bien compris le principe d'un débat d'idées, Tetatutelle.

    Si les idées de quelqu'un vous paraissent fausses, lors d'une discussion, c'est à vous de les remettre en cause. Pas à celui qui vient de les émettre, et qui les a émises pour une bonne raison.

    A condition que vous en soyez capable, évidemment. Que vous ayez des arguments rationnels et convaincants. Qui sont dramatiquement absents de votre intervention, laquelle se résume à: "Ben... c'est pas sûr... qu'est-ce que t'en sais?... dans certains cas oui, pis dans certains cas non... pis moi j'pense plutôt que non."

    La régularité avec laquelle cette pseudo-accusation de "l'absence de remise en cause de soi-même" revient sous les doigts des blogueurs gauchistes dit assez à quel point ils sont dépourvus, eux, de réelles convictions. J'entends par là d'une pensée construite, basée sur des faits, et démontrable.

    En revanche, chouiner parce que d'autres ont une pensée, un savoir, une expérience, ça, ils savent faire.

    Le mépris de la culture, comme toujours. La vraie, pas le cirque subventionné et superficiel qui se présente comme tel, naturellement.

    Le mensonge gauchiste que tout se vaut, que chacun peut bien dire ce qu'il veut, à condition de ne pas le dire trop fort -- et surtout de dire la même chose que les autres.

    RépondreSupprimer
  6. J'avais oublié les caisses à savon. Qu'est-ce qu'on a pu se marrer avec ça...

    Merci pour ces deux minutes de nostalgie. C'est vrai qu'on rigolait bien (malgré bleus et bosses!!).

    RépondreSupprimer
  7. Tetatutelle,

    Comme l'indique Bob, je veux bien me remettre en cause, à condition que l'on me fournisse des raisons convaincantes pour cela.

    La conception de l'éducation que je défends repose sur des données fondamentales de la nature humaine (la procréation, la finitude, la mort) et a été validée par des siècles d'expérience.

    La conception de l'éducation que vous me proposez repose sur des élucubrations et a derrière elle trente ans de ce qui apparait de plus en plus clairement comme un échec éducatif.

    Vous êtes sûre que c'est moi qui dois me remettre en cause ?

    RépondreSupprimer
  8. 50, 60, 70 ?
    J'ai grandi dans les années 80 et je me reconnais encore assez la-dedans

    RépondreSupprimer
  9. Par ces "autres" en question que Franck est champion pour remettre en question, j'évoquais ceux qu'il accuse sur ce blog de soit-disant mal élever leurs enfants (donc des gens de "son entourage"), non de "nous-mêmes" qui dialoguons avec lui.

    Votre intervention, laquelle se résume à: "Ben... c'est pas sûr... qu'est-ce que t'en sais?... dans certains cas oui, pis dans certains cas non... pis moi j'pense plutôt que non."

    Mon intervention n'est pas ça du tout ! C'est tout à fait "rationnel et convaincant" que d'opposer une culutre "d'expérience" à celle des idées abstraites. Ce que je demande à Franck est tout simple : laisser un droit de cité au "témoignage personnel", chose qu'il refuse avec un acharnement "obsessionnel", je maintiens. Si quelqu'un vous dit : "Mes parents m'ont éduqué selon la méthode traditionnelle et ça m'a trauamtisé", que pouvez-vous lui répondre ? L'accuser d'être trop sensible ? Mais si c'est sa "nature", qu'est-ce qu'il peut contre ça et "qu'y pouvaient ses parents" ?

    RépondreSupprimer
  10. Reprise après interruption involontaire.

    Si le témoignage d'un tel adulte vous laisse insensible, voilà qui est bien fort regrettable ! Mais c'est effectivement néanmoins chose possible, malheureusement ! Mais mettez-vous maintenant à la place du père "d'un tel enfant". Vous l'entendez journellement se plaindre de sensations désagréables et le voyez aller uriner au moins dix fois par jour (réactions kinesthésiques, le "sensualisme" étant une branche du libéralisme, petit rappel au passage !...), ces symptômes étant directement provoquées par vos manières d'agir avec lui (parce qu'il le dit lui-même et que vous êtes bien forcé de le croire après des tests médicaux n'ayant relevé aucune anomalie d'ordre "physique"). Que faites-vous ? Vous continuez ainsi ? Très bien. Sa majorité légale arrive et rien ne change : il urine encore et continue à souffrir sensoriellement. Les employeurs (pas cons) s'apercevant du truc, ne l'embauchent pas. Tout ça se termine à la MDPH (ex-COTOREP) avec une orientation en ESAT (ex-CAT) : belle réussite éducative, ça va sans dire ! Alors arrivé à ce point culminant, que faites-vous ? Pas trente-six attitudes possibles, "deux seulement" : soit jouer les pères tout-puissant qui n'ont rien à se reprocher en continuant toute sa vie durant à accuser sa "tête de cochon qu'a toujours refusé son bien, ces symptômes simulateurs n'étant qu'une "désobéissance inconsiciente et détournée à son éducation", en prenant ainsi le risque certain d'une rupture relationnelle parce qu'il a à présent le droit de vous dire zut (à un défenseur de la famille, ça devrait "logiquement" donner à réfléchir...), ou alors trancher dans "votre propre tête de cochon" pour vous résigner enfin au fait que "vous vous êtes trompé avec lui" et que cette erreur-là contrairement à beaucoup d'autres n'est pas humaine parce qu'elle a brisé une personnalité et gâché l'existence d'un individu (et c'est individu c'est "votre propre fils (ou fille)" pour lequel(laquelle) vous aviez un "projet de vie florissant" et curieusement c'est un "échec flagrant" qui s'est produit à la place !... ): tout ceci pour une stérile application de "principes philosophiques" (patriarcaux) !

    Par ailleurs "je n'ai rien de gauchiste", sans quoi je ne m'exprimerais pas des blogs libéraux ("celui-ci soit-disant" libéral). Je me balade "entre le social-libéralisme et le libéralisme de gauche", faute de l'existence en France du moindre groupe de géolibertariens dans lequel j'aurais pleinement ma place. Le "gauchisme" évoque pour moi le marxisme, l'anarchisme et l'altermondialisme, extrêmismes menant, par un chemin différent, au "même port que l'ultralibéralisme et le patriarquisme", à savoir : la négation de l'individu ! En effet "l'uniformisation des personnes", entre autre par votre cher moyen éducatif, n'est rien d'autre qu'"une forme de collectivisme", aussi dure et "traumatisante" que le marxisme (ne vous en déplaise !). Vous vous croyez des "amoureux de la liberté" en prônant pour l'être humain "une existence programmée et prédestinée par ses parents", et "la même pour tous" : tous "les mêmes idées" (sous prétexte que "tout n'est pas bon à dire"), "les mêmes comportements", "les mêmes coiffures", "le même mode de vie", les mêmes ceci, les mêmes cela....

    Vous pouvez fournir vos adresses à qui cherche une "initiation à la pensée contradictoire" !

    RépondreSupprimer
  11. Un des premiers traumatismes de l'homme c'est sa naissance. Le second c'est la découverte de sa propre fin. Entre les deux, il faut essayer de trouver un moyen de vivre avec ses peurs, ses joies, ses souffrances, ses espoirs, bref un super programme.

    Tetatulle : qu'avez-vous contre le patriarcat ? Vous semblez sensible à toutes ces théories fumeuses des branlistes de gôôche pour qui patriarcat rime avec domination masculine. Même avec des exagérations, c'est un modèle qui a fait ses preuves. Ce sont les marxistes qui ont affirmé que les sociétés les plus anciennes étaient matriarcales, or rien n'est plus faux et pas l'once d'une preuve n'a été apportée à ce jour.

    On est donc toujours dans le délire égalitariste qui postule qu'hommes et femmes sont interchangeables. Si les femmes veulent l'égalité avec les hommes pour les tâches ménagères, pourquoi les hommes ne demanderaient-ils pas par exemple l'égalité pour le paiement des notes de restaurant (93 % des notes de restaurant sont payées par les hommes et bizarrement les femmes n'y trouvent absolument rien de choquant)?

    RépondreSupprimer
  12. Houlàlà. Quel pastis.

    Tetatutelle, vous confondez psychiatrie et instruction, éducation familiale et instruction scolaire, relations familiales et politique, un cas pathologique et isolé avec une situation de masse...

    Le principal défaut du système scolaire dans les pays occidentaux n'est pas de produire des pisseurs compulsifs, que je sache. Et ce n'était pas non plus le problème, réel ou allégué, de l'école "traditionnelle" d'avant 1968.

    Merci de réfléchir un peu avant d'insulter les gens parce qu'un problème d'ordre privé vous tient à coeur.

    RépondreSupprimer
  13. Bob, pourriez vous me contacter à mon adresse perso fboizard[at]usa.net ?

    ****************
    Le patriarcat comme système d'oppression des femmes est une invention récente des féministes.

    Dans les couples, l'apparence du pouvoir, souvent concédée comme un hochet par la femme à l'homme, est très différente de la réalité du pouvoir.

    Et c'est vieux comme le monde. Ce n'est pas pour rien qu'un proverbe aussi ancien que la langue française dit «Ce que femme veut, Dieu le veut».

    La sagesse populaire, forgée par les âges, est plus subtile dans le domaine des mœurs que les constructions intellectuelles qui n'ont souvent que l'apparence de l'intelligence.

    RépondreSupprimer
  14. @ Robert Marchenoir :

    "Merci de réfléchir un peu avant d'insulter les gens parce qu'un problème d'ordre privé vous tient à coeur."

    Nous y voilà !! C'est donc bien ce que je disais et répète encore : vous fondez votre politique exclusivement sur une situation "générale", en laissant totalement pour compte les "cas particuliers" ! Et bien encore une fois ne vous en déplaise, "le PS en personne" ne raisonne pas et ne décide pas autrement que de cette manière, alors de grâce cessez de vous dire "libéraux" !!! Ou alors "prouvez et expliquez que libéral n'est pas synonyme d'individualiste", je vous suivrai alors un peu mieux. Car moi je considère que le rôle d'institutions "libérales" (dans le sens que "je" donne à ce mot) doit justement consister à essayer d'éviter au maximum de voter des lois de nature à fabriquer des cas particuliers victimaires. Or, je sens "très fort" que si Franck Boisard arrivait au pouvoir, il imposerait par la loi ses préceptes pour élever les enfants ! Et là, qu'ils les partagent ou non, les parents de "tous" les enfants, quels qu'ils soient, fragiles ou pas, seraient bien forcés de s'y conformer car la loi on est obligé de l'appliquer, content ou non. "Certainement" qu'il n'est pas libertarien (précision de sa part dans un autre article) et "il ne le sera jamais" ! Car qui dit absence d'Etat dit absence de législation et en l'absence de législation il serait bien obligé de laisser les parents éduquer leurs gosses commme ils le voudraient et ça, ça ne lui convient pas ! Le libertarisme n'est donc pas un système pour les dominateurs car "un dominateur a besoin de l'Etat" pour imposer ses idées par la force. Il pourrait certes toujours tenter de dominer sur sa famille et son entourage proche (voisins, amis, collègues) mais avec le risque "plus que bien réel" de voir rappliquer 500 personnes pour prendre leur défense, alors je crois que beaucoup y regarderaient à deux fois ! L'Etat n'est jamais que "une façon" d'organiser le secours et la protection des plus faibles. Si cette organisation n'existait plus, ce n'est pas ce qui arrêterait le combat des mouvements de défense des plus faibles ; et ils auraient même "beacoup plus vite fait que la justice" dont les procès nécessitent des mois de procédure ! Il ne serait pas impossible de voir "les rôles inversés", de voir un bonhomme "ne pas oser bouger devant sa bonne femme" : on "rigolerait un petit peu" !
    Bref, je m'éloigne du sujet mais je crois que c'est de temps en temps nécessaire...

    Certainement que l'école "moderne" ne produit pas d'enfants traumatisés ! Heureusement que "entre les deux époques" (années 70 et 80) elle était là pour constituer "le refuge des enfants aux pères trop durs" ! Des ados "beaucoup mieux compris par leurs profs que par leur famille" et des familles qui critiquent les profs journellement et les traitent de "cons" ça existe, "je l'ai vécu personnellement" ! Il était "grand temps que la famille évolue" car "l'école l'a devancé au cent mètres" !

    @ Théo :

    Vous me faites "éclater de rire avec vos notes de restaurant !!!" Naïf (ou faux-naïf !) que vous êtes, mais vous ne savez pas que c'est justement le machisme qui l'a imposée cette situation-là ! Par ce vieux principe débile qui stipule (soit-disant par "galance") que "un homme doit toujours tout payer à sa fiancée" : les places de restaurant, de cinéma pour terminer par les alliances du mariage ? Pour quel raison la femme n'aurait pas ces obligations envers l'homme ? Ceci repose sur quel principe ? Je m'interroge encore. Et c'est justement "le féminisme" qui avait tout réglé dans cette affaire : en permettant à la femme d'occuper un emploi sans l'accord de son mari, elle acquiert "l'indépendance suffisante pour financer sa part" : comment peut-elle payer quoi que ce soit avec l'argent qu'elle n'a pas ? Et si ce problème se rencontre à nouveau aujourd'hui, c'est parce qu'il y a celui du chômage et quand dans un couple c'est la femme qui subit ce fléau elle est naturellement "à nouveau forcée" (mais sûrement pas consentante !) de vivre sur son mari.
    Bien sûr hommes et femmes sont interchangeables, beaucoup de femmes font carrières dans l'armée et l'ancienne ministre des sciences est montée dans l'espace !!! Que vous faut-il de plus pour vous convaincre ??? C'est que ça vous fait... "suer" (pour rester polie), c'est tout ! Une fois de plus je me moque "éperdument" des considérations abstraites, de savoir "à quoi ressemblait les civilisations anciennes" (ça me fait une belle jambe, je n'y vis pas !).

    @ tous :

    Je suis une EMPIRISTE RADICALE, pour moi c'est : "ce que je vois", "ce que j'entends", "ce que je vis" et surtout "ce que je sens" ! C'est "la raison par excellence" pour laquelle je n'arrive pas à m'entendre avec vous, parce que "je procède à l'inverse de vous". Alors que vous vous situez dans une démarche "d'adhésion" (vous lisez des bouquins de doctrines et en choisissez une à laquelle adhérer), moi je suis à contrario sur une démarche "d'introspection-conclusion" (après un travail de réflexion "sur moi-même" qui m'a fait conclure que j'ai "telles idées personnelles", j'essaie de voir "quelle(s) doctrine(s) se rapproche(nt) le plus de ces idées-là.

    RépondreSupprimer
  15. « pour moi c'est : "ce que je vois", "ce que j'entends", "ce que je vis" et surtout "ce que je sens" ! »

    Votre expérience personnelle ne peut être votre seule source et référence pour vous forger des opinions et/ou des convictions.

    C’est ce que Boudon appelle les déformations de position et les effets de perspective qui vont avec. Par exemple quand on constate des relations de cause à effet sous ses yeux et qui semblent en contradiction avec une explication générale. Et du coup naissent des convictions sous le coup d'angles de vue particuliers qui occultent la globalité d’un phénomène et sa compréhension.
    C’est le point de vue de ceux « qui sont bien placés pour savoir » (comme il le remarque, beaucoup d’acteurs sociaux et économiques sont « bien placés pour le savoir »). Boudon donne plusieurs exemples pertinents et remarque la difficulté de se dégager de ce point de vue auquel on peut être rivé.

    RépondreSupprimer
  16. "Votre expérience personnelle ne peut être votre seule source et référence pour vous forger des opinions et/ou des convictions."

    Ce n'est là qu'une "opinion personnelle". Vous ne pouvez imposer à personne, dans un "pays libre", de fonctionner de cette manière. Cette affaire-là commençant sérieusement à m'agacer, je vais oser dire crûment : j'ai "décidé" de fonder mon opinion exclusivement sur mon expérience personnelle, et ceux à qui ça déplaît je m'en tape ! Je ne les oblige pas à m'intégrer à leur débat ; par contre ils affronteront ma révolte si leur discussion se transforme un jour en "décision" de laquelle je serai personnellement victime.

    "Par exemple quand on constate des relations de cause à effet sous ses yeux et qui semblent en contradiction avec une explication générale."

    Le fait que ces relations s'avèrent en "contradiction avec une explication générale" est la preuve la plus parfaite qu'il exsite des "exceptions à cette dernière" ! Général n'est pas synonyme "d'absolu", c'est cette confusion qui est faite en politique. Le problème est que rien n'est plus "traumatisant" (pour reprendre le thème de cet article) pour une personne se trouvant dans ce cas que de se voir "imposer en force" la règle générale !! C'est pourquoi je plaide en faveur d'un "général" qui ne serait dorénavant "rien d'autre que l'addition des cas particuliers". C'est MON IDEAL, la cause, et je dirais même "l'unique cause" pour laquelle je me bats (et désespérément bien seule !), car "elle engloge toutes les autres causes". En effet, le jour où on aura réussi à satisfaire "chaque individu", qu'importera-t'il d'appartenir à un sexe, une race, ou une classe sociale ? Si je suis satisfaite en tant qu'individu(e), le le suis de fait en tant que femme, pauvre, handicapée....
    Encore une fois, c'est cela "ma conception personnelle du libéralisme", la vôtre (à tous sur ce blog) me paraissant bien étrange...

    RépondreSupprimer