Les humains sont de plus en plus nombreux et vivent de plus en plus dans les villes.
Cette concentration et ce nombre posent évidemment des problèmes d'environnement.
L'écologie doit avoir pour objectif le bien-être des hommes. La nature, d'accord. Mais l'homme premier servi.
Prenons nous le bon chemin ?
Disons le nettement : les problèmes écologiques globaux, ça n'existe pas, ou si peu.
Je sais, cette affirmation va directement à l'encontre de la propagande médiatico-politique pour laquelle l'enjeu n'est jamais moindre que la survie de la planète elle-même.
C'est de l'enfumage politique : plus le problème est gros, étendu et global, plus les gens chargés de le résoudre ont de pouvoir. C'est pourquoi les écolos, qui cherchent l'influence et le pouvoir, ont intérêt à nous terrifier avec des apocalypses écologiques plus gigantesques et plus globales les unes que les autres.
Pour ce mensonge éhonté, martelé, crié, corné à nos oreilles nuit et jour, je vomis les écolos. Et, afin de couronner cette hypocrisie, on nous prétend que ça serait pour notre bien, mais, là-dessus, du moins, nous savons à quoi nous en tenir : «l'homme n'est ni un ange ni une bête et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête».
La réalité est très différente. Je le répète, les vrais problèmes écologiques sont locaux, à la dimension d'une ville, quelquefois d'une région, très rarement plus. C'est la rivière polluée, l'usine qui fume, la décharge à ciel ouvert, l'éolienne qui enlaidit le paysage, etc.
On dit souvent qu'en France il y a trop de niveaux administratifs et qu'il faudrait supprimer la région ou le département. J'ai longtemps penché naïvement du coté des politiciens pensant que «big is beautiful» (plus d'impôts, plus de pouvoir, plus de sous-fifres) et que le département devait disparaître.
J'ai changé d'avis. Ce sont désormais à mes yeux les régions qui doivent disparaître. Et l'argument de l'écologie de proximité n'est pas innocent dans ma volte-face.
Vous voyez bien que l'écologie que je dessine n'a rien à voir avec le barnum médiatique du même nom. Peut-être qu'un jour les écolos de pouvoir s'étant discrédités, elle aura droit de cité.
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et puis les départements sont vraiment ancrés dans les têtes.
RépondreSupprimerSoyons maistriens avec retard certes mais quand même.
assez d'accord avec ton analyse, je préciserai juste:
RépondreSupprimerPourquoi ne pas se débarrasser à la fois des départements et des régions?
les soit disants écolopolitiques pensent localement(mon nombril, être élu ) et veulent agir "globalement" alors que le seul moyen de s'en sortir, c'est d'agir localement, sur notre environnement, par définition, ce qui nous entoure, en essayant de tenir compte et d'anticiper les répercussions plus lointaines: sur les autres, ailleurs, plus tard...
http://www.lecri.fr/2009/09/24/et-si-on-supprimait-a-la-fois-le-departement-et-la-region
RépondreSupprimerDésolé pour l'incongruité mais avez-vous lu ceci, Franck?
RépondreSupprimerHadopi
J'en rajoute une couche désolé mais je ne peux y résister!
RépondreSupprimerBien pensance
"Désormais, un directeur de la publication ne peut plus être tenu responsable de ces messages, dans des affaires de diffamation par exemple, s'il n'est pas fait la preuve qu'il en avait «effectivement connaissance» avant leur mise en ligne ou qu'il n'a pas «agi promptement pour [les] retirer», une fois informé. "
RépondreSupprimerÇa promet...
Il faudrait demander à ces journaleux du Fig' de relire leur copie... incroyable le nombre de coquilles et de syntaxe défaillante..
Dans le droit fil de ce post, celui-ci m'a bien plu:
RépondreSupprimerhttp://www.causeur.fr/delivrez-nous-des-precautionneux,3183
Quant à l'idée de la surpression des régions ou des départements, pour le moment, elle agite surtout ceux qui en vivent à bon compte soit à travers des mandats soit à travers les subsides dispensés (emploi - pas travail notez bien - allocations diverses, etc. Enfin tous ceux qui vivent du clientélisme). Dans un pays drogué à l'étatisme, une suppression serait-elle le signe d'un début de sevrage?
Même si je vois bien votre agacement (qui est le mien aussi) de l'outrance écologiste.
RépondreSupprimerJe pense pas que vous soyez radicalement différent des écolos dans votre discours. L'aspect local et global sont bien présents dans leur communication.
Personnellement, je pense que les problèmes globaux, dus à l'échelle sont nombreux. Ils sont dus à l'homme, cela ne peut se discuter, d'ou le focus des écolos.
Quant à mettre une hierarchie, un favoritisme, c'est un vaste sujet.
Note : votre rapprochement avec les départements et les régions est curieux, je vois pas le rapport...
«Note : votre rapprochement avec les départements et les régions est curieux, je vois pas le rapport...»
RépondreSupprimerJ'ai peut-être été un peu elliptique. A partir du moment où on considère que l'écologie est une juxtaposition de pbs locaux, les structures publiques locales deviennent une question essentielle.
Grotesque. Je ne suis absolument pas d'accord.
RépondreSupprimerLa destruction de la faune marine, par exemple, ça n'a rien de local. Autre exemple, la déforestation n'est pas non plus un problème purement local, puisque les activités pour lesquelles on déboise sont généralement exportatrices.
vous y allez fort.
RépondreSupprimerLes rares évènements globaux existants sont hors de portée de l'être humain.
C'est bien la somme de multiples actions locales, d'acteurs insignifiants, qui font le comportement global du système.
La difficulté, c'est de savoir ce qui est profitable ou néfaste, localement.
Exemple : localement arracher 50% des arbres n'est pas préjudiciable.
Or si tous les acteurs arrachent 50%, cela devient un problème écologique global.
Donc c'est tout sauf grotesque, mais ça implique que chaque acteur doit avoir une parfaite conscience écologique localement et globalement.
C'est le but ultime des écolos. Etre eco-responsable unitairement.
«Grotesque. Je ne suis absolument pas d'accord.»
RépondreSupprimerCe qui est grotesque, c'est d'imaginer que vous puissiez vous montrer respectueux avec quelqu'un qui a des opinions différentes des vôtres. Prochain message sur ce ton : à la poubelle.
Sur le fond, réfléchissez (si vous êtes assez humble pour cela) : les problèmes que vous dites globaux sont-ils vraiment des problèmes et sont ils vraiment globaux ?
Par exemple, les histoires de biodiversité sont une vaste fumisterie (encore une).
D'ailleurs, ça me fait penser que Courtillot en parle dans sa conférence de Strasbourg.
La déforestation, que vous citez, en quoi est-ce un problème global ? En quoi est-ce un problème pour la France qu'il y ait moins d'arbres au Brésil ?
L'érosion et la stérilisation des sols est bien un problème local.
Ma chère,
Ce n'est pas un problème local de couper les arbres ?
Eh bien, couper les arbres est je pense une question de définition de propriétés sur les fôrets. Bien souvent, les entrepreneurs ont le droit de couper mais ne permet pas de posséder la forêt. Conclusion : on coupe à tire larigo pour éviter de perdre une affaire et peu importe ce qui se passera quand la concession sera terminé. Tandisqu'un propriétaire forestier, lui aura tout intérêt à faire en sorte que son bien continue à produire des arbres!
RépondreSupprimerEt, donc, le problème devient à nouveau local.