dimanche, février 21, 2010

Les grands gagnants de l'émancipation des femmes : les hommes !

Avant que nous décrétions que nous sommes géniaux et que nos ancêtres étaient des cons, les femmes avaient un statut particulier, par certains cotés inférieur, et les hommes des devoirs envers elles.

Heureusement, du haut de notre intelligence, nous avons balancé toutes ces vieilleries à la rivière.

Faisons le bilan :

> au nom de l'autonomie et de l'égalité, les femmes ont gagné le droit, qui est vite devenu un devoir, de travailler. L'homme est délivré de l'obligation de subvenir seul ou principalement aux besoins du ménage.

> toujours au nom de l'autonomie et de l'égalité, les femmes ont perdu le droit de réclamer des protections particulières. La galanterie ? Pouah ! C'est macho. Maintenant, c'est permis de claquer une porte à la gueule d'une femme.

> mais, en vertu de l'inertie des habitudes, les femmes font encore de très loin la part essentielle des tâches ménagères, et ça change très peu et je ne vois pas comment ça pourrait changer plus (sauf à ce que l'Etat et la loi soient encore plus totalitaires et s'immiscent encore plus dans l'intimité des familles).

Bref, l'émancipation féminine, c'est tout bénéfice pour les hommes.

Bien sûr, il y a quelques inconvénients : les femmes modernes qui se comportent comme des hommes sont telles que, désormais, beaucoup d'hommes préfèrent l'original à la copie et se font pédés. On ne peut pas tout avoir.

On nous bassine aussi avec les quotas, mais je ne me fais pas trop de soucis, les hommes sauront défendre les vraies places de pouvoir.

La société est constituée d'un tissu fin et délicat qu'il n'aurait fallu toucher qu'avec circonspection et modestie, qualités absolument inconnues de nos maîtres raisonneurs.

Et voilà où nous en sommes. En tant qu'homme, je dis : merci les féministes.

10 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  2. Dire que les gens se font "pédés" au cause du féminisme, c'est un peu audacieux. Et c'est surtout très méprisant pour vos lecteurs homosexuels. Mais bon, j'oubliais que vous n'aviez aucunes limites et que votre haine du politiquement correct vous pousse parfois dans des retranchements malsains.
    J'espère sincèrement pour vous que vous n'aurez pas d'enfant homosexuel. C'est une situation très pénible lorsque l'on est homophobe (mais vous allez me répondre que vous n'êtes pas homophobe, mais juste un petit peu dégoûté par la culture gay et les gens qui s'en****)

    RépondreSupprimer
  3. «Dire que les gens se font "pédés" au cause du féminisme, c'est un peu audacieux. Et c'est surtout très méprisant pour vos lecteurs homosexuels.»

    Audacieux, je veux bien, mais pourquoi méprisant ? Et est-ce faux ?

    «J'espère sincèrement pour vous que vous n'aurez pas d'enfant homosexuel.»

    Moi non aussi, mais si ça arrivait, je ferais avec.

    «C'est une situation très pénible lorsque l'on est homophobe»

    Vous avez bien raison d'apporter la nuance que vous apportez ensuite : je n'aime pas les homosexuels, mais je ne les déteste pas non plus, je m'en fous.

    Ce sont eux qui envahissent l'espace public avec leurs campagnes et leur propagande et qui me forcent à m'intéresser à eux.

    Presque chaque fois que je vais au cinéma, il y a une histoire d'homosexuels. Ai-je le droit de considérer que c'est exagéré ou est-ce un signe d'homophobie qui mérite le lavage de cerveau ?

    RépondreSupprimer
  4. "Ce sont eux qui envahissent l'espace public avec leurs campagnes et leur propagande et qui me forcent à m'intéresser à eux."

    Dans de nombreux pays, l'homosexualité est interdite et la sodomie est considérée comme un crime passible de la peine de mort. Durant la seconde guerre mondiale, les régimes fascistes ont zigouillé plusieurs milliers d'homosexuels. Généralement, quand des individus se mobilisent pour se faire entendre sur la place public, c'est qu'ils se sentent menacés et qu'ils savent à quel point leur liberté est fragile.
    Dans les cours de récréation, se faire traiter de tapette ou de fiotte, c'est la pire chose qui puisse arriver à un enfant. On est donc obligé de jouer les durs en se bastonnant ou en racontant des histoires un peu crado.
    S'il n'y avait pas toute cette "propagande" gay, les pères de famille continueraient d'apprendre à leur fiston à cogner dur pour ne pas ressembler à une "tarlouze" au physique efféminé.
    Tout ça pour dire que la "propagande" gay n'a pas que des effets pervers et que l'on profite tous un petit peu (même les hétéro) de l'activisme de la communauté gay.

    "Presque chaque fois que je vais au cinéma, il y a une histoire d'homosexuels."

    Ça dépend quels films vous allez voir. C'est sûr que si vous allez voir une comédie sentimentale franco-parisienne qui se passe dans le 16ème arrondissement, vous risquez de tomber sur des histoires d'homo. Mais c'est parce que beaucoup d'homosexuels travaillent dans le milieu du showbiz français, donc forcément, ça se reflète sur l'écran....
    De même, quand vous regardez une comédie hollywoodienne, tous les protagonistes sont juifs pour la simple et bonne raison que les juifs sont la communauté dominante dans le showbiz américain. Peut-on leur en vouloir pour ça ? Non, parce que les juifs sont beaucoup plus talentueux (et beaux) que le reste de la population américaine.

    RépondreSupprimer
  5. «Non, parce que les juifs sont beaucoup plus talentueux (et beaux) que le reste de la population américaine.»

    Je crois que c'est ce qu'on appelle du racisme (même si il est positif) !

    RépondreSupprimer
  6. C'est un jugement purement subjectif.
    J'ai le droit de penser cela non ?

    RépondreSupprimer
  7. Bien sûr. Vous avez à mes yeux parfaitement le droit d'être raciste :-)

    Vous savez que j'abhorre la censure.

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour Franck,

    Je me risque à faire un commentaire sur le sujet ô combien délicat que vous nous proposez.

    Je viens de voir en outre que vous avez sévis - y compris au sens éducatif du terme - sur le blog de NAtacha Ponly c'est ici et vos réponses renforcent mon atermoiement.

    Je ferai une dichotomie, d'un côté le légal, de l'autre le concrêt.

    D'un point de vue légal, accorder
    l'émancipation de la femme au travers du droit de vote, de l'égalité devant la loi - pas de minorité ad vitam aeternam -, égalité économique - pas de demande du mari pour l'ouverture d'un compte -, etc. relève du simple respect de l'individualité de la femme, sujet pensant et autonome.
    De ce point de vue là, elles y ont sans doute gagné, mais uniquement une chose normale : être traitée en adulte responsable.

    En revanche, sur un plan plus concret, au sens interaction quotidienne professionnelle ou personnelle, je crains de ne devoir vous suivre. La fin de la galanterie ou de la courtoisie m'apparaît - à ma femme aussi, mais ce n'est sans doute pas représentatif - comme une perte dommageable. Les méandres de l'amour courtois, pour codés et quelque peu hypocrites qu'ils fussent, avaient cependant un charme propre et imposaient tout au moins à l'homme de canaliser ses élans brutes de testostérones.

    A mon sens, l'écueil que vous soulignez pourrait rentrer dans le cadre hélas trop classique en ce moment de l'absence de distinction entre égalité et égalitarisme.

    Petite anecdote sans valeur peut être, un mien oncle me rappelait qu'au temps de la libération sexuelle, cette idée fut utilisée pour justement assouvir une certaine faim sexuelle masculine : les filles qui refusaient étaient soit coincées, soit prudes, mais en tous les cas démodées, has been.
    Brassens n'avait décidément pas tort lorsqu'il chantait le mouton de Panurge

    Cordialement

    RépondreSupprimer
  9. Je ne dis pas que la disparition de la galanterie est bien. Je dis qu'elle dispense les hommes de certains devoirs envers les femmes. Il y a une certaine ironie dans mon propos.

    Je pense que nous surévaluons le juridique.

    Les anciennes moeurs me semblaient plus fines. Certes, les femme avaient un statut juridique inférieur, mais, en contrepartie, les hommes avaient des obligations sociales vis-à-vis d'elles, obligations dont ils sont maintenant délivrés. Je ne suis vraiment pas sûr que les femmes aient gagné au change.

    Cela, c'est du point de vue individuel, pour chaque homme et pour chaque femme. Et je ne pense pas que le problème le plus grave soit là. Il n'y a pas que les individus, il y a aussi la société.

    Et du point de vue de la société, le résultat est beaucoup plus net : la société y a perdu, puisque, par manque d'enfants, elle est ménacée dans sa pérennité.

    Nous assistons à une substitution de populations (les populations conqérantes amenant naturellement leurs moeurs avec elles, on ne saurait honnêtement le leur reprocher puisque nous avons abandonné toute exigence d'intégration), substitution dont notre manque de fécondité, du en grande partrie au féminisme, est une cause majeure.

    Comme je le répète trop souvent : cinquante ans de combat féministe qui se terminent par le refus d'interdire la burqa, il y a quand même de quoi se poser quelques questions sur l'intelligence du féminisme.

    RépondreSupprimer
  10. "c'est qu'ils se sentent menacés et qu'ils savent à quel point leur liberté est fragile."

    Mais menacés par qui et par quoi ?

    Ils se mobilisent aussi et avant pour participer à la grande fiction de l'Etat, et en retirer de substantiels avantages.

    RépondreSupprimer