lundi, mai 12, 2014

Brague : la sécularisation et la haine du catholicisme

Une remarque de Rémi Brague dans Modérément Moderne.

Le mot «sécularisation» désigne au XIXème siècle la nationalisation des biens du clergé, à l'exemple français, par différents pays européens.

Or, comme l'a démontré Burke dés les débuts de notre glorieuse révolution, cette nationalisation n'a aucune base ni morale ni juridique, c'est du vol, de la spoliation pure et simple.

Brague suggère qu'un des ressorts de l'anti-catholicisme des gauchistes pourrait être le sentiment de culpabilité inconscient : de même qu'on peut haïr quelqu'un pour le bien qu'il vous a fait, on peut haïr quelqu'un pour le mal qu'on lui a fait.


Allez, juste pour le plaisir (et aussi parce que je ne peux pas blairer les mondains à la Ferry (1), j'ai une connaissance dans le même genre, un ça me suffit) :



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(1) : voici un commentaire écrit il y a trois ans mais dont je ne renie pas un mot :

La fausse droite, les faux durs, les Giscard, Chirac, Sarkozy, Ferry, sont pires que la gauche. Car ce sont eux, en laissant croire qu'il n'y a pas d'alternative à la bien-pensance, qui désespèrent les Français, leur donnant l'impression d'être enfermés dans une impasse entre blanc bonnet et bonnet blanc. Ce sont, selon l'expression de P. Muray, les passeurs des idées de gauche, comme il y a des passeurs de drogue.

Les gauchistes au moins sont francs, on sait ce qu'ils aiment et ce qu'ils détestent. Mais des types comme Ferry ou Koz qui défendent l'immigrationisme avec l'air de ne pas y toucher n'ont même pas le mérite de la franchise. Ce sont des veules comme on en trouve lors de toutes les invasions. Ils feront de très bons collabos tout en nous expliquant que c'est la politique du moindre mal et que, certes ils collaborent mais qu'ils gardent leur petite conscience bien propre pour eux.

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