jeudi, décembre 04, 2014

J'aime tellement l'Allemagne que je préfère qu'il y en ait vingt

Entretien sanglant pour Atlantico d'Eric Verhaeghe, à contre-courant des imbécilités proférées en mode automatique par nos medias et nos politique «l'amitié franco-allemande», «l'Europe notre unique avenir, l'union fait la force» ...

Je vous rappelle ce que je pense des abrutis européistes par une auto-citation :

La solidarité n'est qu'une perversion de la charité chrétienne, l'Europe une perversion de la chrétienté.

Un ami parle à Brague d'un président de la république qu'il a connu : «C'est un salaud : il ne croit en rien». Il ajoute, pensant atténuer son jugement, «Il croit en l'Europe». Rémi Brague se demande si cela atténue vraiment le jugement, si croire en une Europe anhistorique et déculturée n'est pas au contraire la forme ultime du nihilisme politique.

L’Allemagne prussienne n’est pas notre alliée

Je ne connais pas bien l'Allemagne. En revanche, je connais bien notre histoire. Je sais que les rois de France se sont toujours efforcés d'entretenir les divisions allemandes et qu'une des catastrophes de notre sanglante révolution est d'avoir uni les Allemands contre nous.

Verhaeghe est un socialiste mais je le suis quand il préconise que la France fasse, enfin, jouer ses atouts dans la lutte contre l'hégémonie allemande. Bien sûr, il n'y a aucune chance que cela arrive : notre classe dirigeante est bien trop conne, inculte, dépourvue de profondeur historique, pour remettre en cause le dogme européiste (qui, de toute façon, la sert, à nos dépens).

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