Jacques Sapir souligne les contradictions du gouvernement :
Le porc, le gouvernement et l’Euro
Je suis beaucoup plus libéral que Jacques Sapir : je n'en ai rien à foutre que des exploitations crèvent parce qu'elles n'ont pas su s'adapter.
En revanche, que des exploitations crèvent parce qu'elles vivent avec une monnaie surévaluée, ça me fout en boule. La contradiction du gouvernement qui plaint les éleveurs tout en serrant la camisole européiste qui les tue est patente.
Je suis d'accord avec la conclusion de Jacques Sapir : entre les éleveurs français, d'horribles franchouillards (dans les éleveurs de porcs, on est sûr qu'il n'y a pas de CPF !) et la préservation de l'idéologie européiste, le choix du gouvernement (et de tous les gouvernements français possibles) ne fait aucun doute.
Pour un européiste conséquent, on s'en fout que les éleveurs français crèvent à cause des éleveurs allemands puisqu'on fait tous partie du même pays (sauf que non, c'est faux, on ne fait pas tous partie du même pays).
C'est pourquoi le gouvernement ne s'en dédira pas : fervent européiste il est, fervent européiste il restera. Et crèvent les éleveurs.
La seule vraie préoccupation du gouvernement n'est pas de sauver les éleveurs, mais de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre sans mettre en cause l'idéologie européiste. Les grandes surfaces paraissaient le coupable idéal, mais la propagande a l'air de faire long feu.
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