Elle dit ce qu’elle a à dire :
- Sur les communistes, qui substituent son nom à celui d’une militante sur une liste de promis aux chambres à gaz, faisant d’une pierre deux coups : sauver une militante, se débarrasser d’une bourgeoise indocile. Elle y échappe par miracle. Julien Freund raconte des histoires similaires de communistes du maquis plus occupés à éliminer les opposants potentiels que les Allemands. Alors hein, « le parti des 75000 fusillés », « les communistes sont différents des nazis parce qu’ils ont de bonnes intentions, eux», je les utilise en suppositoires.
- Sur les Allemands : Brigitte Friang fait 500 km de marche de la mort en avril 1945, il faut avoir 20 ans pour y survivre. Elle explique qu’elle a vu trop d’Allemands dans les camps et en dehors pour que la fable de l’ignorance tienne une minute. Elle ne mâche pas ses mots.
- Sur les Français. Elle est ulcérée par l’attitude des prisonniers français de 1940 qui se la sont coulée douce pendant cinq ans, après une défaite humiliante, dans une Allemagne vidée de ses hommes, qui se targuent de leurs exploits sexuels auprès des Allemandes. cela ne les empêche pas de réclamer le même statut que les survivants des camps de la mort. Les Français de la Libération la déçoivent.
Vous avez compris : des personnalités de ce genre, on a cassé le moule. Elles nécessitent une éducation rigoureuse et libérale et des événements exceptionnels. Nous en sommes à l'éducation laxiste et licencieuse et, si la France est en danger comme jamais depuis Jeanne d'Arc, personne ne semble s'en apercevoir.
Enfin, m'est avis qu'elle serait beaucoup plus célèbre si elle avait eu le bon goût d'être de gauche (Lucie Aubrac, de gauche, qui exerçait une fonction subalterne dans la Résistance est beaucoup plus célèbre que Marie-Madeleine Fourcade, de droite, seule femme chef de réseau).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire