jeudi, avril 18, 2019

L'incendie de Notre Dame à l'heure de Twitter et des blogs









Y en a, il ferait mieux de se taire, mais ils ne peuvent pas s'empêcher :

Frôlé seulement ? Il est gentil.











N'importe quoi

Emmanuel Macron :
« Nous rebâtirons Notre-Dame plus belle encore. »
Personne ne « rebâtira Notre-Dame », puisque l’essentiel du bâtiment est intact, comme les photos le montrent clairement. Et l’on voit là quelle était la suréminente excellence du travail des bâtisseurs de cathédrales.
Ce qui est à refaire, en dehors de quelques morceaux de voûte (notamment la croisée du transept), c’est le toit. Je ne doute pas que la charpente fût un chef-d’œuvre, mais comme personne ne pouvait la voir la perte est du domaine de l’imagination. Si quelqu’un veut voir une belle charpente qu’il vienne voir les halles du Faouët à côté de chez moi… Ou qu’on se souvienne que la charpente de la cathédrale de Reims est en béton, et celle de la cathédrale de Chartes métallique, ce que les visiteurs ne soupçonnent pas…
Quant à l’outrecuidance du « plus belle encore », non seulement elle montre la fatuité du personnage, mais c’est une insulte aux bâtisseurs. Une insulte à la chrétienté. En Allemagne et en Pologne, on a réellement reconstruit des églises. A Gdansk on a reconstruit la plus grande église de brique de la chrétienté, et à Varsovie la cathédrale. On les a reconstruites à l’identique. Personne n’aurait osé dire qu’il les reconstruirait « plus belles encore »…
Enfin un mot de cette immense clameur venant de gens qui se moquent éperdument de ce que représente une cathédrale. Nous sommes dans une société de sensiblerie et d’hypertrophie de l’émotion qui ne croit en rien et qui paraît attendre les catastrophes et les attentats avec avidité, une avidité attisée et cultivée par les médias. Comme un divertissement. Et l’on pleure à la commande, sur n’importe quoi. Sur des dizaines de morts comme sur un toit qui brûle. Nous sommes dans une société où c’est un droit de tuer tous les jours des enfants avant la naissance mais où c’est un drame épouvantable que la charpente de Notre-Dame brûle. De ce bâtiment qui est, comme l’ont immédiatement souligné les médias, un « haut lieu touristique ». C’est cela qui est terrible : voilà un haut lieu touristique qui va demeurer inaccessible un certain temps. Personne ne s’est ému des églises détruites en Irak, notamment à Mossoul où certaines sont plus vénérables que Notre-Dame de Paris, ou à Qaraqosh capitale de la petite Eglise syro-catholique. Beaucoup moins « touristiques ». Mais des vraies églises de la chrétienté d’aujourd’hui. Reconstruites par des chrétiens qui savent ce qu’est une vraie catastrophe.

Popeye (Guest):

"...laisser la gestion de la reconstruction à une fondation gérée par la Fondation de France, en exclure autant que faire se peut l'Etat et ses grosses pattes velues. ..."
Oh que oui!!!!
Jetez un oeil au billet de H16 du jour.
j'ai laissé ce commentaire chez Yves Daoudal (billet "n'importe quoi" à propos du "nous rebâtirons" de ce ... de Macron
"Je tique sur le "nous" : en tant que catholique, je n'ai pas besoin de Macron pour contribuer à la reconstruction de Notre-Dame.
Pour le dire plus directement : je n'ai aucune confiance en lui pour qu'il décide quoi que ce soit dans le reconstruction.
L'état républicain a déjà spolié deux fois les biens de l'Eglise. En termes d'honnêteté, le "track record" n'est pas en sa faveur.
Macron et sa clique surfent sur la légitime émotion de nombre de parisiens et de français, amplifiée et modifiée par les media.
Ils n'ont aucune volonté de reconstruire un sanctuaire digne : il veulent au plus vite se donner une posture de bâtisseur et remettre en service au plus cheap (et si possible en atténuant voire faisant disparaître la dimension catholique) un musée drainant 14 millions de touristes.
S'il doit y avoir un concours d'architecte, le décideur au final devra être ès-qualité l'archevêque de Paris, point barre.
L'état peut participer au financement s'il veut-t, ce ne sera(it) pas à lui de décider de comment la cathédrale doit être reconstruite."
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Cette cathédrale vieille de plusieurs siècles a pu survivre à des guerres, des épidémies, des famines, des grandes inondations, et même aux nazis !!
Cette cathédrale a survécu à tout, sauf à notre génération.
Cette génération de nihilistes, d’individualistes, de consommateurs, de « technophiles».
Pas un i-pad, un i-phone ou une console de jeux pour sauver la cathédrale, mais des millions pour immortaliser impuissants le moment.
Nous avons toutes les technologies, nous n’en avons jamais eu autant, mais nous sommes, au mieux, infichu de ne pas mettre le feu à nos bâtiments quand on y fait des travaux.
A tous les niveaux, parce que tout se vaut, qu’il ne faut plus ni punir, ni noter, parce qu’il faut être égalitariste en tout et pour chacun, il n’y a plus d’exigence, de recherche d’ambition et d’excellence.
Les générations actuelles cachent leur médiocrité dans l’orgueil et l’arrogance du politiquement correct étouffant.
Les pertes de savoir-faire sont multiples et généralisées. Nous ne savons plus construire de centrales nucléaires. Nous saurons encore moins les démanteler.
Vous découvrirez effaré, que nous n’avons évidemment presque plus de tailleurs de pierres.
Vous découvrirez effaré, que nous n’avons plus assez de chênes pour refaire une seule grande charpente, ce qui est logique, vu que c’est les Chinois qui achètent tous nos chênes (comme nos terres agricoles). Il faut dire que nous sommes gouvernés par des glands.
Nous sommes en réalité incapables de faire aujourd’hui ce qu’ont fait ceux qui construisaient les cathédrales il y a plus de 850 ans…
Nous sommes incapables de prendre soin de ce que nous avons reçu en héritage.
Ils étaient des bâtisseurs, nous sommes des pilleurs, les fossoyeurs.
Nous détruisons tout.
De l’environnement à notre patrimoine, de notre culture à notre langue, de nos institutions à nos écoles, tout.
Nous détruisons consciencieusement tout ce qui architecturait notre pays et le faisait tenir debout.
Nous pillons tout et laissons tout le monde piller.
C’est un grand saccage.
Ceux qui ont sauvé Notre-Dame sont 400 gueux appelés sapeur-pompier et gagnants moins de 2000 euros par mois et qui subissent les restrictions budgétaires parce que nous avons « trop » de fonctionnaires, et que partout en France les pompiers coûtent trop chers.
Les nations sont vendues par les riches, et sauvées par les gueux.
Ce n’est pas uniquement Notre-Dame qu’il faut reconstruire, c’est l’ensemble de notre pays et de notre nation.
Comme toute œuvre d’ampleur, une telle reconstruction ne peut être que collective.
Comme toute œuvre collective elle n’a comme objectif que le bien commun.
L’incendie de Notre-Dame, est un symbole. Une allégorie, presque un message.
Réparons notre pays tant que nous le pouvons encore.
Après il sera trop tard.
Pourquoi ?
Parce que pour réparer, pour construire, il faut des savoir-faire, des connaissances, des compétences. En dessous d’une certaine perte de savoir, il est trop tard. La perte est irrémédiable et il est impossible de pouvoir former en nombre suffisant faute de professeurs, d’enseignants, de maîtres.
Nous sommes exactement à ce point de bascule.
C’est à nous de savoir quel chemin nous prenons.
Celui de l’ambition collective, du travail, et de la reconstruction de la nation, ou alors celui de la déliquescence totale pour être fusionner dans ce grand ensemble européen et mondialiste sans aucun sens où l’on ne veut pas de gens brillants mais des crétins décérébrés pour en faire des consommateurs sans cervelle.
Dieu ne nous demande pas tant de construire de somptueux édifices que de bâtir notre temple intérieur.
Tout le reste n’est que vanité, et la vanité termine toujours en drames et en cendres.
Puisse la reconstruction de notre cathédrale servir de symbole pour une reconstruction bien plus importante qui est celle de notre nation.
Il est venu le temps des cathédrales.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !











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