Le suicide de l'Occident est acté. Même si la covidémence s'arrêtait immédiatement, les dégâts sont déjà historiques.
Or, la covidémence ne va pas s'arrêter, elle est sans fin, puisque nous avons admis que la liberté peut être sacrifiée pour une maladie banale. Le moindre rhume de travers suffira donc à justifier le grand n'importe quoi liberticide.
La tyrannie sanitaire s'installe, la vaccination obligatoire de fait et des restrictions débiles supplémentaires sont prêtes. Nous avons avons abandonné notre culture de liberté et notre prométhéisme.
Nous sommes coupables, nous sommes ridicules : la peur d'une maladie qui tue les vieux fragiles, ayant dépassé leur espérance de vie à la naissance, suffit à nous faire renoncer à vivre. Il y a déjà longtemps que nous étions habitués à avoir peur de tout et les jeunes ne sont pas les moins grotesques dans cette lâcheté généralisée (l'enfant-roi plus la télévision plus la fabrique du crétin).
Nous ne périssons même pas dans les flammes d'une bataille perdue avec l'empereur aux remparts. Nous nous éteignons comme des vieux égrotants qui ne savent plus parler que de leurs maladies et de leurs pilules. Le vocabulaire qui me vient à l'esprit est celui du carnaval, du Guignol, de la Commedia Dell'Arte.
Et après ?
La Chine et l'islam sont aujourd'hui les deux forces qui vont.
L'islam est bien malade de son inadaptation à la liberté occidentale. Comme nous renonçons à celle-ci, une de ses contradictions se trouvera mécaniquement résolue. Le glissement du masque au voile est tout naturel.
Je préfère encore la domination chinoise. Mais la Chine ne s'embarrassera pas de nous. Elle se contentera de veiller à ce que les ayatollahs qui nous dirigeront ne contestent pas sa suprématie.
Ne vous bercez pas d'illusion : la servitude n'est pas confortable. Il va y avoir des pleurs et des grincements de dents. Et des morts qui ne se relèveront pas à la fin de la pièce.
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