vendredi, août 12, 2022

First Man (James R. Hansen)

 Voici ce que j'écrivais en 2018 à propos du film qui a été tiré de ce livre :

« J'ai un faible pour Neil Armstrong. C'était un taiseux à l'ancienne, loin du blabla obligatoire pour magazines féminins des hommes « sensibles ». C'était un homme de peu de mots. Bien que cela ne soit pas tout le thème du film, on pense à Milan Kundera : « les misogynes n'aiment pas la féminité. Les machistes aiment la féminité mais ne s'y soumettent pas ». Armstrong est un mec classe, le type du decent man, common man. Il ne ramène pas sa fraise, il fait son devoir, y compris quand il consiste à risquer sa vie.

C'était un pilote extraordinaire, d'un sang-froid à la limite de la distraction. Il n'a pas été choisi pour être le premier homme sur la Lune simplement parce qu'il avait une bonne tête. »

On surnommait Steve Mac Queen Mister Cool, mais le vrai Mister Cool, c'était Armstrong.

Trois moments de sa carrière où il montre un sang-froid hors du commun, comme s'il n'avait pas de nerfs : quand il pose son avion endommagé sur son porte-avions pendant la guerre de Corée, quand la capsule Agena se met à tournoyer sur elle-même de plus en plus vite et qu'il se dit « J'ai 3 minutes pour trouver la solution avant de m'évanouir » et, bien sûr, la descente vers la Lune (il se pose avec 10 secondes de carburant en réserve).

Bizarrement, il était jugé un peu nerveux par ses premiers instructeurs et il conduisait fort mal, très distrait. Il avait besoin d'un avion complexe pour mobiliser ses capacités.




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