lundi, octobre 17, 2022

Nécessaire ?

 Dans la video en pied de billet, Ariane Bilheran dit les choses suivantes :

1) Nous vivons un délire totalitaire qui ira jusqu'au bout. Il changera d'objet (COVID, puis Ukraine, puis « crise climatique », puis autre chose ...) pour ne pas que les gens se mithridatisent et se révoltent.

Mais le fond de tous les totalitarismes restera : l'homme n'est pas une fin mais un moyen, sacrifiable à un bien commun fantasmé, avec tous les comportements profondément immoraux, inhumains, génocidaires, au nom de ce bien collectif délirant, tels que nous avons déjà connus pendant la folie covidiste et que nous reverrons encore et encore.

Les prétextes (COVID, Ukraine, « urgence climatique » ...) ne sont que cela, des prétextes, même si les plus vulnérables y croient sincèrement. L'important, c'est la pulsion suicidaire, sacrificiel et sectaire, qui est commune à tous ces prétextes.

Certains voient superficiellement des incohérences (« Sauver des vies » pendant le COVID contre « Sacrifier des vies pour l'Ukraine ») mais la cohérence profonde persiste : toujours sacrifier les individus, sacrifier le bonheur de vivre, sacrifier les libertés.


La phrase d'Ariane Bilheran « On est coupable de vivre » va au cœur du problème.

A travers ses différents reproches (reproche de polluer, reproche de consommer de l'essence, reproche de transmettre le COVID, reproche de manger de la viande, reproche de ne pas vouloir cohabiter avec n'importe qui, reproche de se déplacer en voiture et en avion etc.), la caste nous reproche de vivre, elle a clairement un projet génocidaire (d'ailleurs les plus fous, Gates, Harari, Alexandre nous le disent ouvertement).

2) Le bout du délire totalitaire, c'est la destruction aussi totale que possible (pensez à l'Allemagne en 1945).

3) Ariane Bilheran se demande si l'humanité survivra à la guerre atomique qu'elle pense désormais inévitable. Physiquement, c'est certain : au fin fond de l'Afrique et de l'Amérique du Sud, il restera toujours des hommes après la guerre atomique, mais psychologiquement ne déprimeront-ils pas ? Ne se laisseront-ils pas mourir ? Feront-ils assez d'enfants pour que l'humanité survive ? L'espérance de vie de l'humanité est de 50 ans : si toutes les femems refusent de faire des enfants, au bout de 50 ans, elles sont

4) Enfin, Ariane Bilheran réfléchit : et si ce délire totalitaire était nécessaire (« nécessaire » ne signifie pas « souhaitable ») ? La nécessité étant la liquidation d'une civilisation décadente. L'empire romain noyé dans un esclavage délirant.

Cette question terrible mérite d'être posée.


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