Si Ségolène Royal n'existait pas, je m'en passerais fort bien.
Mais puisqu'elle existe, elle nous fait rire : en quelques phrases, elle a réussi à osciller du Christ (« Pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.») à Jeanne d'Arc («brulée vive»).
Et comme les cons (et les connes), ça ose tout, elle est même allée jusqu'à expliquer que les attaques contre elle relevaient d'une misogynie «raciste», comme si il n'était pas naturel qu'un politicien, homme ou femme, superficiel, brouillon, incompétent, paresseux, vaincu, mais dévoré d'ambition, se fasse attaquer.
Un extra-terrestre qui débarquerait sans connaitre l'état de coma intellectuel du PS se demanderait par quel coup de folie ce parti a pu la choisir comme candidate à une élection nationale.
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On parle d'un non évènement comme la pointe de l'actualité.
RépondreSupprimerJe pense que le débat sur les coups bas interne est maintenant un combat de brontausaure (je n'ai rien contre les brontosaures). Il s'agirait de passer à autre chose.
Il semble que le PS n'ai pas retenu la leçon des urnes ...ils continuent à s'entre déchirer sans se préocuper de "réfléchir" , à construire...
Dans la série "le roi des cons" je pense que nous pouvons ajouter le PS français dans la liste de nominés de façon collective !
Si La Royale avait voulu faire gagner son camp, elle se serait intelligement effacée devant DSK !
RépondreSupprimerJe vous rejoins bien volontiers là où intelligence et ambition ne font pas bon ménage, à moins...
A moins que Ségolène ne devienne à son tour "conseillère" de ce gouvernement, auquel cas elle aurait in fine magnifiquement manoeuvré, obligeant au passage son parti à faire son aggiornamento.
Certains ont, très correctement à mon avis, analysé que ce qui est en cause, ce sont les institutions du PS.
RépondreSupprimerOn peut se demander si un parti politique doit être "démocratique" dans son fonctionnement. En effet, les militants sont différents des électeurs (ou alors, il faut envisager des primaires à l'américaine).
Mais, pour ma part, je vais encore plus loin, je pense (je l'ai déjà écrit) que le problème fondamental du PS est son noyau électoral : le peuple des fonctionnaires et des assistés. Avec un tel électorat, le PS ne peut être qu'étatiste, dépensier, subventionneur, arc-bouté sur les avantages exquis ; en gros, ce qui choque et fait fuir une bonne partie des Français non-fonctionnaires et non-assistés.
C'est-à-dire que ce qui lui permet de garder son électorat de base est cela même qui l'empêche d'élargir son électorat. Bref, le PS est condamné à parler "d'autre chose", ce qui dérive vite vers les conneries.
Je ne vois qu'une seule solution : un homme fort qui impose au PS sa personne, puis ses idées libérales. Un Tony Blair, en somme, qui a gagné autant d'élections que le PS en a perdues.
Deux choses sauvent tout de même le PS et le protègent de la remise en cause :
> tous les politiciens français sont à des degrés divers étatistes et socialistes. Comme il n'y a pas en France d'offre politique moderne (moderne = libéral, à mes yeux), on ne voit pas à quel point le PS est ringard.
> quelle que soit le médiocrité de l'opposition, on finit toujours par se lasser du parti au pouvoir. Le temps joue pour le PS.
Petit aparté pseudo-historique : vous pouvez trouver étrange que je qualifie le libéralisme de "moderne" alors qu'il est né avant le socialisme (d'ailleurs, dès 1880-1890, les libéraux avaient élaboré tous les arguments qui disqualifient, avec raison, le socialisme. Comme quoi l'erreur n'est pas vraiment mortelle en politique, puisque le socialisme n'en finit pas d'agoniser, avec de terribles rémissions, depuis lors.)
Mais le libéralisme s'est renouvelé dans la nuit technocratique et étatiste des années 50-60 et a connu des réussites récentes (l'Irlande étant une des plus remarquables, mais elle est loin d'être isolée). A contrario, le socialisme s'est contenté de rafistoler et de replâtrer des systèmes de plus en plus vieillots et délabrés et sans bouger d'un iota de ses idées faillies.
ne désespérons pas j'entendais sur une grande radio nationale que l'état songeait à externaliser certaines fonctions...
RépondreSupprimerà l'image du... Canada
"Oh Canada..."
Le même média, plus tôt, par la voie de son DG (ouvertement pro NS) le défendait face à son image de doctrinaire-libéral (véridique)
C'est bon de rire parfois.
Comme Don Quichote chassait les moulins, NS lui, les fait tourner.
Sarkozy, doctrinaire libéral !
RépondreSupprimerHeureusement que le ridicule ne tue pas !
On n'est jamais déçu par les journalistes et les politiciens français : ils en font toujours trop (en paroles).
Et pourquoi pas "Sarkozy, messie libertarien" pendant qu'on y est ?
Pour ma part, je e suis même pas sûr que Nicolas sarkosy soit moins étatiste que la moyenne des politiciens français, c'est dire si il lui reste à mes yeux du travail à faire pour être, simplement, libéral modéré.
Ce dimanche j'assistais à une conference durant laquelle un des membres éminents de l'association Contribuables Associés nous a fait part d'un test de libéralisme qu'ils ont fait passé aux candidats de la présidentielle. A ce test, un vrai libéral, selon eux, aurait obtenu un score de 180 points. NS, le plus "libéral" de tous, en aurait obtenu environ 60, SR environ 15.
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