Dans Les Echos :
Qu'est-ce que l'Université ?
La France de l'égalité et des privilèges vue d'Italie
Et voici le commentaire de JM Aphatie, journaliste à RTL :
Le propos est de François Fillon.
Il faut réformer les régimes spéciaux de retraites, a-t-il dit, car le déséquilibre entre actifs et inactifs, travailleurs et pensionnés, coûte cinq milliards d'euros chaque année au régime général. L'intention de départ risque fort d'être oubliée sous la pression de la grève.
Au cœur des discussions qui s'ouvrent figure notamment la revalorisation des fins de carrières à la RATP comme à la SNCF. Une revalorisation importante sera imputée sur les comptes de l'entreprise.
A plus ou moins brève échéance, c'est l'usager qui finira par l'acquitter en même temps que son titre de transports. Et puis, les retraites dans les entreprises publiques étant calculés sur les six derniers mois de salaires, c'est le calcul des pensions elles mêmes qui s'en trouvera modifié, à la hausse bien sûr, ce qui pèsera alors sur le régime général.
Au final, il est très probable, sinon déjà presque certain, que la suppression des régimes spéciaux de retraites entraînera peu d'économies, voire suscitera des dépenses supplémentaires.
En France, ce genre de pratique porte un nom.
On appelle cela des réformes, et après tout, on comprend pourquoi nous avons tant tardé à en faire.
Je ne suis visiblement pas le seul à considérer que le gouvernement est inférieur à sa tâche.
Mais pouvait-il en être autrement ? Souvenons nous que la dernière campagne électorale a été globalement médiocre. Il ne pouvait donc s'en dégager une politique claire. Et comme nous avons un dirigeant qui n'a pas les idées claires (sur le plan politique ; au plan électoraliste, c'est autre chose), l'Etat n'est pas dirigé.
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