Le gouvernement Sarkozy semblait bizarrement engagé quand il a fait voter une loi sur le service minimum ne garantissant rien du tout, ou presque.
Il s'est encore plus mal engagé de faire la (pseudo-) réforme des «régimes spéciaux» avant que le peu de loi sur le service minimum n'entre en vigueur.
Le jusqu'au boutisme des corpo-gauchistes ne change pas, et comme ce qui est dur vainc ce qui est mou, les privilégiés de la gabegie étatique préservent leurs avantages exquis.
Maintenant, le gouvernement recule pas à pas face aux cheminots. Il préserve la victoire symbolique en laissant tout le terrain, c'est-à-dire des avantages bien réels, à ses adversaires.
Ensuite, le gouvernement, fatigué de naissance, déjà épuisé par si peu d'efforts et aucun résultat positif tangible, ouvrira les vannes de la dépense publique, en tout cas autant qu'il est en son pouvoir, pour se faire pardonner sa maigre victoire, toute en symbole, sur «les forces de progrès».
Et les médias de louer le pragmatisme, l'absence d'idéologie, comprenez «d'idéologie libérale», de ce gouvernement si plaisant.
Et les vraies réformes attendront.
Pauvre France !
Le sarkozysme est un chiraquisme.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire