Guy Sorman est en train de publier un livre intitulé L'économie ne ment pas.
Quelle vérité peut bien nous raconter la récente hausse de l'Euro ?
Tout d'abord, une évidence : l'Europe politique n'existe pas. C'est une vérité universellement admise.
Mais, il est une autre vérité révélée par la hausse de l'Euro qui, celle-là, est bien dissimulée parce qu'elle embarrasse bien plus que l'inexistence politique de l'Europe.
C'est que dans la zone Euro circule de l'argent malsain, de l'argent non gagné (explications complètes de JP Chevallier).
Le système de retraites par répartition génère des dettes non provisionnées, par exemple 116 milliards d'€ (une paille) de dettes pour retraite ont disparu des comptes de la SNCF et ne sont réapparus nulle part (joli tour de passe-passe bureaucratique bien digne d'un «patron voyou», sauf qu'en général, un«patron voyou» ne joue pas avec 116 milliards).
Cet argent qui n'est pas mis de coté pour les retraite se retrouvent bien quelque part : dans le portefeuille des «eurozonards» et contribue à entretenir l'inflation, empêche la BCE de baisser les taux et pousse l'Euro à la hausse. CQFD.
Bien sûr, un jour, cet argent qui n'a pas été mis de coté manquera. Mais c'est une autre histoire et une autre catastrophe.
Alors, c'est vrai, l'économie ne ment pas, mais il arrive que les hommes se mentent et trichent à son propos.
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le lien jp chevalier ne semble pas fonctionner
RépondreSupprimeril suffit de taper son nom sous google et on le trouve immédiatement.
RépondreSupprimerEn tout cas, ses analyses à contre-courant décoiffent...
"sauf qu'en général, un«patron voyou» ne joue pas avec 116 milliards)."
RépondreSupprimer... mais 116 patrons voyous ?
Et les milliers de hauts de fonctionnaires, combien de centaines, de milliers, de milliards ont ils détourné, comptabilisé «créativement», pour le plus grand bien de l'Etat et de leur propre carrière, et pour le plus grand malheur du pays ?
RépondreSupprimerRéponse puérile : vous avez sous les yeux chaque année les comptes de la Nation, pas les bénéfices des "entrepreneurs" (j'entends bénéfices réels après fraude fiscale bien entendu.
RépondreSupprimerPas compris. Développez.
RépondreSupprimerJe ne suis pas plus puéril que vous êtes idiot.
combien de centaines, de milliers, de milliards ont ils détourné, comptabilisé «créativement»,
RépondreSupprimerVous questionnez, on vous répond.C'est ça la lime !
Tiens... C'est devenu le café du commerce, ici ?
RépondreSupprimerToujours pas compris.
RépondreSupprimerQuant au café du commerce, ça manque de cave, mais je crois qu'il y a du champagne au frais.
Le lien vers un des posts de jpchevallier sur la zone euro: http://www.jpchevallier.com/article-17105857.html
RépondreSupprimerSes analyses implacables sont vraiment inquiétantes.
Tiens, encore un pourfendeur de patrons... amusant!
RépondreSupprimerA croire qu'il n'y a plus que ça dans notre beau pays...
Peut-être est-ce ça l'inquiétant, non?
Tiens le ton laisse espérer des réponses... Je m'y recolle.
RépondreSupprimerQuestion de fond, peut-être naïve, peut-être pas :
a)est-il si difficile de gouverner, tenant compte des croisements entre eux de mille facteurs et de marges de manoeuvre très étroites. Dès lors réformer réellement n'est pas possible.
ou
b) c'est un manque de volonté politique (trop attentionné à la côte de popularité), un manque d'intelligence ou manque de vision globale.
Sarkozy et son équipe ne sont pas des gens stupide, ils savent tout cela non ?
Alors : a ou b ?
A anonyme : je pense effectivement qu'il n'est pas aisé de gouverner... mais là n'est pas le problème, à mon sens!
RépondreSupprimerCe qui fait défaut aux politiques qui sont les nôtres, c'est la volonté, le courage et un plan sérieux et réfléchi... Depuis trop d'années, aucun de ceux à la tête de notre pays n'a eu d'idées sinon celle de perdurer - et les autres tel Iznogoud d'espérer devenir calife à la place du calife...
Le problème est qu'aujourd'hui, on ne peut plus se contenter de "durer" pour "durer" ; il faut aussi faire pour que le pays dont on a la charge ne s'écroule pas sur lui-même!
Entre la dette colossale et le changement de structure de l'économie actuelle, il faut un capitaine pour tenir la barre sans vaciller... et justement, c'est ce qui fait défaut!
Chevallier se trompe : selon la parité des taux d'intérêt, un écart de 0,15 point entre taux allemnads et taux français traduit une anticipation de dévaluation de 0,15%, pas de 6% (0,15/4).
RépondreSupprimerJe ne crois pas que pour l'instant, la signature France sucite la méfiance des investiseurs internationaux.
Quant à l'avenir, je ne suis pas Mme Soleil.