Fidèles lecteurs de ce blog, vous savez que la crise financière actuelle doit autant, sinon plus, à de mauvaises lois et à une régulation inadaptée qu'à la cupidité privée. Vous redoutez les velléités de réglementation (1) et les possibles interventions étatiques (2).
Vous vous dites que, de toute façon, là où il y a prospérité durable, il y a capitalisme. Tant pis, il faut serrer les dents pendant les crises.
Mais vous êtes des gens raisonnables et intelligents, espèce rare.
Cependant, il en est d'autres individus qui, suivant l'expression populaire, ne se sentent plus pisser. Ce sont les anti-libéraux. Cette crise est leur grand orgasme.
Pour eux, la crise actuelle est enfin, après tant d'attente, la preuve tangible, comme d'ailleurs toutes les crises précédentes, qu'il y a quelque chose de fondamentalement pourri au royaume du capitalisme et que celui-ci va s'écrouler sous le poids de ses vices.
Et vas-y que je pérore sur le «retour de l'Etat», la «fin du capitalisme financier», la «réhabilitation de l'impôt et de l'interventionnisme» et autres fadaises.
Et moi, dans mon coin, je rigole.
Car dans un an, deux ans au plus tard, l'économie américaine sera repartie sur les chapeaux de roue, et nous, nous nous trainerons toujours notre croissance anémique, plombés que nous sommes par l'énormité des dépenses publiques (chez nous, l'Etat ne peut pas être de retour, puisqu'il n'est jamais parti).
Mais ne croyez pas que les anti-libéraux prendront cela pour un désaveu : ils auront promptement tourné la page, traversé pudiquement le fleuve de l'oubli, et nous assommerons toujours autant de leurs tirades anti-libérales, nous promettant comme toujours, la fin de l'économie d'abondance et l'écroulement du capitalisme.
Mais moi, je n'aurai pas oublié, et internet aussi a de la mémoire.
Alors, je ressortirai les articles de tel ou tel grand penseur anti-libéral nous prédisant l'apocalypse. Et je n'ai pas fini de rire.
Je rigole, je vous dis.
(1) : Erik Hurst on the risks of re-regulation
(2) : «Les Etats ont un singulier talent pour transformer une crise, naturelle, en récession aggravée.» Edward C. Prescott (rappelons qu'il y a désormais une quasi-unanimité, je n'ose écrire un consensus, chez les économistes pour attribuer l'aggravation et la prolongation de la crise de 1929 à des interventions étatiques intempestives).
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***A l’heure même où le plan Paulson serait adopté, la question du repli militaire américain au Moyen-Orient serait posé. Dans l’instant, les Talibans sauraient que leur victoire ne serait qu’une question de temps. Dans l’instant, les forces irakiennes les plus hostiles à l’Occident verraient se profiler la perspective prochaine du pouvoir. Et sans doute dans ce contexte de crise américaine profonde l’Iran pousserait-il les feux pour se doter le plus rapidement possible de l’arme atomique. Alors, la question d’Israël et de sa défense se poserait pour l’Occident d’une façon totalement nouvelle.***
RépondreSupprimer1) de qui sont ces lignes ?
2) les trouvez-vous orgastiques ?
Si j'en crois mes lectures et Google, elles sont de JM Aphatie et je les trouve personnellement déprimantes.
RépondreSupprimerEn revanche, j'abonde dans le sens de Franck, écouter M. Benoit Amont dire que les idées qu'il défend sont maintenant majoritaires ou Mme Aubry parler de la nécessité d'un retour de l'Etat, ça me fait rigoler.
L'Etat en France n'est jamais parti ! Comment dire qu'il faut arrêter de défaire l'Etat quand celui-ci n'a jamais vu son périmètre diminué - j'entends par Etat, les différents secteurs publics, Etat au sens strict, collectivités territoriales, organismes de sécurité sociale -.
Avec plus de 50% du PIB qui passe par la sphère étatique, parler d'un retour de l'état en France relève, au choix, de la grosse farce, de la démagogie, de l'erreur intellectuelle.
Cordialement
et cela, est-ce sérieux ?
RépondreSupprimer***il y a désormais une quasi-unanimité, je n'ose écrire un consensus, chez les économistes pour attribuer l'aggravation et la prolongation de la crise de 1929 à des interventions étatiques intempestives***
Allons bon, voilà maintenant que votre religion néo-classique et ses prophètes Friedman et Hayek sont censés faire l'unanimité... à quelques décimales près !
Ce besoin de croire votre foi universellement partagée incite à se demander si vous y adhérez aussi solidement que vous voudriez en avoir l'air.
Concernant "l'unanimité..." sur 1929, ce problème est une .... banane !
RépondreSupprimerLa non-intervention de la FED en 29 sur l'augmentation des liquidités a été une erreur. Je pense que nous serons beaucoup à être d'accord la-dessus. En ouvrant le refinancement, la FED a l'époque aurait fait jouer à plein les lois du Marché : les bons n'auraient pas eu de problèmes de refinancement et les mauvais auraient de toute façon fini par faire faillite.. Il y a eu contagion des mauvais sur les bons à cause de l'intervention de la FED (non-intervention donc intervention par omission en quelque sorte).
La FED en 29, n'a pas fait jouer les lois du marché en rentrant dans une logique de restriction administrative du crédit (malthusianisme financier). Fatal.
N'oublions pas non plus que parmi le Board de la FED, il y avait beaucoup de banquiers qui pensaient que de la sorte des concurrents allaient périr et être vendu....Regarder l'Histoire de JP Morgan, exactement le même scénario qu'aujourd'hui !!!!).
Mais attention, le plan Paulson n'est pas un plan FED, c'est un plan impots, rien à voir...
Ma stratégie serait trés simple : une banque fait faillite, la FED en prend la propriété automatiquement, en assure le refinancement pour la sécurité du secteur bancaire et la vend sous 6 mois au enchères..... Vous verrez le résultat...Quand aux actionnaires : les lois du marchés
@ Pierre Robes-Roule
RépondreSupprimerc'est un peu tarabiscoté comme preuve de la nocivité d'une intervention étatique !
et vous n'abordez qu'une toute petite partie du problème. Par rapport à la vision longtemps dominante d'un Hoover qui laisse jouer le marché jusqu'à l'absurde et d'un New Deal plus ou moins keynésien qui remet de l'ordre, les néo-classiques disent que Hoover est encore beaucoup trop intervenu et que les réformes de Roosevelt, sur lesquelles personne n'aurait eu le courage de revenir avant Reagan, ont saboté la reprise.
C'est cette vision que Franck nous présente comme "quasi-unanime" aujourd'hui.
François,
RépondreSupprimerVous devriez lire ou relire Alfred Sauvy, dont on ne peut dire qu'il fut un libéral débridé :
> il pense (jusqu'à un certain point, il démontre) que les mesures "keynésiennes" ont prolongé la crise.
> mais il pense aussi que ces mesures ont rendu le capitalisme plus acceptable.
Cette manière de voir est intéressante car elle découple l'économie et la politique.
Or je crois que c'est ce à quoi nous assistons avec le plan Paulson, qui n'est pas la meilleure solution économique, mais répond à des impératifs politiques.
Quant à mes convictions libérales, merci pour elles, elles se portent mieux que jamais.
Le point de vue de JM Aphatie mérite considération mais je ne me fais pas à l'idée que nous vivons une catastrophe majeure.
Vu que je suis en très forte minorité, il est possible que j'ai tort, mais non décidément, je pense que dans moins de deux ans cette crise sera derrière nous et qu'elle n'aura pas suscité de gros bouleversements.
Comme seuls les imbéciles ne changent pas d'avis, je me réserve le droit de changer d'avis :-)
Tu parles d'un orgasme ! Le libéralisme vient de nous introduire quelque part -au goût de chacun mais bien profond- 1000 milliards de dollars !
RépondreSupprimerEt Franck Boizard qui rigole parce que le capitalisme va repartir ! Avec une somme pareille quel système resterait en panne ? Même l'URSS de Brejnev aurait décollé !
"rappelons qu'il y a désormais une quasi-unanimité, je n'ose écrire un consensus, chez les économistes pour attribuer l'aggravation et la prolongation de la crise de 1929 à des interventions étatiques intempestives)"
RépondreSupprimerDans vos rêves ? Heureusement que vous n'osez pas écrire un "consensus" !
«Même l'URSS de Brejnev aurait décollé !»
RépondreSupprimerCanut, vous êtes un grand comique méconnu.
"Avec une somme pareille quel système resterait en panne ?
RépondreSupprimerLa Sécurité sociale française.
SVP n'oublions concernant la crise de 1929, les autres éléments qui ont contribué à l'allonger notamment la crise agricole due en grande partie à la terrible tempête de poussière dans le Midwest et qui a duré plus d'un an. Les dégats ont été largement plus graves que ceux de wall street (histoire peu connue et toujours sous estimée par les grands économistes qui veulent faire croire que tout relève de l'Homme .... d'état bien sûr).
RépondreSupprimerJ'avais lu dans le Monde, il y a quelques années, que le 13/7/1788, une grosse tornade avait ravagé la beauce et une bonne partie de l'Ile de France....gros dégats sur les moissons !! Nous sommes en Juillet 88 !
Bref à tous les Marxistes, je dis :
"Laissez le climat se déregler, vous aurez ce que vous souhaitez".
C'est vrai que pour les USA, la chute de Ford, GM, Wall Street, Lehman et Merryll doit faire un coup de froid dans le dos....Mais ils s'en tireront...d'ailleurs il est préférable pour nous que ça soit le cas....
Oui les anti-libéraux ont un grand orgasme, ceci d'autant plus qu'ils n'ont plus beaucoup d'occasions d'en avoir.
RépondreSupprimerLes membres des organisations de gauche ne devraient cependant pas se réjouir trop vite de la crise actuelle car si le capitalisme tel qu’on le pratique aujourd’hui est menacé, il n’est pas dit que ce qui va le remplacer leur convienne mieux et annonce une époque de "plus d'état" .
La crise financière, et on commence à en voir les effets, va pousser vers plus de réorganisations, de fusions acquisitions et d'internationalisation des entreprises. Le temps des grandes entreprises "institutionnelles" avec lesquelles l'état avait des relations fortes s'éloigne progressivement mais surement. Ce lien s'amenuisant, c'est la capacité de l'état à réguler et agir sur l'économie locale qui disparait d'une certaine façon (notre état Français est déja devenu un parfait spectateur de ce qui se passe sans capacité d'action significative).
La prochaine crise majeure à venir sera celle des retraites, l'état (Français) devra intervenir car responsable de l'organisation du systéme de retraite ainsi que des décisions ou non décisions prises dans le passé. Sa légitimité lors de cette future crise risque de prendre du plomb dans l'aile car quelle serait la légimité d'un état qui orienterait la plus grande partie de ses ressources et de celles du pays pour payer les "dettes" laissées par les baby boomers.
"" Théo2toulouse a dit...
RépondreSupprimer"Avec une somme pareille quel système resterait en panne ?
La Sécurité sociale française ""
Vous êtes un petit joueur Théo2 ! Cela déshonore la Ville rose d'oser comparer 1000 milliards de dollars à 4 malheureux milliards d'euros. La pauvre sécu serait même excédentaire si l'Etat-patron cessait de rogner ses recettes en "exonérant" les entreprises de charges sociales. Contrairement aux apparences, Les libéraux sont toujours très fort pour puiser dans les poches des autres !
fboizard a dit...
RépondreSupprimer«Même l'URSS de Brejnev aurait décollé !»
Canut, vous êtes un grand comique méconnu.
septembre 27, 2008
Confiez-moi la somme, elle dépasse le Plan Marshall : une plaisanterie là aussi ?
Tiens, Franck, avez-vous lu ceci?
RépondreSupprimerLa force de la vérité
Laissez donc tranquille ce pauvre canut, le dialoque que vous engagez avec lui l'oblige à la contradiction systématique.
RépondreSupprimerUn vrai gauchiste en somme.
Ce petit jeu dont certain passage sont comiques, certes, peut durer un bon moment.
Quant à ceux qui veulent la preuve live d'un grand orgasme anti-libéral, le show au Zénith de la pop-star Ségolène Royal, cultivant désormais un charisme qu'elle n'a jamais eu, vaut son pesant de cacahuètes. Attention quand même, libéraux sensibles s'abstenir, le discours est sans pitié et haineux.
Quand à Martine Aubry et ses affinités publiquement annoncées qu'elle partage avec les trotskistes, tout ça nous dépeint une gauche bien à la ramasse.
"Les libéraux sont toujours très fort pour puiser dans les poches des autres !"
RépondreSupprimerSauf qu'ils le font avec leur consentement.
Canut, dites-moi de combien est la dette de la Sécu ? J'ai trouvé un chiffre de 100 milliards d'euros pour il y a une dizaine d'années. Vous la mettez à l'échelle des USA et vous obtenez une somme supérieure aux fonds qui vont être débloqués pour sauver le système immobilier américain.
Encore un petit rappel...
RépondreSupprimerUn peu d'histoire
""Les libéraux sont toujours très fort pour puiser dans les poches des autres !"
RépondreSupprimerSauf qu'ils le font avec leur consentement "" :
... and the winner is : Théo2toulouse qui a obtenu le consentement du contribuable américain !
Le vrai orgasme appartient sans doute aux libéraux qui ont inventé la spéculation sans risques ou "on joue et l'Etat renfloue". On devrait leur confier le SIDA !
Au passage vous admirerez le "professionalisme" de la finance mondiale avec ses "traders", ses "analystes", ses "consultants" bardés de MBA et d'autres diplômes d'économie...incapables de comprendre que prêter de l'argent à des gens qui ne peuvent le rembourser est dangereux. Quelle classe !
Un dernier petit salut à Edav qui croit comme Mickey que le monde se partage entre gentils libéraux et méchants "gauchistes" !
@ Théo2toulouse sur le déficit de la Sécu :
RépondreSupprimerci dessous l'extrait de l'allocution du président de la Cour des comptes Philippe Seguin sur ce sujet :
«La Cour critique également vivement le montage financier auquel il a été recouru pour régler une partie des dettes de l’Etat envers la sécurité sociale.
Cette dette, d’un montant de plus de 5 milliards d’euros résultait de l’insuffisance, année après année, des dotations budgétaires destinées à rembourser à la sécurité sociale les charges correspondant à des exonérations de cotisations et à des prestations de l’Etat versées par les caisses (l’allocation adulte handicapé principalement)."
Il suffirait comme cela a déjà été dit plusieurs fois que l'Etat arrête de faire des cadeaux à ses amis les entrepreneurs sur le budget de la Sécu. 65 milliards d'euros par an, autre orgasme permanent !
Canut, concernant votre gauchisme (ou votre gauchitude, comme vous voulez), je me base juste sur des statistiques qui se sont forgées par l'expérience et par ce biais vous rentrez parfaitement dans la catégorie "gauchiste de base".
RépondreSupprimerY a pas avoir à avoir honte, moi je suis bien droitiste (libéral en plus).
"incapables de comprendre que prêter de l'argent à des gens qui ne peuvent le rembourser est dangereux."
RépondreSupprimer1) Vous faites comment quand une loi (de 1977) vous oblige à financer les logements de gens insolvables au nom de la discrimination positive ?
2) Qui a dit que la spéculation ne comportait aucun risque ?
""1) Vous faites comment quand une loi (de 1977) vous oblige à financer les logements de gens insolvables au nom de la discrimination positive ?""
RépondreSupprimerVotre mémoire est bien sélective...
Quand j'ai acheté mon logement, en 1996, j'étais obligé d'autofinancer à hauteur de 30% par apport personnel pour obtenir un prêt (loi Scrivener, si je me souviens bien). Cette mesure, trop "socialiste" sans doute a été abolie pour aboutir à la situation que l'on sait.Pourquoi ?
Par conformisme idéologique, vous voudriez nous faire avaler que vingt ans d'Amérique reaganienne et de dérèglementation ont conduit à la crise financière parce que de pauvres banques étaient obligées de "faire du social" ?
Ben voyons...
Il n'y a pas d'avenir dans l'idéologie, essayez le rationalisme !
@ M. Canut,
RépondreSupprimerSans doute est-ce un peu de bêtise de ma part, mais pourriez-vous éviter de faire des sous-entendus comme "Cette mesure, trop "socialiste" sans doute a été abolie pour aboutir à la situation que l'on sait" . J'ai un peu de mal à comprendre.
Pour autant, essayons, comme vous le dites, le rationnalisme.
Affirmer, comme vous le dîtes, que 20 ans d'amérique régannienne n'ont pas pu aboutir à obliger les banques à faire du social est un contresens.
La Community Reinvestment Act de 1996, qui renforce la loi de 1977 porte obligation aux banques de justifier un éventuel refus de prêt à un membre de minorité ethnique auprès de fonctionnaires pour s'assurer qu'il ne s'agit pas de discrimination. En conséquence, les prêteurs ont la main quelque peu forcée pour prêter à des gens peu solvables.
Les fameux titulaires des MBA et c° ont ont pu être d'autant moins rétifs à cela qu'il y avait Fanny et Freddy pour jouer avec l'hypothèque.
Rappelons ici que ces deux organismes, comme cela a été souvent dit sur ce blog et ailleurs, sont des crédits lyonnais américains: mélange de public, de privé, d'absence de contrôle, au service de visée démagogique - mais toujours aux intentions pures, naturellement - . Leur faillite conduit à de sérieuses turbulence.
A cela s'ajoute à de nombreux endroits une législation urbaine malthusienne qui conduit à la formation d'une bulle immobilière.
Alors, soit, utilisons notre cerveau, et alors nous pouvons constater qu'il ne s'agit pas uniquement et si simplement de méchants spéculateurs qui ont tout cassé. Il y a bien derrière des logiques organisationnelles qui expliquent la situation actuelle, et dans lesquelles, coquin de sort, nous pouvons voir la patte lourde et pesante de la puissance publique.
J'ajouterai que les ratios prudentiels, ou faussement prudentiels, de type Bale 2 et c° ne peuvent qu'amplifier cela.
Le rôle fondamental d'un banquier est l'évaluation du risque de la personne à qui il prête de l'argent. Monter des usines à gaz pour "l'aider" à la tâche ne peut conduire qu'à une déresponsabilisation à terme fatale - c'est hélas une logique sociologique imparable : quand vous commencez à empiler de la règlementation pour "aider" à la décision ou pour "protéger" un tier, l'opérateur ou qui sais-je, vous modifiez les comportements parce qu'il devient plus opportun pour quelqu'un de respecter "bêtement" les règles plutôt que de revenir au coeur du métier (cf. ce que l'hôte de ces lieux a pu écrire sur la règlementation aérienne) -. En cela, pour peu que ma mémoire des cours bancaires ne me joue pas des tours, les seules règlementations intéressantes furent celles qui protégeaient les dépôts des épargnants - pour éviter les bank-runs -.
Pour tenter, enfin, de répondre à votre remarque sur "'Etat arrête de faire des cadeaux à ses amis les entrepreneurs sur le budget de la Sécu. 65 milliards d'euros par an, autre orgasme permanent !", qui au passage est d'un marxisme pur, puisqu'elle sous-tend que l'Etat, forcément bourgeois et unitaire, ne saurait qu'être à la solde du grand capital, sans doute faudrait-il comparer le montant de cette somme avec celles des cotisations payées.
Je ne peux que vous encourager à monter votre entreprise, si ce n'est déjà fait, pour constater que lorsque vous déboursez 160, votre employé ne touche que 100.
Alors, avant d'entonner les grandes orgues du modèle social français, il faudrait allez voir ce qui se passe en Allemagne ou en Suisse, voire en Suède, pays qui ne sont pas sous administré, dont les performances en terme de santé, d'éducation et d'infrastructures ne sont pas dérisoires, mais qui ont tous une charge fiscale bien moins importante que nous - moins vrai pour la Suède, mais ils font des efforts -.
Dernière question, que se passerait-il si l'Etat, qui je le rappelle n'est pas et ne sera jamais unitaire, sauf quand on prend la fiction pour la réalité, arrêtait ces cadeaux ? Quid du renchérissement du coût du travail ? Quid de la conséquence sur l'emploi ?
Faire fonctionner son cerveau dites-vous, fort bien, mais alors avec méthode, dans notre cas, c'est donc avec un minimum de raisonnement déductif, un soupçon de gestion de la rétroaction, une once d'approche dynamique des phénomène, une dose de marginalisme et beaucoup, beaucoup d'humilité face aux faits et à la complexité de la réalité.
Cordialement
Désolé pour les quelques fautes d'accord qui parsèment mon propos précédent.
RépondreSupprimerIl faudra que je fasse plus attention la prochaine fois.
Tonton Jack,
RépondreSupprimerJe crains que votre appel ne tombe dans l'oreille d'un sourd.
Cher Franck,
RépondreSupprimerPeut-être, mais, vous m'aurez au moins permis d'essayer et de continuer à nouer un dialogue avec ceux qui veulent bien discuter et disputer, sans recourir à la facilité de stratagèmes que même Schopenhauer reconnaît comme pas nécessairement vertueux et utile pour l'avancée des débats.
Au plaisir de continuer à vous lire.
Cela dit, il serait bon de rappeler à canut que ces 65 milliards n'ont pas pas été volés aux entreprises mais à leurs clients. Ca n'a rien à voir avec l'idéologie, c'est tout simplement une déduction rationnelle.
RépondreSupprimerA propos d'intervention de l'Etat, voici un texte fort intéressant comme d'ailleurs plusieurs autres en page d'accueil...
RépondreSupprimercrise des subprimes
Trouvé sur un (autre ) blog :
RépondreSupprimer"Si l'on admet (comme je le fais) la définition de Jean-François Revel de l'idéologie comme "ce qui résiste à la dénégation insistante du réel", il faut bien avouer que le libéralisme économique comme croyance en l'efficacité régulatrice de "la main invisible du marché" et au refus de toute intervention de l'Etat dans le libre jeu de la concurrence est actuellement sérieusement battu en brêche quand il s'agit de sauver les meubles. Ne pas le reconnaître, qu'est-ce, sinon de l'entêtement idéologique ?
"
Cher Tontonjack,
Permettez_moi de relever quelques inexactitudes et contradictions dans votre argumentaire :
- Vous m'attribuez un : "marxisme pur, puisqu'elle sous-tend que l'Etat, forcément bourgeois et unitaire, ne saurait qu'être à la solde du grand capital"
Pour n'évoquer que la crise actuelle et rester en France, je constate, sans la moindre idéologie, que l'Etat a purement et simplement annulé les barrières règlementaires qui existaient pour éviter l'endettement et les prêts immobiliers inconsidérés.Je vous laisse donc l'interprétation idéologique qui est sans doute la bonne mais ne change strictemetn rien au problème.
Lorsque vous évoquez la Sécu et sa dette vous dites aussi : " sans doute faudrait-il comparer le montant de cette somme avec celles des cotisations payées". Encore une fois cela ne change rien à la réalité : c'est l'Etat qui crée la dette de la Sécu. Le montant de cette dette n'excède pas les largesses annuelles de notre gouvernement. Je ne vois pas au nom de quelle logique vous soutenez un tel détournement de fonds.
En cherchant bien vous trouvez comme -unique- exemple de mesure sociale en faveur du logement aux USA le "Community Reinvestment Act de 1996, qui renforce la loi de 1977 porte obligation aux banques de justifier un éventuel refus de prêt à un membre de minorité ethnique ". Vous me permettrez de trouver cet exemple bien léger pour justifier la crise actuelle !
Enfin comment pourrai-je vous suivre sur ce point : "Alors, avant d'entonner les grandes orgues du modèle social français, il faudrait allez voir ce qui se passe en Allemagne ou en Suisse, voire en Suède, pays qui ne sont pas sous administré, dont les performances en terme de santé, d'éducation et d'infrastructures ne sont pas dérisoires, mais qui ont tous une charge fiscale bien moins importante que nous - moins vrai pour la Suède, mais ils font des efforts -."
Votre dernière précaution concernant la Suède était indispensable car la France est dans la stricte moyenne des pays de l'OCDE en ce qui concerne la solidarité que les libéraux appellent "charge fiscale".C'est même un argument repris par nos responsables politiques de droite comme de gauche -de droite donc-, pour attirer l'investisseur étranger. A moins de croire Mme C. Gaymard à la solde du communisme international.
Par contre j'apprécie le grand moment comique où un autre participant à ce blog dénonce le trotskysme larvé de Mme Aubry. J'en essuie encore des larmes de joie !
Pour enfoncer le clou, un autre emprunt :
RépondreSupprimer"Petite devinette ...
D'où vient le petit texte ci-dessous ?
"Les ménages français sont aujourd'hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit
pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l'Étal intervienne pour garantir l'accès au crédit des
personnes malades.
Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.
Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l'hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l'emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué.
Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants."
... étonnant, non ?
"Vous me permettrez de trouver cet exemple bien léger pour justifier la crise actuelle !"
RépondreSupprimerMais qui a dit que c'était la seule explication hormis vous ?
A ces dispositifs, vous rajoutez des contraintes réglementaires insupportables pour l'immobilier dans certaines grandes villes et vous obtenez des bulles qui tôt ou tard finiront par exploser.
Quant à votre dernière citation, elle est de Sarkozy. Or il n'y que la gauche à l'estampiller libéral, ce qu'il n'est bien sûr pas.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer« il faut bien avouer que le libéralisme économique comme croyance en l'efficacité régulatrice de "la main invisible du marché" et au refus de toute intervention de l'Etat dans le libre jeu de la concurrence est actuellement sérieusement battu en brêche quand il s'agit de sauver les meubles. Ne pas le reconnaître, qu'est-ce, sinon de l'entêtement idéologique ? »
RépondreSupprimerL’écho médiatique est quasi unanime : voilà bien ce qu’on récolte à laisser agir sans rempart le capitalisme débridé. Certaines explications (il faut aller les chercher, elles ne viennent pas à nous) prennent en compte les contraintes liées à des réglementations de l’état américain qui a pu allumer la première mèche ou inciter les banques à des prêts « contre-nature », etc. Ces arguments émanent d’économistes libéraux. Faut-il les croire ? Ou faut-il ne pas les croire parce que :
1. Ils sont libéraux donc ils cherchent tout ce qu’il peuvent pour démontrer que l’état est néfaste, etc., jusqu’à nier l’évidence (= idéologie qui parle).
2. Leurs arguments se tiennent mais ne sont pas relayés, parce que justement ces économistes sont taxés de libéraux, alors ils font face à l’argument du 1) (« c’est l‘idéologie qui parle, de toute façon ils n’accepteront jamais de reconnaître l’échec de leur cher capitalisme »).
En somme, comment fait le non-spécialiste, non-perclus de certitudes par-dessus le marché, pour estimer la valeur de telle ou telle explication de l’origine de la crise ?
PS : erreur de manip sur le coup précédent.
@M. Canut,
RépondreSupprimerPoint par point,
Sur les barrières règlementaires contre les prêts inconsidérés, je n'en connais qu'une : mon bon sens qui m'évite d'acheter sur un coup de tête.
Sauf pour les personnes susceptibles d'être en position de faiblesse psychologique, je ne vois guère d'autre barrière réelle.
Dire que c'est l'Etat qui crée la dette de la sécu me paraît assez facile.
Un, l'Etat, qui, dans l'Etat ?
Deux, les lois françaises m'obligent à cotiser à un organisme sans me laisser d'autre choix sur ses interventions. En conséquence, je pense que dire qu'il faudrait mettre au regard ce que je paye et ce que je reçois en terme de couverture du risque n'est pas idiot. L'exemple suisse - assurance privée - tend à me montrer que pour le montant de mes cotisations, j'aurais une couverture à nulle autre pareille par rapport à ce que me donne la sécu.
Trois, lorsque vous indiquez que je soutiens un racket, vous supposez donc qu'il est légitime de payer sans aucun souci la sécurité sociale, sans regarder, d'un côté, les conséquences économiques et sociales du coût du travail, et de l'autre côté la qualité de la prestation.
Facile et trop rapide.
Je ne fais pas du CRA LA cause de la crise actuelle. Mes maigres recherches tendraient à en faire un élément facilitateur à un endettement trop important d'une catégorie d'emprunteurs risqués sans que les banquiers puissent faire leur premier travail qui est la gestion du risque.
Concernant la charge fiscale, votre propos "la France est dans la stricte moyenne des pays de l'OCDE en ce qui concerne la solidarité que les libéraux appellent "charge fiscale" " me laissent perplexe.
Sauf erreur de ma part, la Suède à réduit de 10 points de PIB en 15 ans la part de richesse qui passe par la sphère publique. La France croît toujours de ce côté là. Nous pourrions même être cette année champion du monde avec 53-54 % de PIB qui passe par la sphère publique.
Il n'en demeure pas moins que les exemples allemand ou suisse demeurent, et que pour assez bien connaître le second, je ne vois pas trop en quoi il serait possible de considérer que la population de ce pays est plus mal lotie que la France...
Pour ce qui est de la charge fiscale, dire que la France est dans la moyenne de l'OCDE me surprend. A plus de 45 %, je me demande alors où est la moyenne - je crois qu'elle est de l'ordre de 37-39 % de mémoire -.
De toutes les façons, une entreprise qui s'installe en France ne le fait pas sur les remarques d'un ministre. Elle le fait si elle pense qu'elle pourra y prospérer.
A ce sujet, laissez moi vous conter une anecdote qui m'a fait pleurer pendant longtemps.
Le créateur du site d'enchères qu'Ebay a racheté est partie en Belgique car il aurait été largement touché par l'ISF.
Qu'a-t-il fait la bas, monter une boite et développer des affaires et finalement des emplois.
Commentaire d'un ami belge qui me rapporta ce fait: merci à vous les Français, vos socialistes sont pires que les nôtres, vous arrivez à chasser de chez vous des gens qui créent des richesses pour qu'ensuite nous en profitions.
Ce fut ma découverte avec l'exil fiscal.
Rien de bien nouveau sous le soleil français - voir la Révocation de l'Edit de Nantes et les conséquences qu'elle eut pour le pays -, mais cela fait quand même bizarre que quelqu'un vous rappelle qu'il a trouvé, tant mieux pour lui, du boulot à cause de notre ignorance crasse de l'économie, tant pis pour vous.
Dernier point, lisez, à l'occasion, un petit ouvrage qui s'appelle "15 idées simples pour ruiner la France".
Vous verrez combien il est difficile pour une PME de se battre à armes égales avec le reste du monde, et je ne parle même pas de notre génie national à changer si souvent nos textes sociaux et fiscaux.
Cordialement
à Tontonjack,
RépondreSupprimerJe vous remercie de la cordialité de vos propos et de votre souci d'argumentation.
Je dois cependant vous rappeler pour faire bref que cette France tant décriée est troisième au classement mondial pour l'investissement étranger et reste la cinquième puissance mondiale. Il n'y a que les Français pour être si critiques envers leur pays. Je devrais dire des Français : qu'est-ce que ce déni de réalité peut bien cacher ? C'est en partie pourle savoir que je fréquente ce blog.
Pour vous convaincre que mes sources sont "libéralemment correctes" je vous renvoie à un site au-dessus de tout soupçon de gauchisme :
RépondreSupprimerBAROMÈTRE ERNST & YOUNG DE L'ATTRACTIVITÉ DU SITE FRANCE 2007
La France conserve en 2006 sa deuxième position pour l'implantation
d'investissements directs étrangers (IDE) en Europe (565 projets), derrière le Royaume-Uni, leader incontestable avec 686 projets et une croissance de 23%.
L'explication est simple, elle est donnée par Guy Sorman:
RépondreSupprimer"L'économie française est tirée par quarante entreprises mondialisées et profitables qui échappent, pour l'essentiel, au harcèlement administratif et fiscal, le triste lot commun de nos PME et la raison pour laquelle elles n'investissent ni ne créent d'emplois."
"Par ailleurs, l'accord règne entre économistes pour assigner à la fiscalité, au harcèlement, aux charges, à l'obésite de l 'Etat, notre morne croissance. Attribuer soudain cette stagnation nationale au capitalisme sauvage et au laisser-faire, discours de Toulon, laisse donc rêveur."
"Le capitalisme ne saurait à la fois nuire par son absence de France et par sa présence en France : mais si le capitalisme est le diable, tout alors devient explicable."
http://tiny.cc/I1Qao
Les très grandes entreprises mondialisées peuvent, dans une certaine mesure, échapper aux règles fiscales et sociales par le jeu des prix de transfert artificiels entre filiales, par l'implantation sélective de telle fonction dans tel pays en fonction de la législation, etc.
Les PME n'ont ni les moyens ni l'envergure nécessaire pour faire de l'optimisation fiscale. Elle se prennent les contrôleurs du fisc et de l'URSSAF de plein fouet, parce qu'elles sont plus faciles à cibler.
C'est la même logique selon laquelle les flics sont impitoyables avec un Français de souche qui a dépassé la vitesse limite de 1 km/h, mais se laissent tirer dessus sans riposter par la racaille subversive et violente d'origine étrangère.
Robert Marchenoir a dit...
RépondreSupprimerL'explication est simple, elle est donnée par Guy Sorman:
Rectifiez : elle est simpliste parce que donnée par Guy Sorman.
"Les PME n'ont ni les moyens ni l'envergure nécessaire pour faire de l'optimisation fiscale. Elle se prennent les contrôleurs du fisc et de l'URSSAF de plein fouet, parce qu'elles sont plus faciles à cibler."
Fréquence des contrôles fiscaux des PME agricoles : un tous les 500 ans (cf Cour des comptes)
"C'est la même logique selon laquelle les flics sont impitoyables avec un Français de souche qui a dépassé la vitesse limite de 1 km/h, mais se laissent tirer dessus sans riposter par la racaille subversive et violente d'origine étrangère."
Vous connaissez beaucoup de Français qui ne soient pas d'origine étrangère ? Mais j'ai connu des "Français de souche " qui étaient plus de souche que Français, j'ai l'impression que vous en faites partie. Les cimetières militaires regorgent d'étrangers qui ont versé leur sang pour la France quand des gens comme vous répugnent à seulement verser leur argent.
Comparer une situation de temps de guerre avec une de temps de paix, c'est pour le moins... risible.
RépondreSupprimerPour votre info : dans les cimetières militaires français il y a énormément d'Américains qui y sont enterrés. Etaient-ils aussi de "bas de gamme" comme vous l'avez écrit ailleurs ?
Si vous voulez donner 100 % de vos revenus à la collectivité, libre à vous de le faire. On me rackette déjà plus de 55 % des miens que ça me plaise ou non. Pour vous le terme vol ne doit pas avoir la même définition morale, si tant est qu'il y en ait une dans la votre.
«Vous connaissez beaucoup de Français qui ne soient pas d'origine étrangère ?»
RépondreSupprimerCette question est singulière : qu'est-ce qu'être d'origine étrangère ? Est-ce avoir des parents non-français ?
Dans ce cas, les trois quarts des Français ne sont pas d'origine étrangère.
Les PME agricoles, Canut... C'est tout ce que vous avez trouvé pour contredire le prétendu "simplisme" de Guy Sorman. Tandis que vous, vous êtes d'un raffinement dans la complexité... époustouflant.
RépondreSupprimerLes "PME agricoles", comme vous dites, ce sont, en pratique, des entreprises publiques, dirigées par des fonctionnaires franco-européens. Avez-vous conscience du pourcentage de leur chiffre d'affaires qui est représenté par les subventions?
Savez-vous ce que représentent les "PME agricoles" dans le PNB français? Une broutille. Quelle importance ont-elles pour l'emploi de demain, pour l'économie de demain, pour l'innovation de demain? C'est chez Google qu'on construit le monde de demain, dans les start-up de biotechnologie, pas dans la "PME agricole" où Chirac vient tâter le cul des vaches.
Et vous, vous prétendez analyser l'économie comme si la France n'avait pas changé depuis le XIXème siècle.
Ce n'est pas en piquant une ou deux données au hasard dans une masse statistique que vous arriverez à tenir un raisonnement économique intelligent.
Quant aux immigrés, il faudrait arrêter cette propagande incroyablement malhonnête selon laquelle a) c'est Jamel Debbouze et ses potes qui auraient libéré la France des nazis, b) cela justifierait l'immigration massive, la régularisation des clandestins, les 70% de musulmans dans les prisons françaises, les viols collectifs, et le tir au fusil sur les policiers pour peu que ceux-ci prétendent arrêter des voleurs de voiture de 15 ans.
Il faudra un jour que les gauchistes nous expliquent comment ils concilient le prétendu patriotisme des immigrés "dont les ancêtres ont versé leur sang pour la France", et la haine anti-française que les allogènes vomissent sans cesse dans la rue, à l'école, dans les chansons de rap et face aux caméras.
Pour l'instant, le sang versé, c'est plutôt celui des Français de souche, et ce sont les immigrés qui le font couler.
Je ne pense pas que cela vaille brevet de patriotisme, voyez-vous.
Au fait: vous avez quel âge? Vous avez fait quelles études? Quel est votre métier? Ne vous rendez-vous pas compte que vous vous ridiculisez, sur ce blog, en intervenant de la sorte face à des gens qui ont un tout petit peu plus de bouteille que vous en économie?
Internet permet à des personnes de compétences très différentes de dialoguer, mais à condition d'être conscient de son niveau et de ne pas raconter n'importe quoi pour se rendre intéressant.