1) Voter Sarkozy. C'est un moindre mal.
2) Voter Aubry ou Royal. Une fois qu'on aura touché le fond, ça repartira.
3) Voter Marine Le Pen. Au moins, elle n'a pas honte de la France et ne la réduit pas à la Sécu et aux «valeurs de la République».
4) S'abstenir. Refuser de participer à une escroquerie.
Le 2) est éliminé d'emblée. Il n'y a pas de fond à la piscine. La politique du pire est toujours la pire des politiques.
Pour le reste, je n'en sais fichtre rien.
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Je voterai pour Marine Le Pen, mais Sarkozy n'est pas un "moindre mal".
RépondreSupprimerUn type qui a siphonné le vote FN pour faire l'inverse de ce qu'il avait promis, qui, pour aller vite car on m'attend, a trahi son éléctorat, il ne mérite pas d'être appelé "moindre mal".
Concernant Aubry et Royal au moins elles ne trahissent personne. Elles promettent plus d'immigration, plus d'ouverture à l'Autre et plus de vivre-ensemble. Ces promesses là seront tenues.
« Marine Le Pen. Au moins, elle n'a pas honte de la France et ne la réduit pas à la Sécu et aux "valeurs de la République" »
RépondreSupprimerElle ne réduit pas la France à la Sécu et aux pseudo-valeurs de la RRRrrrépublique, mais elle défend néanmoins les deux. Et c'est ça qui me dérange le plus dans son discours.
Criticus,
RépondreSupprimerCela démontre une fois de plus que la presse est le premier pouvoir : si elle veut passer dans les medias, M. Le Pen est obligée de ne pas trop cracher sur leurs totems;
D'un point de vue tactique, il peut être intéressant de voter Marine, ne serait-ce que pour encourager l'émergence d'une droite nationale débarrassée des scories maurasso-pétainistes de papa.
RépondreSupprimerLa stratégie de dé-diabolisation est une voie intéressante. Elle n'est pas dirigée vers les médias, mais vers l'intérieur du mouvement, avec l'objectif d'éliminer les références collabo-négationnisto-antisémites. Est-ce sincère ou tactique ? Je l'ignore.
Maintenant, deux problèmes : le risque de retomber dans le soralisme, et, évidemment, des positions économiques et sociales qui, sauf erreur de ma part, ne rompent pas avec l'UMPS.
Mon choix est déjà fait : abstention.
RépondreSupprimerEntre deux incompétents (choix 1 et 2) il ne peut y avoir de choix raisonnables.
Le choix 4 est du même type que des votes d'extrême gauche, je m'y refuse instinctivement.
Je pense que l'abstention, qui signifiera la non-légitimité de ceux qui seront élus, me semble à ce jour le moins mauvais choix.
«je m'y refuse instinctivement»
RépondreSupprimerUn peu léger.
Mon refus du vote d'extrême-gauche est doctrinal.
S'agissant du vote dit d'extrême-droite, mon doute n'est pas doctrinal si le glissement vers un simple conservatisme se poursuit, mais pratique : je pense que le FN manque de personnel de qualité.
C'est effectivement un peu léger, et dans un premier temps j'avais écrit, avant de l'effacer, que ce point mériterait d'être explicité.
RépondreSupprimerLe temps me manque, j'y reviendrai.
Pour faire simple, je ne suis pas sûr du tout qu'un grand parti conservateur puisse être bâti à partir d'un noyau FN et UMP. D'ailleurs faut-il un grand parti conservateur ?, on peut en discuter après avoir lu Hayek sur le sujet. Je reconnais que je n'ai pas les idées très claires à ce sujet. Pour l'instant je suis sur la position indiquée (et mise en oeuvre aux dernières élections locales). Mais je reste ouvert à toute adaptation en dehors bien sûr des choix 1 et 2 sur lesquels je ne reviendrai pas.
Le FN n'a pas de politique économique, tout simplement. Ils n'y connaissent rien. On trouve tout et son contraire dans leurs propositions. Il y a de l'étatisme Besancenot-like, et aussi du libéralisme débridé (le chèque éducation).
RépondreSupprimerMaintenant, les autres partis s'y connaissent à peine mieux en économie. Il ne faut pas trop en demander, non plus. Le vote FN est avant tout un vote anti-immigration et pro-sécurité. (Et aussi un vote anti-mondialisation, ce qui est incroyablement flou et peut désigner des choses parfaitement opposées.)
Sinon, on peut toujours attendre qu'Aurélien Véron se présente à la présidentielle, hein... avec son islamophilie débridée et son immigrationnisme youp'là boum... (nous on est libéraux, donc sympas et ouverts à l'autre...).
Aurélien Véron, qui a donc perdu la moitié de son éléctorat potentiel (soit 200 personnes) suite à ses déclarations indignées sur la vague d'islamophobie scandaleuse qui agite la France.
RépondreSupprimerLa politique du FN est en effet tout sauf libérale. Au mieux est-elle anti bureaucratique, ce qui est déjà mieux que rien.
De toutes façons, la politique économique, je veux bien en discuter entre français. Déjà, qu'on vire ceux qui faussent les calculs et qui n'ont rien à faire là et ensuite on trouvera un arrangement entre nationaux. Tant pis si le paradis libéral n'arrive pas de mon vivant, je m'accommoderai de cette première étape qui consiste à ne plus avoir peur pour sa vie après 21h dans certains quartiers.
Pour préciser : le véritable espoir se situe dans une réédition de 2002 : un score massif et inattendu pour le FN au premier tour.
RépondreSupprimerCette fois-ci, il sera un peu plus difficile de nous faire le coup de la pince à linge et des zeurléplusombres. Le débat sera forcément différent.
N'oubliez pas ce qui sépare les Suisses des Européens : c'est le référendum. Leurs médias et leurs zélites sont (presque) aussi décalées que les nôtres. Mais voilà : ils ont le bulletin de vote, et ils ne sont pas près de le lâcher.
Nous, on n'a pas de référendum, mais on a quand même le droit de vote. Il serait insensé de le négliger.
Voyez Geert Wilders. Toutes les zélites le traitent de facho, mais... les gens votent pour lui. IL va donc bien falloir compter avec lui.
Qu'ils le veuillent ou non, pour retourner un célèbre gimmick gauchiste.
D'accord avec Ribellu : quand le pays est menacé d'invasion, on ne vote pas sur la politique agricole ou la couleur des poteaux électriques. On commence par l'essentiel, et on voit après.
RépondreSupprimerC'est exactement ce qui s'est produit sous l'Occupation, soit dit en passant. Le modèle, c'est l'alliance apéro saucisson-pinard.
Par ailleurs, il est, sans doute, possible de trouver une majorité en France contre l'immigration, contre l'islam et pour la sécurité.
Je suis beaucoup plus sceptique sur la possibilité de trouver une majorité pour le libéralisme tel que nous l'entendons. Les pesanteurs historiques comptent. Les peuples ont un esprit. L'esprit français n'est pas vraiment libéral.
Cela n'empêche pas de tenter de convaincre, mais expliquer aux gens qu'il faudrait se débarrasser de la Sécu (par exemple) risque d'être beaucoup plus difficile que de les convaincre que risquer la bastonnade, l'égorgement ou le viol à chaque coin de rue n'est pas raisonnable.
Je partage totalement les opinions conservatrices exprimées dans ce blog.
RépondreSupprimerJ'ai un temps été adhérent d'Alternative Libérale.
Mais je viens de lire "la fin de l'eurolibéralisme" et "les trous noirs de la science économique" de Jacques Sapir et j'ai complètement changé d'avis sur la question économique, pour me rallier aux thèses de Keynes et au courant hétérodoxe chez les économistes.
Maintenant je suis partisan d'une forte intervention de l'Etat et du protectionnisme (comme le général de Gaulle, ou le Japon imité ensuite par la Chine,...) et suis totalement contre la libéralisation dans les domaines du transport, de l'énergie,...
D'autant plus que ça ne correspond pas à la France telle qu'elle s'est construite, comme l'a montré Eric Zemmour dans son livre "Mélancolie française", que ce serait trahir notre histoire, et que ce serait fuir et nier la réalité d'un affrontement séculaire entre la terre et la mer. L'Angleterre (la mer), ennemi héréditaire de la France, a toujours voulu contrarier la vocation historique de la France (la terre) à vouloir dominer le continent européen pour reconstituer l'Empire romain. Pour ce faire, elle pousse la France, mais aussi tous les autres pays sur lesquels elle veut asseoir sa domination, à ouvrir leur marché intérieur aux produits anglais, empêchant ainsi leurs industries naissantes de se développer. Nos alliés historiques dans ce combat toujours rejoué entre terre et mer, entre capitalisme industriel et capitalisme financier, entre protectionnisme et libre-échange, sont les autres nations continentales, l'Allemagne et la Russie. Je plaide donc, en lieu et place de notre indétermination actuelle, pour un rapprochement explicite très fort avec l'Allemagne et la Russie, contre les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
Voici quelques-uns de ceux qui m'ont fait me poser des questions sur le libéralisme pour finalement aboutir à son rejet, et appeler au retour en France de ce que Jacques Sapir appelle l'économie mixte régulée:
Eric Zemmour, François Asselineau qui ne préconise pas seulement l'abandon de l'Euro mais aussi la sortie de l'Union Européenne, Alain Soral...
Y a aussi contribué l'émergence chez moi de convictions populistes, qu'alimentent la lecture de Riposte Laïque et du blog de Christine Tasin, en réaction à la traîtrise de nos élites mondialisées.
Dans le même esprit, je vais attaquer la lecture des derniers ouvrages de Maurice Allais, le seul prix Nobel français d'économie.
Je voterai pour Marine Le Pen. Le FN a abandonné ses positions reaganiennes, et son programme est le plus proche de ce que je viens d'exprimer. De tous les partis présidentiels, seul le FN aura les couilles de mettre en oeuvre une telle rupture avec la pensée dominante et officielle (pas seulement en matière économique), il a prouvé depuis longtemps qu'il ne se laissait pas intimider par le matraquage et le terrorisme médiatique et idéologique antiraciste, droitdelhommiste, immigrationniste. Ce qui me laisse penser qu'il saura également résister aux injonctions et aux menaces de rétorsions des technocrates bruxellois quand il s'agira de revenir au Franc et de sortir de l'UE.
Je partage totalement les opinions conservatrices exprimées dans ce blog.
RépondreSupprimerJ'ai un temps été adhérent d'Alternative Libérale.
Mais je viens de lire "la fin de l'eurolibéralisme" et "les trous noirs de la science économique" de Jacques Sapir et j'ai complètement changé d'avis sur la question économique, pour me rallier aux thèses de Keynes et au courant hétérodoxe chez les économistes.
Maintenant je suis partisan d'une forte intervention de l'Etat et du protectionnisme (comme le général de Gaulle, ou le Japon imité ensuite par la Chine,...) et suis totalement contre la libéralisation dans les domaines du transport, de l'énergie,...
D'autant plus que ça ne correspond pas à la France telle qu'elle s'est construite, comme l'a montré Eric Zemmour dans son livre "Mélancolie française", que ce serait trahir notre histoire, et que ce serait fuir et nier la réalité d'un affrontement séculaire entre la terre et la mer. L'Angleterre (la mer), ennemi héréditaire de la France, a toujours voulu contrarier la vocation historique de la France (la terre) à vouloir dominer le continent européen pour reconstituer l'Empire romain. Pour ce faire, elle pousse la France, mais aussi tous les autres pays sur lesquels elle veut asseoir sa domination, à ouvrir leur marché intérieur aux produits anglais, empêchant ainsi leurs industries naissantes de se développer. Nos alliés historiques dans ce combat toujours rejoué entre terre et mer, entre capitalisme industriel et capitalisme financier, entre protectionnisme et libre-échange, sont les autres nations continentales, l'Allemagne et la Russie. Je plaide donc, en lieu et place de notre indétermination actuelle, pour un rapprochement explicite très fort avec l'Allemagne et la Russie, contre les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
Voici quelques-uns de ceux qui m'ont fait me poser des questions sur le libéralisme pour finalement aboutir à son rejet, et appeler au retour en France de ce que Jacques Sapir appelle l'économie mixte régulée:
Eric Zemmour, François Asselineau qui ne préconise pas seulement l'abandon de l'Euro mais aussi la sortie de l'Union Européenne, Alain Soral...
Y a aussi contribué l'émergence chez moi de convictions populistes, qu'alimentent la lecture de Riposte Laïque et du blog de Christine Tasin, en réaction à la traîtrise de nos élites mondialisées.
Dans le même esprit, je vais attaquer la lecture des derniers ouvrages de Maurice Allais, le seul prix Nobel français d'économie.
Je voterai pour Marine Le Pen. Le FN a abandonné ses positions reaganiennes, et son programme est le plus proche de ce que je viens d'exprimer. De tous les partis présidentiels, seul le FN aura les couilles de mettre en oeuvre une telle rupture avec la pensée dominante et officielle (pas seulement en matière économique), il a prouvé depuis longtemps qu'il ne se laissait pas intimider par le matraquage et le terrorisme médiatique et idéologique antiraciste, droitdelhommiste, immigrationniste. Ce qui me laisse penser qu'il saura également résister aux injonctions et aux menaces de rétorsions des technocrates bruxellois quand il s'agira de revenir au Franc et de sortir de l'UE.
Bien que libéral (il y a une longue tradition de libéralisme français), je comprends votre point de vue.
RépondreSupprimerMais, comme dit Bob, virons d'abord les parasites et nous discuterons entre vrais Français qui bossent des avantages et des inconvénients de tel ou tel politique économique.
Une autre chose me gène dans le discours du FN : son repli sur la France, alors que le problème de l'islam est un problème européen, voire occidental. Il est tout à fait consternant d'entendre Marine Le Pen s'indigner de la guerre menée en Afghanistan par l'Otan, tandis qu'elle s'inquiète de l'islamisation de la France. Sarkozy a raison sur un point : le FN, c'est la Ligne Maginot.
RépondreSupprimerComme d'habitude : abstention. Je ne choisis pas entre le PS(IDA) (parti socialiste initiateur d'une décomposition avancée) et le cancer généralisé en phase terminale de la fausse droite.
RépondreSupprimerLes questions de sécurité seront assurément au coeur de la campagne : entre ceux qui ne veulent toujours pas les voir et ceux qui font semblant d'essayer de les régler, les électeurs seront tentés d'aller voir ailleurs.
Bob,
RépondreSupprimerSi vous avez posté un commentaire sur Obamazoom, il n'est toujours pas publié.
A mon expérience, Le Figaro est le journal qui censure le plus les propos politiquement incorrects posés. En fait, j'ai l'impression qu'il laisse plus facilement passer les propos politiquement incorrects mal écrits que ceux qui ont le malheur de se tenir.
Bonjour,
RépondreSupprimerLe choix est cornélien. L'hypothèse 1, à laquelle je me suis résigné en 2007 après un très long moment d'indécision, est à priori exclue, ce serait donner un blanc-seing à la médiocrité absolue. Pour l'hypothèse 2, de laquelle vous éloignez curieusement DSK, je suis d'accord avec vous, il n'y a pas de fond à la piscine. Cette dernière ressemble d'ailleurs de plus en plus au tonneau des Danaïdes. L'inconsistance de l'hypothèse 3 n'est plus à démontrer bien que je tienne Jean-Marie le Pen pour quelqu'un de remarquablement intelligent et sa fille Marine pour quelqu'un de courageux. Il ne reste donc plus que l'hypothèse 4, les élections françaises étant devenues une incontestable escroquerie morale et intellectuelle.
Ceci dit, Robert Marchenoir n'a pas tort lorsqu'il mentionne un vote massif au profit du FN au premier tour. Si ce dernier dépasse en intensité celui de 2002, peut-être que nos têtes pensantes envisageront de modifier leurs détestables et malfaisantes attitudes.
Je suis étonné et un peu déçu de voir autant d'intentions abstentionnistes alors même qu'il existe un parti, avec ses défauts, non exempt de critiques, qui semble relayer pour partie un message sécuritaire et anti-immigration.
RépondreSupprimerAyant été abstentionniste moi même, je peux comprendre cette démotivation, ce sentiment de dégoût pour un système verrouillé où l'on doit choisir entre "plus d'immigrés" ou "beaucoup plus d'immigrés" mais je pense aussi que prendre 5 minutes de sa vie pour aller glisser un bulletin FN dans une urne n'est pas un si grand sacrifice.
La posture qui consiste à se mettre "en dehors du système" en ne votant pour personne ne me parait être de nature à susciter la moindre réaction favorable à nos idées.
Aucun parti n'est parfait, mais je me sens moralement le devoir de soutenir par les urnes la seule formation politique qui dénonce depuis des années l'irresponsabilité criminelle de nos élites.
En fait, j'aimerais bien entendre les arguments des uns et des autres sur le rejet d'un vote Front National/Marine Le Pen. Ca me permettrait de mieux comprendre, parce que là j'ai un peu l'impression que les allemands sont en bas de chez nous et qu'on rechigne à soutenir de Gaulle parce qu'on est en désaccord avec lui sur la décoration des préfectures.
L'heure est grave et les pinalleries quant à la politique économique du FN ou autre détail me paraissent hautement contre productives.
Robert:"-Le FN n'a pas de politique économique..."
RépondreSupprimerS'il faut attendre la perfection absolue du candidat avant de , seulement, imaginer de voter (peut être) pour lui du bout des doigts...... Vous allez attendre longtemps !
De Gaule était-il parfait en tout en 1956 ?
Un homme, ou une femme, politique ne nait pas Homme d'Etat mais le devient peu à peu après son accession au pouvoir.
Il faut être cohérent. Et utiliser massivement le peu de moyens qu'il nous reste, avant "qu'ils" trouvent l'astuce pour nous l'enlever: le bulletin de vote.
Et en premier, il faut virer toute cette caste qui nous a pourri le pays.
Peu importe la suite. Un FN à 25%,forcément il va y avoir des ralliés de tous bords...
De toute façon çà ne pourra pas être pire.
@ Ribellu & Obsédé Textuel :
RépondreSupprimerJ'ai fait valoir mes arguments contre Marine Le Pen : son anti-libéralisme et son anti-occidentalisme. Ce ne me semblent pas être des détails, mais au contraire des points capitaux.
Bon, après, on peut se « défouler » en 2012, mais je ne pense pas que cela servirait à grand-chose...
Franck :
RépondreSupprimer"Si vous avez posté un commentaire sur Obamazoom, il n'est toujours pas publié."
Et il ne le sera sans doute pas. Des commentaires ultérieurs au mien ont été validés. Je les énerve considérablement. Ils ont laissé passer quelques-unes de mes critiques, mais en ont censuré d'autres. Il n'y a pas de critère flagrant.
Je faisais simplement remarquer que la mosquée de Ground Zero était beaucoup plus scandaleuse que le carmel d'Auschwitz, car la Shoah n'a pas été faite au nom du christianisme.
D'autre part, je donnais un certain nombe d'informations précises prouvant que l'imam de la mosquée projetée était un extrémiste caché. Informations que n'importe quel "journaliste ayant vécu dix ans aux Etats-Unis" devrait connaître.
"Il laisse plus facilement passer les propos politiquement incorrects mal écrits que ceux qui ont le malheur de se tenir."
Comme beaucoup de sites Degauche. Le facho abruti, ça va encore, ça justifie leurs thèses ; mais le facho qu'ils sentent à leur niveau, ça les terrorise, c'est "dangereux".
Criticus, qu'est-ce que Marine a d'anti-occidental ?
RépondreSupprimerCriticus:
RépondreSupprimerj'entends vos arguments mais ils ne me suffisent pas à expliquer ce rejet du seul parti qui défend un tant soit peu nos idées.
Antilibéralisme: d'accord, à cette nuance près que le FN a toujours plaidé pour moins de fonctionnaires et moins de bureaucratie à tous les niveaux, ce qui est tout de même à contre-courant de la ligne idéologique de tous les autres partis. Perso, je prends.
Sur l'anti occidentalisme, il me semble aussi que c'est Le Pen qui parle d'une europe de Brest à Vladivostok en opposition à une Union Européenne qui légifère pour nous et au bénéfice des allemands.
Enfin, je considère qu'il s'agit effectivement là de points de détails pour au moins deux raisons: la première étant que le FN n'étant pas près de gouverner, vous ne verrez à l'oeuvre ni son supposé antilibéralisme ni son supposé antioccidentalisme.
Ensuite, le vote FN ne s'explique ni par une volonté de libéralisme ni par une volonté d'occidentalisme, du moins pour 90% de ses votants et 100% de l'opinion publique.
Le vote FN, c'est un vote anti immigration et pro sécurité. C'est comme ça qu'il est compris par tout le monde et c'est autour de ces thèmes que leurs campagnes sont articulées.
Enfin, dans le pays de la Sécu et de l'état maman, aller totalement à contre courant de cette ligne de pensée serait un pur suicide éléctoral. Les prolos (premier parti ouvrier de France, quand même) qui votent Le Pen ne sont pas prêts à entendre parler d'assurances privées et de retraites par capitalisation. C'est dommage mais c'est comme ça.
Encore une fois, il faut se rassembler sur l'essentiel comme l'ont fait ceux qui ont voté pour Sarko aux dernières présidentielles: la sécurité et dans une moindre mesure la fiscalité.
Aucune de ces deux promesses n'ayant été tenues, il est temps d'offrir nos voix, au moins en reconnaissance du combat mené, à un(e) candidat(e) courageux qui s'affranchit du dogme du politiquement correct pour désigner les vrais coupables.
« Criticus, qu'est-ce que Marine a d'anti-occidental ? »
RépondreSupprimerRéponse simple : elle est nationaliste. Je ne crois pas à l'idée selon laquelle défendre la France, c'est défendre l'Occident, quand on conçoit l'intérêt national comme étant distinct de l'intérêt occidental. C'est ce que le FN a fait, et Marine avec elle, en hurlant lorsque Sarkozy a pris la seule bonne décision de son quinquennat : faire revenir la France dans le commandement intégré de l'Otan. Je le répète : le FN, c'est la Ligne Maginot. On croit dans ce parti qu'il suffirait de se concentrer sur la France pour que celle-ci soit en sécurité. Erreur : l'offensive islamique vise toute l'Europe, tout l'Occident, et il est donc vital qu'elle reste engagée auprès de ses alliés occidentaux. On peut ensuite critiquer l'Otan, le fait que la Turquie en soit membre, que la politique des États-Unis sous Obama soit anti-occidentale, etc., mais ça n'invalide pas la nécessité d'une alliance occidentale, au contraire. Toutes les lacunes de l'Otan sont les preuves du nécessaire renforcement de l'alliance occidentale. Il est dommage que le FN ne l'ait pas compris, par pur anti-américanisme.
@ Ribellu : j'entends vos arguments, mais il me semble que le FN aurait pu continuer sa ligne des années 1980, nationale-libérale, qui est celle que j'appelle de mes vœux.
RépondreSupprimerComme par hasard, c'est à cette époque que le FN a réalisé sa percée, et qu'il a véritablement inquiété l'establishment social-démocrate. Pourquoi n'y reviendrait-il pas ?
Criticus, le nationalisme n'est pas contradictoire avec la défense de l'Occident. Au contraire. Il en est le préalable.
RépondreSupprimerC'est vrai, mais c'était à l'époque où le FN chassait sur les terres du RPR de Madelin (et même de Chirac à l'époque), qui lui même nous promettait une ligne nationale-libérale en opposition au socialisme de tonton.
RépondreSupprimerL'UMP étant devenu un parti de centre gauche et le libéralisme ayant été unanimement déclaré coupable de tous les maux, des délocalisations au réchauffement climatique, il serait suicidaire pour le FN de ne pas tenter de rallier à eux cette partie de l'éléctorat.
Bon maintenant, moi aussi je préfèrerais un FN en rupture avec toutes ces conneries, mais il faut savoir faire la part des choses.
Ce n'est pas le manque de libéralisme qui pourrit la vie des gens aujourd'hui, du moins pas directement.
Je pense qu'il faut se recentrer sur l'essentiel.
Robert, je crains que vous n'ayez pas lu en entier mon commentaire :
RépondreSupprimer« Je ne crois pas à l'idée selon laquelle défendre la France, c'est défendre l'Occident, quand on conçoit l'intérêt national comme étant distinct de l'intérêt occidental. C'est ce que le FN a fait, et Marine avec elle, en hurlant lorsque Sarkozy a pris la seule bonne décision de son quinquennat : faire revenir la France dans le commandement intégré de l'Otan. »
Ribellu, justement, je crois qu'il est indispensable de faire comprendre aux gens que l'immigration qu'ils rejettent avec raison va de pair avec une libéralisation de la France. L'économiste de l'école autrichienne Hans-Hermann Hoppe l'a démontré dans une étude intitulée « The Case for Free Trade and Restricted Immigration », dont vous pouvez lire une recension sur Criticus : Immigration et libre-échange : l’hypothèse libérale-conservatrice, par Paul Castaing.
Erratum : « C'est ce que le FN a fait, et Marine avec lui ».
RépondreSupprimerBé si, j'ai lu...
RépondreSupprimer@ Ribellu : « l'immigration qu'ils rejettent avec raison » --> « leur rejet légitime de l'immigration ».
RépondreSupprimerCriticus.
RépondreSupprimerJe pense voir une confusion dans votre propos. Défendre une politique nationale ne veut pas dire être un anti-occidental; ou alors les USA qui veillent et taxent l'accès à leur marché intérieur seraient ...anti-occidentaux !
Le discours de Marine Le Pen est un peu plus modéré.
Elle vise plutôt à répudier le traité de Schengen qui a bêtement (ou hypocritement) confié la garde des frontières de l'Europe aux états les plus faibles et désorganisés.
Criticus
RépondreSupprimerEt vous que proposez vous comme candidat en 2012 ?
Car nous avons beau nous amuser ici à sodomiser les coléoptères, je crains que n'ayons guère de choix.
« Défendre une politique nationale ne veut pas dire être un anti-occidental »
RépondreSupprimerNon, en effet, mais dans le cas du FN, c'est, je le regrette, le cas.
Le cas de la réintégration de la France dans le commandement intégré l'Otan, et de sa dénonciation par le FN, en a été un bon exemple.
« Et vous que proposez vous comme candidat en 2012 ? »
Aurélien Véron ? Bon, ok, mauvaise blague... ;) Je ne propose personne, je pense qu'il faut continuer le travail d'associations comme Contribuables Associés, l'Institut pour la Justice, SOS Éducation afin de faire émerger un mouvement comparable aux Tea Parties américains. En attendant, je prône l'abstention.
Le fait qu'il n'y ait pas encore de mouvement comparable en France prouve bien que, pour l'instant, il n'y a rien à attendre d'un homme politique. Voyez Sarkozy : il est élu sur un programme relativement libéral et plutôt conservateur et, dès qu'il touche un truc, les médias, les syndicats, la fonction publique, lui sautent dessus. La France n'est pas encore prête...
Oui, mais qu'est-ce qui servirait à grand'chose ? La poursuite du glissement vers l'anarchie ?
RépondreSupprimerD'ailleurs, la perspective est plus précise qu'un glissement vers l'anarchie. Nous allons vers un modèle sud-africain : une population basanée pauvre, une oligarchie blanche enfermée dans ses forteresses et, entre les deux, un petit peuple blanc broyé.
Tout cela est masqué par trente cinq ans d'endettement étatique qui maintient momentanément un niveau de vie similaire à la France d'avant. Mais ce cautère sur jambe de bois touche à sa fin. Le dévoilement est brutal.
Le vote Marine est un saut dans l'inconnu, mais le vote Nicolas ou Martine, c'est un saut dans le trop connu.
Le vote de 2007 était la dernière chance de réforme sans heurts. C'est raté.
012 risque d'être la dernière chance de réforme tout court.
Critcus,
«La France n'est pas encore prête...»
Vous faites erreur : vous confondez la France avec ceux qui lui confisquent la parole.
Vous devriez lire La disgrâce de Turgot, d'Edgar Faure : Louis XVI a aussi été confronté à ce problème, il y a mal répondu et cela lui a couté sa tête.
Turgot a été arrêté dans ses réformes salvatrices parce que le roi a pris tous les corporatismes que le ministre a coalisés contre lui pour la France.
Nos politiciens font la même erreur. Ils ont moins d'excuses : ils sont plus cyniques et plus expérimentés que l'infortuné Louis.
Espérons que cela finira différemment.
Criticus: «La France n'est pas encore prête...»
RépondreSupprimerMme LePen prone le recours au référendum contre les corporatismes.
De toutes façon, comme vous le dites si justement, le temps de la réforme en douceur est passé. Il faudra employer d'autres méthodes...
- Couic aux financements des associations dont le véritable objet est l'opposition politique sous couvert de bondieuseries sociales.
Bompard (FN à l'époque) n'a pas fait autre chose lors de ses débuts à la mairie d'Orange.
"On" avait promis du grabuge.... Il n'en n'a rien été. Et il en est à son 3ème mandat.
- Pluralisme des journalistes, (à 50/50, je reste sympa avec la gauche !) donc éviction des plus engagés à gauche qui utilisent leur métier comme outil de propagande.
Si une manif gauchiste demeurre inconnue du public, elle n'aura pas existé, ils se lasseront.
Rien qu'avec ces deux mesures pas mal de travail sera fait.
Si vous ajoutez une création d'une Fox News à la française, alors la stabilité du pouvoir est assurée.
Il pourra commencer à faire le grand tri dans les banlieues...
"peut-être que nos têtes pensantes envisageront de modifier leurs détestables et malfaisantes attitudes."
RépondreSupprimerEn 2002, les crevures qui nous gouvernent ont tenu compte, ils l'avaient même promis, du vote JMLP, allez, en étant super sympa, 15 jours, trois semaines. Le FN n'ayant pas confirmé aux législatives, ils ont pu se torcher avec leurs promesses.
"2012 risque d'être la dernière chance de réforme tout court."
Peut-être mais non. Comme le FN n'arrivera pas au pouvoir, il restera le choix entre :
- le mongaullien : il n'a absolument rien fait, à part gesticuler comme un débile et faire de la com.
- tartine au brie : elle promet de continuer comme avant jusqu'à la la chute finale.
Le seul sursaut, et encore, parce que les gros signaux qui ont été envoyés jusqu'à présent n'ont pas été suivis du moindre effet, pourrait venir avec la dégradation de la note de la dette de la France, de l'Angleterre voire de l'Allemagne qui ne se porte pas bien que cela. Mais rien n'est sûr : il suffit de voir comment les Grecs ont balayé le problème d'un revers de main.
Il ne passera rien de bon en 2012, tout comme il ne s'est rien passé de bon depuis 30-40 ans. Il pourrait y avoir quelques espoirs si un Ron Paul à la française avait surgi. rappelons que le dernier libéral qui a été au pouvoir a été Alain Madelin : il a été remercié pour avoir refusé de se coucher devant les syndicats. Il ne faut pas être dupe : les politiciens n'en ont rien à cirer de l'état du pays, ils ne pensent qu'à leur réélection avec tous les avantages qui vont avec. Un parasite ne se préoccupe jamais de l'état de l'hôte sur lequel il se nourrit.
Franck, Sarkozy a été élu grâce aux voix des retraités en 2007. De ces retraités, une part sera décédée entre 2007 et 2012. Le reste de l'électorat ? La jeunesse est indécrottablement degôche (ce qui inclut celle qui milite à « droite », aux « Jeunes Pop' », ou celle qui est apolitique et qui, en fait, partage les valeurs de la gauche). Quant à la population active, elle a voté majoritairement pour Ségolène Royal en 2007. Autant dire que je ne crois pas au grand réveil du peuple français, en tout cas pas par la voie électorale.
RépondreSupprimerD'autant que la composition ethnique aura encore changé en 2012. Les naturalisations et l'accession à la majorité des nombreux enfants d'immigrés vont accentuer l'étiage électoral de la gauche. On se souvient du vote anti-Sarkozy des banlieues en 2007.
Il n'était pas pour rien dans le score honorable de Ségolène Royal, qui, dans un pays où les électeurs votent rationnellement, n'aurait pas dépassé 40 % au second tour.
Pas de choc électoral en prévision, donc, et probablement pas de choc putschiste non plus : ce n'est pas avec des retraités qu'on fait la Révolution. Seul un coup d'État militaire pourrait nous sortir du guêpier dans lequel nous sommes fourrés, mais la bureaucratisation de l'armée le rend peu probable.
La France est foutue, et il faut avoir le courage d'en prendre acte et de penser à l'avenir en termes locaux (famille, quartier, commune) et identitaires (essayer de fédérer les communautés blanches et chrétiennes à travers le monde occidental). Pour ce deuxième aspect, Internet sera très précieux.
Je crains en effet que nous allions vers un scénario à l'Afrique du sud avec des quartiers réservés: "une population basanée pauvre, une oligarchie blanche enfermée dans ses forteresses et, entre les deux, un petit peuple blanc broyé."
RépondreSupprimerJ'avais pensé, naïvement et après une très longue réflexion, que l'actuel chef de l'état était près à engager les indispensables réformes dont le pays a si cruellement besoin. Certains indices me le laissaient penser. Las, il s'est révélé aussi médiocre, sinon plus, que les autres. La messe est dite et toujours rien à l'horizon. Les émeutes de Grenoble ou de Saint Aignan ne sont que les prémisses de notre futur avec un état de plus en plus faible avec les forts et de plus en plus en fort avec les faibles (cf la pantalonnade de la "sécurité routière"), un parlement croupion où l'annonce le dispute à l'insignifiance (cf la dernière sortie de ce député du sud-est sur l'emprisonnement des parents de délinquants, une économie qui va doucement mais sûrement à la dérive. Comme le dit H16 (http://h16free.com/) CPEF.
Les divers sont bien gentils (manière de parler) mais, sans pétrole, ils sont bons à rien.
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûr que tous les Français supportent la tiers-mondisation de notre beau pays. C'est pourquoi il est primordial pour les tenants de l'aFrance d'après de les priver de tout point de comparaison en falsifiant, puis en faisant disparaitre, l'histoire.
De toute façon, on veillera soigneusement à ce que l'angoisse des Français ne trouve aucune expression politique.
Jusqu'à ce que les envahisseurs soient majoritaires.
Mais, on en revient au point de départ, comme les envahisseurs sont bons à rien, nous aurons le choix entre deux scénarios :
> la stérilisation intellectuelle et artistique qui accompagne les conquêtes islamiques.
> la reconquista
Ah, comme il eût été facile d'éviter ces épreuves : un certain Jacques Chirac pouvait s'abstenir de mettre en place le désastreux regroupement familial.
Je ne serai pas étonné que, dans cent ans, on le juge très sévèrement, à l'égal des pires traitres de notre histoire.
Franck,
RépondreSupprimer"nous aurons le choix entre deux scénarios :
> la stérilisation intellectuelle et artistique qui accompagne les conquêtes islamiques.
> la reconquista"
3e scénario, les monastères. Je ne veux pas dire de vrais monastères catholiques (couaqueue...). Mais une version laïque qui reste à inventer.
L'UNESCO vient d'inscrire au patrimoine mondial de l'humanité la cathédrale-forteresse d'Albi, et le quartier qui va avec. C'est gentil de penser à nous...
En tout cas, ce n'est pas à Glasgow que l'on se réfugiera. Un homme y a été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir arraché un niqab :
RépondreSupprimerMan jailed for Muslim veil attack
Bob,
RépondreSupprimerA mon sens, votre hypothèse est une étape, mais la situation ne peut se résoudre que dans un des deux états que j'ai décrits.
Criticus,
RépondreSupprimerVous et moi (l'anonyme du message plus haut), nous identifions les mêmes maux (beaucoup trop d'immigrés, islamisation, effondrement scolaire, crise économique).
Mais nous divergeons quant aux remèdes.
Je concède seulement que, dans un premier temps, mais dans un premier temps seulement, A DEFAUT de réaction rapide de l'Etat pour stopper la déliquescence de l'école, le développement de structures hors contrat et la libéralisation puissent pallier la carence de l'Etat.
Mais je ne pense pas qu'à long terme le chèque-éducation que vous préconisez soit viable. Je pense que, comme pour la doctrine libérale en économie, il présuppose trop d'hypothèses héroïques et irréalistes pour pouvoir fonctionner. Des effets pervers apparaîtront, car à moins d'être omniscient vous ne serez pas en mesure, au moment où vous instaurerez ce système, de connaître et de prendre en compte tous les paramètres qui entreront en jeu et toutes les interactions entre ces paramètres. Et à supposer que vous en soyez capable, vous ne serez pas alors en mesure de prévoir l'évolution du contexte dans lequel aura été instauré ce chèque-éducation, à moins de supposer que l'univers est stationnaire...
Et votre système présuppose aussi une homogénéité des contextes et des comportements des acteurs(parents, profs, élèves). Tous n'auront pas accès à la même information ni à son intégralité, cette information ne pourra pas être parfaite, et les choix des acteurs sont loin d'être guidés par une prétendue rationalité, que nous serions bien en peine de définir, ce sont des êtres humains avec leur subjectivité, pas des automates dont nous pourrions prévoir, sur la base des informations qu'ils possèderaient, les décisions. Et quand bien même nous pourrions prévoir leurs décisions, il se pourrait que des contraintes géographiques, financières, etc., empêchent les acteurs de les transformer en actions.
Vous conviendrez que cela fait beaucoup.
En définitive, la solution libérale que vous préconisez repose sur les mêmes hypothèses et sur les mêmes bases théoriques que la planification centralisée que vous combattez (homogénéité, omniscience, univers stationnaire). Et il a été démontré que même en restant dans ce cadre théorique la planification centralisée était plus efficace que la solution libérale.
Enfin,
RépondreSupprimerJe partage votre occidentalisme, cependant nous ne sommes pas des anglo-saxons. C'est leur refus de forcer les immigrés à s'assimiler et à abandonner une partie de leur identité qui est à l'origine de la pénétration islamique. Et ils persistent dans cette voie, encourageant l'adhésion de la Turquie à l'UE, défendant le droit des femmes à porter le voile et plus largement le droit des immigrés à continuer à pratiquer les coutumes de leurs pays d'origine. Il me semble que les Etats-Unis ont adopté délibérément cette stratégie à l'égard de l'Europe dans le but de l'affaiblir et de l'empêcher d'émerger en puissance potentiellement rivale. Et objectivement la politique étrangère des EU depuis la fin de la seconde guerre mondiale a plus contribué à faire émerger et renforcer la menace islamique qu'à l'endiguer (qu'il l'ait voulu - Afghanistan en 1980 -, ou non). Donc faire alliance avec les américains ne contrarierait en rien l'offensive de l'islam sur notre sol, au contraire. C'est avec la vieille Europe que nous avons une communauté de valeurs et de culture, en particulier avec la Russie. La France et la Russie ont entretenu longtemps des rapports d'admiration et de fascination intellectuelle réciproques, source d'une incroyable fécondité.
Mon occidentalisme se manifeste chez moi par l'appel à la défense intransigeante d'Israël car le conflit israélo-palestinien préfigure ce qui nous attend si Israël tombe. Pas à la vassalisation. Ma position est celle du général de Gaulle qui a cherché à tout prix à préserver la souveraineté de la France dans tous les domaines, ce qui ne l'a pas empêché quand des missiles soviétiques ont été pointés vers les EU sur le sol cubain, de manifester un soutien très ferme aux EU. La France ne doit pas être américano-béate, nos intérêts sont très loin de se recouper, y compris sur la question islamique.
@ Anonyme : il est bizarre que vous attribuiez au marché les tares de la planification centralisée. C'est dans celle-ci que le caractère pyramidal de l'organisation empêche d'appréhender tous les paramètres d'un problème, puisque l'information est gérée en un seul endroit, ce qui implique forcément qu'elle est lacunaire. Le caractère polycentrique du marché permet justement qu'un nombre plus grand d'informations soit pris en compte, puisque le marché est la rencontre d'acteurs à égalité qui échangent les informations dont les autres disposent contre les leurs.
RépondreSupprimerCela a été démontré par l'épistémologue hongrois Michael Polanyi dans La Logique de la liberté, dont vous pouvez lire une recension dans Histoire des idées politiques aux temps modernes et contemporains, de Ph. Nemo.
Le chèque-éducation, ce ne serait pas un système géré de haut en bas comme l'Éducation nationale, mais horizontalement, sur le terrain, entre des acteurs qui connaissent leurs besoins : professeurs, parents d'élèves, enfants.
L'information circulerait beaucoup mieux dans un tel système que dans l'Éducation nationale où les décideurs (le ministère, les académies, les rectorats, et les centrales syndicales) prétendent gérer uniformément l'éducation sur l'ensemble du territoire français.
Le principe du chèque-éducation, ce n'est pas la gestion parfaite, mais la liberté et son corollaire la responsabilité. Si un acteur fait une erreur, il devra en payer le prix (avoir choisi une mauvaise école, pour les parents d'élèves), mais pourra rattraper cette erreur.
Une chose impossible dans un système centralement planifié.
Je crains que vous n'ayez une vision rationaliste et constructiviste du libéralisme, qui est celle de l'école néo-classique.
Le libéralisme classique, incarné par les économistes « autrichiens » (Mises, Hayek, Rothbard, Hoppe) ne postule nullement un être humain maximisant son intérêt rationnel, mais expérimentant des pratiques et apprenant de ses erreurs, afin de sélectionner les meilleurs comportements. Hayek parlait ainsi de « procédure de découverte ».
Ce serait la même chose pour le chèque-éducation. Celui-ci ne promet pas une éducation parfaite, mais basée sur la liberté et l'autonomie. Il a beaucoup plus de chances d'y parvenir que le système rationaliste et constructiviste de l'Éducation nationale a de chances de se rapprocher de la perfection.
Sur l'occidentalisme : vous parlez des États-Unis comme s'ils n'étaient pas, à l'instar de la France et des pays d'Europe, gouvernés par des élites allant à l'encontre des intérêts du pays.
RépondreSupprimerVous décriez la politique menée par Washington, mais que dire de celle de la France, notamment avec les pays arabes ? Est-ce dans l'intérêt de la France de se coucher devant l'islam ? Non ! Et pourtant, c'est bien ce que le Quai d'Orsay fait.
Peut-on dire que la France est un pays de dhimmis ? Non, c'est un pays occidental pris en otage par une élite mondialiste et prête à toutes les trahisons pour réaliser son agenda : l'État mondial.
Je ne verse pas dans le conspirationnisme ici : les élites françaises disent bien vouloir la mise en place d'une « gouvernance mondiale », dont l'Union européenne constitue à cet égard un embryon.
Il en va de même des États-Unis : à terme, ce n'est nullement dans leur intérêt d'abaisser l'Europe comme leurs gouvernements (républicains comme démocrates) s'y emploient en favorisant, par exemple, l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Les relations avec une Europe islamisée seraient beaucoup plus difficiles pour les États-Unis qu'avec une Europe blanche, chrétienne, et donc, libre.
Et pourtant, le gouvernement américain choisit la première voie.
Le mouvement des Tea Parties, qui court-circuite le Parti républicain à droite, me semble plus proche dans l'esprit de la tradition intellectuelle européenne que la version yankee, c'est-à-dire mercantile, mondialiste et matérialiste qui a triomphé à la faveur de la Guerre de Sécession.
J'ignore si, dans le cas où les Tea Parties prendraient le pouvoir, ils se rapprocheraient de l'Europe (il y a un risque de retour à l'isolationnisme), mais il est probable qu'ils ne chercheront pas à contrecarrer les intérêts européens comme aujourd'hui.
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Quant à la Russie, c'est un gros fantasme français de croire que nous avons la même culture qu'elle.
Non seulement c'est un pays orthodoxe, et donc un pays oriental, mais c'est aussi un pays asiatique, dans lequel les invasions mongoles ont laissé des traces : l'islam a façonné la Russie comme il a façonné l'Inde.
Ce n'est pas un hasard si le communisme a pu s'imposer en Russie et pas en Europe occidentale. Le communisme collait davantage à la culture autoritaire et collectiviste qui prévaut en Russie, par opposition à la culture individualiste et libérale (au sens large) qui caractérise l'Occident.
L'Europe de l'Ouest et la Russie n'ont pas la même culture, et si l'idée agitée par Dmitri Medvedev d'une alliance militaire entre l'Occident et la Russie est une bonne idée, on voit que ce n'est pas l'option privilégiée de Moscou, qui a tendance à vouloir contrarier les intérêts occidentaux, notamment dans le cas du nucléaire iranien.
Méfions-nous de ces projets séduisants sur le papier mais qui ne recouvrent aucune réalité.