Ce billet est un clin d'œil.
Il paraît que, pour l'épouse d'un collègue qui lui a présenté ce blog, je suis devenu «ton copain fasciste».
Cela m'amuse beaucoup. On m'avait déjà traité de «haineux, répugnant, raciste, violent, pétainiste», je ne suis donc pas dépaysé.
Au sens strict, il n'y a plus de fascistes en Europe, même en Italie.
Au sens plus large, je ne suis ni étatiste, ni socialiste, ni révolutionnaire, ni antisémite, ni raciste. Toutes composantes importantes du fascisme. En réalité, mon seul point commun avec le fascisme, c'est le nationalisme. C'est un peu court comme association : si j'aime comme Ségolène Royal la blanquette de veau, cela suffit-il à faire de moi un royaliste ?
Les qualificatifs que je trouve honnêtes sont réactionnaire ou conservateur.
Qu'en conclure ? Que mon collègue a bien fait de ne pas choisir son épouse sur ses qualités d'analyste politique.
«Aimer les femmes intelligentes est un plaisir de pédéraste». Baudelaire.
Voilà, j'espère avoir provoqué par ce billet une belle scène de ménage, avec bris de vaisselle, lancer de couteaux, claquage de portes, hurlements suraigus, qui me venge des critiques mal venues.
Bien entendu, ce billet est dédié à l'épouse d'Henri.
samedi, janvier 15, 2011
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Au sens strict, il n'y a plus de fascistes en Europe, même en Italie.
RépondreSupprimerParfois je me demande combien d'anti-fachistes (sic) décérébrés feraient encore le lien entre le fascisme et l'Italie. La seule faute d'orthographe quasi systématique en dit long sur le niveau de rattachement au réel, aux faits et à l'Histoire des gauchistes (et de certains hommes de droite également).
Pour nazi ça va, globalement les gens associent bien ça avec l'Allemagne. Je pense en revanche que nous serions également surpris par le nombre de gens ignorant que nazi est une abréviation.
Quant aux franquistes...
Juste pour vous signaler une petite erreur : c'est Baudelaire, sans "e" avant le "a".
RépondreSupprimerSinon il est étonnant que l'on ne vous ait pas encore fait le coup du « nauséabond », des « heures les plus sombres de l'histoire » ou du "il est encore fécond le ventre d'où est issue la bête immonde », tant ces expressions fortement originales et pas du tout stéréotypées, typiques d'esprits non formatés, ont la faveur de nos élites (bien) pensantes.
RépondreSupprimerMais si, je peux vous le confirmer étant un lecteur régulier qu'on lui a déjà fait le coup du "nauséabond"... il est vrai que c'est beaucoup plus simple à écrire, cela évite les analyses de fond, l'approfondissement des idées et concepts... et surtout toute remise en question : quel confort ;))
RépondreSupprimerCela me fait penser que j'avais lu un court texte consacré à Frédéric Joliot-Curie il me semble. Quand on lui avait demandé pourquoi il était communiste, il avait répondu : “parce que cela me dispense de penser”. Je ne suis pas sûr que l'anecdote soit authentique, mais je la trouve très révélatrice.
RépondreSupprimerExcellente analyse de vos propres idées. Les incultes crasses, en effet, calquent le mot "fasciste" sur tout et n'importe quoi.
RépondreSupprimerVous n'avez strictement rien à voir avec le fascisme, vous êtes bien un réactionnaire conservateur, j'aurais ajouté proche des intégristes catholiques, ultralibéral et prosioniste. En ce sens, le régime dont vous vous rapprochez le plus est le franquisme.
@ Epicier Vénéneux:
RépondreSupprimerhttp://www.zeros-sociaux.fr/2010/05/petit-cours-dhistoire/
Sic transit gloria mundi.
RépondreSupprimermoi aussi je suis stigmatisé par mes amis à cause de mon blog. mais vu que tu ressembles à Mr Bean sur la photo je préfère qu'on soit pas trop potes quand même ;-)
RépondreSupprimerMerci Franck pour cette mise au point.. première étape dans le monde complexe de l'analyse politique!
RépondreSupprimerJe m'incline et tu deviens donc "ton copain réac".
Afin de célébrer mon entrée dans le monde viril de l'intelligence, je briserai quelques assiettes ce soir, mais permet moi d'économiser mes cordes vocales.. la scène de ménage se jouera mezzo voce..
Pauvre Henri. Moi qui lui avais promis une scène de ménage d'anthologie. Il va être déçu.
RépondreSupprimerAu fait, j'ai oublié un point de mes possibles affinités avec le fascisme : le culte du Chef.
RépondreSupprimerCe n'est pas un mystère : à mes yeux, il manque aux Européens et aux français en particulier, un Chef. Un vrai, qui a des couilles.
Cependant, justement à cause de la faillite des expériences fascistes, je préfère un chef à la De Gaulle, dans un cadre démocratique.
tu es un nationaliste qui serais pour le mondialisme si je comprends bien...
RépondreSupprimerT'es trop fort Francky !
Il me semble avoir été clair : la mondialisation économique pourrait tourner à l'avantage de la France et des Français si ils décidaient à d'entrer dans la compétition plutôt que de refuser de jouer.
RépondreSupprimerQuant à libéralisme et nationalisme, nulle contradiction. Là encore, comme je l'ai déjà dit, le libéralisme ne foncionne vraiment que dans des populations partageant les mêmes valeurs (donc nationalisme). La libre circulation des marchandises et des capitaux compense justement le fait que la circulation des hommes ne soient pas libre.
Pas de contradiction, mais pas de nouveauté non plus : c'est quand la France était la plus libérale qu'elle était aussi la plus nationaliste (et vice-versa).
C'est d'ailleurs ce point qui oppose leur mondialisme et mon libéralisme : le mondialisme prétend l'homme universel et partout interchangeable. Mon libéralisme est plus circonspect, il ne prétend pas que les hommes sont interchangeables mais seulement que les échanges économiques libres entre eux sont profitables à tous.
De toutes façons, Mesdames, je vous recommande d'avoir un copain facho. Ca se fait. Faut avoir ça dans son carnet d'adresses. Un Nègre, un Juif, un facho : c'est le minimum. Ca fait très chic dans les dîners en ville.
RépondreSupprimerAprès, vous pouvez monter en gamme et ajouter un transsexuel, un militaire et même un plombier.
Bon, je vous cache pas qu'on est un peu dans les pratiques de l'extrême, là. C'est un territoire qui n'est pas pour tout le monde.
Rappelons (cela a déjà été écrit ici il me semble) que le conservateur est celui qui a expérimenté, par le biais de la concurrence, plusieurs solutions pour ne garder que celle qui lui semble la plus efficace et que le progressiste est celui qui refuse toute évolution.
RépondreSupprimerL'erreur commise par Claire est une petite erreur de nomenclature. Franck Boizard n'est pas un fasciste,
RépondreSupprimerTout juste une merde giflable; franchement, quand on voir la tête qu'il affiche, à part mettre des gants avant de lui en retourner une, qu'est-ce qu'on peut bien faire ?
A FB:
RépondreSupprimerNon tu n'es pas clair du tout. Ce que tu veux dire en fait c'est que tu aimerais une France forte qui aurait son role a jouer dans le monde. (Ce qui à été le cas meme si en perte de vitesse aujourd'hui.) Nul besoin de mondialisation pour cela.
Quand je lis que tu as enlevé la notion de voyage de la phrase de Montaigne car ton blog ne parle pas de voyage (!)je comprend mieux la teneur de tes reflexions. Pourquoi ne pas avoir choisi une citation qui ne faisait pas explicitement reference au voyage tout simplement?
Contrairement à Franck Boizard, je n'aime pas trop les chefs. La Suisse me plaît : qui cnnaît le nom du président de la Confédération helvétique ?
RépondreSupprimerLadrennec :
RépondreSupprimerJe cherche vainement à vérifier cette citation de Joliot-Curie, partout sur le Web, mais sans aucune référence précise.