On peut se réjouir de ces révolutions dans le monde arabe (sans pour autant se faire trop d'illusions).
Mais, déjà, des oiseaux, de mauvais augure mais lucides, nous prévoient un afflux de réfugiés.
Aurons nous le courage et l'intelligence de les repousser ?
Les belles âmes doivent être cohérentes. Soit ces réfugiés sont des séides des anciennes dictatures et notre devoir est de les repousser pour qu'ils soient jugés dans leur pays, soit ils n'ont rien à se reprocher et notre devoir est également de les repousser pour qu'ils profitent chez eux des joies de la démocratie.
Mais nous savons bien que le courage, l'intelligence et la cohérence ne sont pas le fort des belles âmes.
Et puis, si, comme moi, on n'est pas une belle âme, on s'en fout que ces réfugiés soient des mangeurs de bébés ou des saints, ils ne sont pas de chez nous, nous n'avons pas besoin d'eux,qu'ils règlent leurs problèmes entre eux. Qu'on les renvoie d'où ils viennent. Chez nous, ce n'est pas chez eux.
Cela implique quelques violences, c'est la vie. La défense des frontières ne s'est jamais faite sans casse. N'oubliez pas le prix attaché au refus de défendre nos frontières : soumission et anarchie. Le sentimentalisme sirupeux nous paralyse et nous tue.
mercredi, février 23, 2011
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