Maintenant, on nous raconte que, ça y est, l'Euro et la Grèce sont sauvés grâce aux dernières dispositions en discussion. Foutaise !
Les dettes étatiques ne sont qu'un symptôme. Rappelons que le problème fondamental de l'Euro est le différentiel de compétitivité entre pays. Ce problème ne peut être réglé que par des transferts de fonds (des dons des riches, les Allemands et les Hollandais, aux pauvres, les autres) et par des transferts de population massifs. C'est évidemment impossible dans un cadre démocratique (1).
Comme ce problème fondamental n'est pas réglé et ne peut pas l'être, l'Euro explosera.
Les gouvernements viennent donc encore d'acheter du temps sans rien résoudre.
Les dernières péripéties en date sont conformes à mon scénario : une agonie de l'Euro longue et douloureuse, épuisant les peuples, avec des politiciens qui recourent à toutes les ficelles imaginables avant, à la fin des fins, d'organiser l'explosion de l'Euro quand vraiment il n'y aura plus rien à faire.
Je maintiens donc mon pronostic : fin de l'Euro dans 5 à 10 ans.
Je n'exclus pas que cela passe par une tornade politique et qu'une dictature plus ou moins molle se mette en place, au moins provisoirement, dans certains pays. Par exemple, il est facile d'imaginer en France le président recourant à l'article 16 après des Èmeutes aux guichets des banques.
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(1) : c'est pourquoi le choix est entre la démocratie et le fédéralisme.
samedi, octobre 01, 2011
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