Ca ne m'étonne pas que ce film se soit fait éreinter par la critique : il met les journalistes, et notamment les petites minettes à la Florence Aubenas qui vont se faire mousser et acheter le grand frisson chez les méchants barbus, devant leurs responsabilités. Et, ça 'faut pas. Verboten ! Verboten ! Raus, schnell !
Plus globalement, il met en cause le droitdelhommisme et les idées bisounours à la mode.
L'unanimité négative des journalistes sur ce film remet en lumière deux choses, que l'on connait déjà :
1) Il n'y a pas plus con, plus conformiste, plus suiviste, plus dénué de pensée propre, donc d'intelligence, qu'un journaliste français. On peut épiloguer sur les causes de cette situation, mais on est obligé de constater la médiocrité intellectuelle et morale des journalistes.
2) Qu'un film fasse l'apologie l'armée française justifie le lynchage. Cela en dit long sur les valeurs et les préférences politiques de ces gens. On comprend aussi qu'un peuple qui n'a pas complètement oublié les valeurs positives se détourne de la parole journalistique.
Bon, maintenant d'un point de vue strictement cinématographique, ce à quoi ne se sont pas attachés des critiques prétendus cinématographiques (leurs critiques sont si partiales -le film est censé être tellement nul que les salles devraient être vides au bout de dix minutes- qu'il est impossible de ne pas deviner le parti-pris politique), c'est un bon film d'action comme Hollywood en a produit beaucoup. Je suis donc content que le cinéma français soit capable d'en produire. De plus, c'est moins chauvin qu'un film américain équivalent.
On peut regretter une préférence pour l'action boum-boum, à la Black Hawk Down, plutôt que pour un cheminement plus subtil à la 317è section.
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