De 1940 à 1942, chez les puissances alliées vaincues ou en difficulté revenait une expression : «Trop peu, trop tard». Trop peu de chars, d'avions, de soldats, et trop tard.
La pusillanimité, l'imprévoyance, la procrastination et la lâcheté, les bas calculs et les demi-mesures, se payaient au prix du sang et de la liberté.
François Hollande m'évoque ce cri de colère, «trop peu, trop tard».
Par caractère, il ne devancera pas les le destin, il a bâti sa carrière en attendant passivement les événements et en les exploitant au mieux. Par formation, il n'a pas les outils intellectuels pour comprendre la situation.
Mais comme c'est un technocrate, il sent bien que la machine ne tourne pas rond.
Alors, il va faire ce qu'il sait faire : il va louvoyer, un coup à gauche, un coup à droite. Quelquefois, au gré des virages, l'espoir renaîtra qu'il fasse ce qui doit être fait. Fugitivement, nous aurons l'impression qu'il va enfin dans la bonne direction. Puis, effrayé par sa propre audace, il donnera un coup de volant dans l'autre sens.
Et nous finirons par porter sur lui ce jugement terrible : trop peu, trop tard.
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