Vente d'Alstom : le dessous des cartes
Le problème d'Alstom est ponctuel.
Pourtant, le pointillisme compose une image à partir d'un assemblage de points. Il est facile d'assembler les points de la politique industrielle de la France.
Elle nous montre une image de pourrissement moral et intellectuel, comme ces natures mortes de corbeilles de fruits pourrissants : la conviction nihiliste de notre classe dirigeante, sous sa forme économomiciste, signe sa médiocrité. Dans cette vision du monde, rien n'existe que l'économie d'aujourd'hui, pas d'avenir, pas de passé, aucuns intérêts en dehors des intérêts économiques à très courte vue.
Allons plus loin: pour ces gens, la France n'existe plus. Il n'y a plus qu'un territoire administratif qui portait jadis ce nom et qui est leur terrain de jeu pour acheter les électeurs leur permettant de se goberger. Il est donc logique que, pour toute autre activité que l'achat de voix, ils n'hésitent pas à se soumettre aux Américains ou aux Allemands pour se débarrasser de responsabilités qui les encombrent et dont ils se contrefichent. Ils se libèrent ainsi pour la seule chose qui compte vraiment à leurs yeux : le clientélisme.
Nota : vu les affinités entre l'islam et le puritanisme américain, je ne pense pas que le soumission à l'un soit contradictoire de la soumission à l'autre.
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