Une partielle n'est qu'une partielle, mais tout de même, il semble y avoir une justice immanente.
Après des années à fayoter auprès de la gauche, à se coucher façon Juppé pour obtenir son brevet de «valeurs républicaines», les crétins de la fausse droite (le FN aussi est une fausse droite, mais d'une autre manière) se retrouvent gros-jean-comme-devant.
C'est bien fait pour leurs gueules.
Et c'est trop tard pour 2017 : ils n'arriveront pas à reconstruire un discours de droite suffisamment fort et crédible pour faire oublier la sarkozienne «ouverture à gauche».
Le Figaro pose une question :
« Il s'agit simplement pour l'UMP, sur le fond des choses, d'aller dans le sens de ceux qui votent pour elle, et qui n'ont jamais eu le cœur à gauche. Est-ce insurmontable, pour des responsables politiques, d'être en accord avec leurs électeurs? »
Contrairement à ce que semble indiquer l'éditorialiste du Fig, la réponse à sa question est : oui, c'est insurmontable pour des responsables politiques de l'UMP d'être en accord avec leurs électeurs. Nous sommes en plein dans la fracture entre la France d'en haut (bobo, apatride, mondialisée, libertaire) et la France d'en bas et cette fracture est plus profonde et plus insurmontable à l'UMP qu'ailleurs. Pour un militant UMP, des gens comme Raffarin ou Juppé ont leur place au PS. Ils sont au sommet de l'UMP.
Pour peu que les socialistes parviennent à éliminer Hollande et à mettre Valls (pas gagné), le candidat UMP ne verra pas le deuxième tour.
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