Un livre agréable malgré le sujet : j’imagine bien volontiers l’auteur, spécialiste de cette période, écrivant ce livre le soir au coin du feu pour se détendre, au fil de ses pensées. Il n’y a pas la pesanteur habituelle et si barbante du style universitaire. Michèle Cointet se laisse aller à des jugements personnels et à des anecdotes familières.
Elle picore des points d’attention. Par exemple, la France fut le deuxième pays d’Europe le plus bombardé, après l’Allemagne et loin devant la Grande-Bretagne. Ce fait tout simple est occulté dans notre mémoire.
Elle s’intéresse aux maquis. Leur efficacité est très relative, pour le dire gentiment. Les maquis sont une psychothérapie pour les Français plus qu’un danger pour les Allemands. Les vrais problèmes pour les Allemands sont les réseaux de renseignement, qui font qu’ils ne peuvent pas lever le petit doigt sans que les Alliés l’apprennent.
Elle consacre un chapitre au ravitaillement et rentre dans le détails des cartes de rationnement. Cela permet de mieux comprendre les difficultés qui détournent l'attention de la politique.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire