Une thèse à la mode chez les bobos parisiens et les bourgeois de province : la Vème République est à bout de souffle. On entend Naulleau, Hamon, Mélenchon, Tandonnet et compagnie.
Tous rêvent d'un retour au régime exclusif des partis, avec ses poisons et délices, où les oligarques réseautant, les biens introduits (dans tous les sens du terme !), se sentent si l'aise, si bien protégés du peuple et de ses lubies prolétariennes.
Mais la Vème République n'a pas pu faillir, pour une raison simple : elle n'existe déjà plus. On accuse un cadavre. Comme c'est pratique !
Elle a été dévoyée par petites touches, du quinquennat à la réforme de l'article 16. Plus que tout, c'est l'abandon de la souveraineté à des organismes judiciaires et administratifs, nationaux et supra-nationaux (conseil constitutionnel, commission de Bruxelles, BCE, CJUE, CEDH, etc.), qui la vide de sa substance.
Puisque la France n'est plus souveraine, les politiciens n'ont plus de pouvoir et la politique n'intéresse plus que les arrivistes minables, les Hollande, Fillon, Macron et consorts.
Rétablissez la souveraineté française, les politiques retrouveront du pouvoir et vous verrez les hommes de qualité s'y intéresser à nouveau.
Mais, aujourd'hui, le combat de la souveraineté est indissociable de l'identité : cela n'a aucun sens de se battre pour la souveraineté de la France si elle n'a plus d'identité et devient un terrain vague sous contrôle bureaucratique.
Et par la même occasion, c'est le combat de l'éducation : un peuple d'abrutis n'a pas d'identité.
Bien sûr, tous ces combats doivent être menés de front car ils se soutiennent l'un l'autre, forment un tout.
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