Je n’aime pas Angela Merkel.
Au début, elle m’a impressionné. Plus maintenant.
Elle est le prototype de nos politiciens contemporains, technocrates sans enfants, froids comme des icebergs, sans tripes, sans cœur, sans âme, mais, il est vrai, avec une tête. Pourtant, à quoi sert la tête quand on n’aime rien ?
Elle me semble beaucoup plus raisonner en fonction des intérêts de son pays que les politiciens français. Elle a réussi à poser la main de fer allemande, pas toujours dans un gant de velours, sur l’Europe, ce à quoi ont échoué deux guerres mondiales. Les Anglais ont bien raison de prendre leurs jambes à leur cou.
Mais les intérêts de l’Allemagne tels que les définis par Merkel sont à très courte vue. Elle mène une politique migratoire suicidaire, sa politique économique marche très bien mais prépare les désastres futurs (le mercantilisme, ça ne marche pas : les banques allemandes sont malades à proportion de ce que les industries sont en bonne santé), se mettre à dos tous les peuples européens n’est pas sain.
Bref, elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez, comme Macron. Et pour les mêmes raisons : le cœur n’est pas un organe surnuméraire.
Le choix allemand de Macron est le choix de la servitude. Dans les circonstances actuelles, le bon choix est celui de l’alliance anglaise. D’ailleurs, le bon choix stratégique pour la France est celui du grand large. Ne pas rester prisonnier des mesquineries continentales, se libérer en regardant loin. Pourquoi croyez que l’UERSS milite activement pour que la France se débarrasse de ses confettis d’empire ? Parce qu’ils nous libèrent en nous donnant des intérêts hors d’Europe.
Si Emmanuel Macron était autre chose qu’un abruti de technocrate, il le sentirait.
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