Je n’aime pas Gérald Darmanin, ni sa politique. Mais l’accusation de viol qui lui tombe dessus exige qu’on le défende, au moins sur ce sujet, sans aucune retenue.
L’affaire est simple (voir l’article ci-dessous) : il est accusé de viol par une call-girl. L’affaire a été classée sans suite, car ne reposant sur aucune base. Les hystériques néo-féministes, les folles (mais cupides et narcissiques ) de Haas et compagnie, ont réactivé l’affaire.
CAROLINE DE HAAS : LA VIOLENCE DU NEO-FEMINISME
Le climat autour des affaires sexuelles est terrifiant au sens propre : on rétablit de facto la présomption de culpabilité, le lynchage et l’imprescriptibilité. Les protections judiciaires qu’il a fallu des siècles pour construire sont pulvérisées. On revient avant l’habeas corpus. On est passé de « Il est interdit d’interdire » à « Tout est interdit, sauf ce qui est permis (mais on ne te dira jamais clairement quoi) » et à « Puisqu’on t’accuse, tu es coupable ».
C’est une régression non seulement terrifiante par les effets dévastateurs qu’elle peut avoir sur le destin de chaque individu mais également navrante par la bêtise collective dont elle témoigne.
Les réseaux dits sociaux, rétablissant les commérages de village, mais à l’échelle planétaire et sans l’amortisseur de la connaissance personnelle des gens, sont une calamité, un instrument d’asservissement de la collectivité aux opinions des plus cons et des plus excités.
Que faire ? Pas grand’chose, hélas : c’est le même problème depuis quarante ans, la France d’en haut impose ses lubies nihilistes à la France d’en bas sans que celle-ci ait les moyens de réagir. Et, maintenant, pour amplifier le désastre, il y a les réseaux « sociaux ».
Dernière minute : LR, en réclamant la démission de Darmanin, se déshonore (quoique cela suppose qu’ils avaient un honneur, ce qui est douteux).
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