J’aime bien Sylvain Tesson, mais sans plus : je trouve son mode de vie et les livres qui en découlent très égoïstes.
Un été avec Homère résulte d’émissions de France Inter.
Remettre à l’honneur l’Iliade et l’Odyssée est une excellente idée.
Mais pourquoi ces digressions idiotes sur « les religions monothéistes », bien entendu accusées toutes dans le même sac d’un certain nombre de maux, en gros d’avoir introduit la morale et d’avoir fait perdre aux hommes le lien avec la nature et la joie de vivre ? Ce sont de souverains poncifs, bien éculés.
Et comble de ridicule, Tesson nous dit que, par rapport à Ulysse, Jésus manque d’humour, soit exactement le contraire de ce qu’écrit Chesterton, beaucoup plus crédible, qui nous dit que la particularité du Christ est sa mirth, qu’on peut traduire par sa gaieté, son allégresse, voire son hilarité.
Aucun humour, l’auteur de « Tu es Pierre et, sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise » ou de « Femme, personne ne t’a condamnée ? Hé bien, moi non plus, je ne te condamne pas. Va et ne pèche plus » (Saint Jean nous dit qu’Il écrivait sur le sable, je me demande bien ce que ce pouvait être) ?
Allons, ce sont des enfantillages de vieux pédant superficiel.
Mais il reste qu’un amoureux d’Homère ne peut être entièrement mauvais. Il m’a donné envie de relire l’Iliade puis l’Odyssée, la dernière fois doit bien remonter à dix ans. C’est toujours le même vif plaisir depuis 25 siècles.
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