La révolte des Gilets jaunes se calme pour ce coup-ci, mais rien n'est réglé, puisque, comme le résume un éditorialiste à propos du gouvernement, « Ils ont cédé mais ils n'ont pas compris ».
La question « Qui est le souverain ? Le peuple français ou l'hyper-classe mondialiste ? » a été posée et il ne fait aucun doute que l'équipe Macron n'est toujours pas disposée à répondre « Le peuple français ». On le voit à ses finasseries. La révolte des Gilets jaunes resurgira donc et la question sera à nouveau posée.
La revendication qui doit rester, parce qu'elle est essentielle, elle fait basculer le pouvoir, c'est le Référendum d'Initiative Populaire (je préfère « populaire » à « citoyenne », trop connoté branlotage gauchiste).
Ce n'est pas une revendication facile, car il n'est pas aisée de mobiliser sur les questions institutionnelles et il y a toujours moyen de perdre dans les modalités juridiques ce qu'on nous aurait accordé en principe.
Ou, peut-être, suis-je trop cartésien, peut-être est-ce trop direct ?
Après tout, les Français disent ne pas vouloir sortir de l'Euro mais chacune de leurs revendications sociales nous rapproche de l'éclatement de la monnaie inique.
Peut-être est-ce viser trop loin que de demander le RIP (acronyme qui a de l'humour noir). Mieux vaut peut-être délégitimer les institutions. Plus exactement, révéler le manque de légitimité d'institutions qui se sont délégitimées depuis longtemps par leurs actions. Et comment ?
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