Ces femmes « gilets jaunes » qui ont investi les ronds-points
La France d’en haut, c’est vraiment des enculés.
De tout temps, la classe supérieure a eu des moeurs plus dissolues que celle d’en dessous. Mais, pour la première fois, depuis mai 68, elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour transmettre ses moeurs dissolues.
Résultat : divorce de masse, couples non mariés, familles décomposées, mères célibataires généralisées. Seulement, quand on est une mère-célibataire bourgeoise, on vit. Quand on est une mère célibataire ouvrière, on survit, à peine.
Alors, j’en ai entendu des vertes et des pas mûres : « Ils font des fautes d'orthographe » (qui a saboté l’école ?), « C’est quand même des beaufs », « On ne devrait pas leur donner le droit de vote » (le peuple, ce pelé, ce galeux)...
Mais, vous, messieurs-dames, si hautains, si sûrs de votre supériorité, si durs pour des Français qui gagnent cinq fois moins que vous, qui oubliez si souvent d’où vous venez, qu’avez vous fait de vos devoirs envers ces gens, devoirs imposés par votre supériorité supposée ? Les gilets jaunes sont peut-être tout ce que vous dites, mais vous, vous êtes de beaux salauds !
Charles Gave a raison : l'intransigeance, l'égoïsme et l'autisme de la France d'en haut (je peux en témoigner) préparent la guerre civile. Il suffit d'un peu de temps et de beaucoup de mépris (les bourgeois urbains en ont des grandes réserves) pour transformer la lueur de colère dans les yeux des gilets jaunes en lueur de meurtre. Et vous savez quoi ? Ca finira par être justice, à force de mépris.
Jeanne d'Arc pleurait « la grande pitié qui est au royaume de France ». Bourgeois, cessez donc d'avoir le coeur endurci envers vos compatriotes, la pitié pourrait vous sauver la vie. Mais je doute que vous ayez cette intelligence du coeur.
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