Myriam Revault d’Allonnes: le montage trompeur de l’Élysée révèle l’irruption de la post-vérité en politique.
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N’est-ce pas enfin paradoxal qu’un gouvernement qui prétend lutter contre les « fake news » (en particulier sur Internet) y ait, d’une certaine manière, recours lui-même ?
Bien évidemment, c’est une contradiction flagrante. Le problème n’est pas d’ordre moral mais il a un rapport évident avec la légitimation (ou le déficit de légitimité) d’un pouvoir qui, d’un côté, dénonce à juste titre l’anonymat pervers des réseaux sociaux et prétend faire tomber le masque en installant les conditions d’un débat public avec les citoyens et qui, de l’autre, se compromet avec les pratiques mêmes qu’il condamne. Encore une fois, c’est la démocratie elle-même qui se trouve ainsi affaiblie et entamée. On ne rappellera jamais assez que seuls les fais peuvent informer les opinions et qu’il n’y a d’opinion publique digne de ce nom que celle qui respecte les vérités factuelles. L’exemplarité et la responsabilité d’un pouvoir démocratique consistent aussi à promouvoir cette condition fondamentale.
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Qu'en termes galants ces choses là sont dites !
Disons la vérité plus clairement : Emmanuel Macron est la mensonge personnifié, puisqu'il ment sur ce qu'il est, puisqu'il est sans cesse en représentation (encore plus que ses prédécesseurs).
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