Contrairement à ce que qu'écrit Verhaeghe, l'autisme des européistes n'a rien d'étrange. Ce sont des idéologues.
Comme l'écologisme et le veganisme, l'européisme est une distinction sociale qui permet aux enculés d'en haut de culpabiliser les prolos et de s'agripper au pouvoir envers et contre tous.
Je suis bien convaincu que, dans mon entourage de bourgeois parisiens cosmopolites, il y a autant d'autistes européistes, vegans et écolos qu'au parlement dit européen.
Post-Brexit : plus d’Europe, moins d’Europe ou mieux d’Europe ?
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De façon assez étrange, le Brexit, qui constitue pourtant un désaveu fondamental, cinglant, sans appel, de la construction européenne telle qu’elle est conçue depuis au moins vingt ans, ne paraît pas ébranler les certitudes des élites europhiles qui ont conduit à cette rupture. Entre le discours d’Emmanuel Macron et la réaction d’un europhile convaincu comme Guy Verhofstadt, on ne donne pas cher des libertés publiques telles qu’elles ont vu le jour sur notre continent.
Les élites europhiles ont-elles compris l’appel à l’identité et à la liberté ?
Parfois, on se pince en se demandant si l’on rêve ou si l’on est éveillé. Et, à l’immédiate issue de ce Brexit, on se pince encore et encore.
[…]
En réalité, les élites au pouvoir ne veulent ni en démordre ni en tirer les leçons : à leurs yeux, le départ britannique relève de l’erreur, voire de la bêtise. En aucun cas, le dogme du « plus d’Europe » ne sera remis en cause. Au rythme de leur déni, l’Union européenne ne devrait pas tarder à imploser.
On notera d’ailleurs que l’Union devrait réformer les règles d’adhésion pour contourner le veto français à l’entrée des pays balkaniques. Et voilà ! la France, qui s’imagine encore peser dans l’Union, devra bientôt constater que l’Allemagne continue à tour de bras à intégrer dans la construction communautaire de futurs partenaires commerciaux qui font tous le jeu des États-Unis et n’ont aucune envie de participer à un projet au-delà de leurs intérêts immédiats.
C’est cette Europe-là que les Britanniques ont voulu quitter. C’est cette Europe-là qui constitue désormais notre horizon indépassable.
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