Depuis le temps que je vous le dis !
Nous vivons une tyrannie, un totalitarisme mou. D'ailleurs, de moins en moins mou à mesure qu'il prend de l'assurance.
Après l'état d'urgence qui rentre dans la loi ordinaire, voici la loi pour que la justice puisse condamner les propagateurs de fausses nouvelles.
Bien sûr, nous pouvons compter sur la justice française pour se montrer équitable, équitable comme dans « le traitement équitable de l'emploi fictif de Mme Fillon et du million disparu de M. Macron ».
Il y aura, équitablement, 100 "fake news" de droite condamnées pour 1 "fake news" de gauche. C'est normal, c'est bien connu, la droite ment plus que la gauche.
C'est beau la démocratie macronienne en action !
Bien entendu, je partage entièrement l'avis de Serge Federbusch :
La "fake news" c'est lui !
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Et bien voilà, nous y sommes.
Macron, élu grâce au soutien de quelques oligarques propriétaires des médias, veut s'assurer qu'aucune voix dissonante ne sera en mesure de lutter contre le verrouillage complet de l'information qu'il a entrepris. Sans atteindre l'outrance des BFM et autres "Echos" qui présentent sa politique comme inspirée par l'Olympe, la plupart des grands organes de presse écrite ou audiovisuelle lui sont désormais soit entièrement acquis soit très bienveillants. La manière dont le matraquage fiscal des Français en ce début d'année est escamoté est tout à fait édifiante. La reprise en main complète de l'audiovisuel public, pourtant si peu indépendant, va également bon train.
Il ne reste qu'à museler Internet, ce que Macron va tenter au prétexte de lutter contre les influences étrangères ou les rumeurs dites fabriquées.
Tiens, tiens, nous qui croyions que l'ouverture à l'international et les échanges étaient par définition une bonne chose selon la doxa macronienne.
Quant à la capacité des citoyens à distinguer le vrai du faux, on voit bien pourquoi Macron, qui les a si totalement enfumés depuis un an, y croit modérément. En matière de manipulation, il en connaît un rayon le bougre !
Bref, nous voilà menacés d'une nouvelle loi liberticide au prétexte que les braves gens sont manipulables : la quintessence même du mensonge et de la tartufferie ... Souvenez vous d'Orwell, d'Huxley ou de la Boëtie, c'est toujours pour votre bien que les dictatures agissent.
Et c'est sans parler de la véritable usine à gaz imaginée dans ce petit cerveau, avec intervention du juge et tutti quanti.
Exemples : « les plateformes se verront imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publiques l'identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus » ;
« en cas de propagation d'une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge au travers d'une nouvelle action en référé qui permettra, le cas échéant, de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur, voire de bloquer l'accès au site Internet. » ; ou enfin : «l e CSA pourra lutter contre toute tentative de déstabilisation par les services contrôlés ou influencés par des États étrangers» , ce qui pourra passer par « la suspension ou l'annulation » de leurs conventions avec le régulateur !
Inutile de vous demander qui définira ce qu'est ou n'est pas une fausse nouvelle ! Sans plaisanter, l'heure est grave, chers amis démocrates.
Qui peut encore croire que cet individu est un libéral ?
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Edouard Husson développe les mêmes arguments :
Fake news et liberté de la presse : l’inquiétant paradoxe Macron
Il n'est pas étonnant que Federbusch et Husson invoquent La Boëtie (prononcez « labohéti » ou « labouhéti » mais certainement pas « labohéssi ») et Le discours de la servitude volontaire, oeuvre aussi concise qu'immense.
Car c'est bien de la cela qu'il s'agit : un acheminement insidieux (mais déjà très avancé) vers une servitude totale. Il nous restera le droit de nous amuser, mais ce sera le seul, tous les autres droits, notamment celui de penser, nous auront été enlevés en douceur, comme des grains de beauté inutiles et dangereux.
Je suis en train de lire The Demon in Democracy: Totalitarian Temptations in Free Societies de Richard (prénom francisé) Legutko. On ne pouvait mieux tomber. Je vous en écrirai une longue recension.
Que faire ? On ne peut compter sur les couilles molles de la droite du même nom. Plutôt, on peut compter sur elle pour être sûr qu'elle ne fera rien.
Pétitionner et peut-être se cotiser pour des actions en justice.
Addendum :
Article ironique (je précise pour les handicapés de l'humour) :
L’incroyable mauvaise foi de RT, qui inverse carrément les propos d’Emmanuel Macron
« Fake news » ? : une journaliste rappelle que France Inter niait le lien entre réfugiés et terroristes
Macron troque l’indépendance du parquet contre la liberté de la presse
EMMANUEL MACRON, PRÉSIDENT « NÉO-ILLIBÉRAL » ?
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